Tribunes libres – Novembre 2024

Tribune de la majorité

Pour que le cycliste Paul Varry ne soit pas mort pour rien
Mardi 15 octobre, Paul Varry, un jeune cycliste âgé de 27 ans, est mort à Paris après avoir été écrasé volontairement par un automobiliste à l’issue d’une altercation entre eux, le premier reprochant au second de rouler sur la piste cyclable. Le chauffeur responsable de cette mort tragique a depuis lors été mis en examen pour meurtre et mis en détention provisoire. Paul Varry ne peut être mort pour rien et sa mort brutale doit amener chacun d’entre nous à une introspection sur son propre comportement routier.
Au-delà d’une violence délibérée, nous rendons-nous compte que notre voiture, notre moto, notre vélo ou notre trottinette peuvent grièvement blesser, tuer même, si nous n’y prenons garde ? Les lois de la physique sont incontestables : un cycliste ne peut rien contre une voiture caparaçonnée de tôle et pesant cinquante fois son poids. De même, un piéton ne peut rien face à un vélo lancé à pleine vitesse contre lui. Protégeons-nous toujours le plus faible sur la route ? Automobilistes, respectons-nous scrupuleusement les pistes cyclables ou nous arrive-t-il de rouler dessus, et respectons-nous toujours le sas vélo pour les cyclistes devant chaque feu rouge ? Cyclistes, nous arrêtons-nous systématiquement au feu rouge pour ne pas percuter involontairement un piéton qui traverse ?
Un autre engagement que nous pouvons prendre à la mémoire de Paul Varry est de maîtriser notre vitesse et de toujours respecter la limite de vitesse autorisée sur une voie. Roulons-nous bien à 20 km/h maximum sur une zone de rencontre où le piéton est prioritaire sur la voie et doit pouvoir y cheminer librement et sans danger ? Roulons-nous bien tous à 30 km/h maximum dans les rues de Sèvres qui sont toutes en zone 30, y compris la rue de Ville-d’Avray et la rue des Bruyères (la seule exception étant la route départementale qui va du pont de Sèvres à Chaville) ?
Au-delà de notre engagement individuel, notre engagement collectif doit être également résolu. Nos espaces urbains, conçus à l’époque du tout-voiture, laissent peu de places aux piétons et aux cyclistes et doivent évoluer. Leur adaptation est douloureuse le temps des travaux mais elle est nécessaire. C’est ainsi que nous ne nous plaindrons pas lors des travaux qui auront lieu de février 2024 à fin 2028 pour convertir l’échange autoroutier de la manufacture en une entrée de ville apaisée qui proposera 1,1 kilomètre de piste cyclable, 2/3 d’hectare d’espaces verts en plus et 102 arbres supplémentaires. Nous ne nous plaindrons pas davantage lors des travaux de création d’une piste cyclable bidirectionnelle le long des grilles du domaine national de Saint-Cloud, du pont de Sèvres au pont de Saint-Cloud, du printemps 2026 au printemps 2027. Enfin nous nous réjouissons de la création à venir d’une piste cyclable dans chaque sens le long de la route départementale allant de l’avenue de la Division Leclerc à Chaville. Début des travaux en avril 2026.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Le recul de la démocratie à Sèvres

Un conseil municipal est le lieu de prise de décisions impactant la vie quotidienne des habitant-es. À Sèvres, notre conseil n’est pas particulièrement exemplaire en matière d’organisation de débats. En cause tout d’abord, le mode de scrutin : « la majorité » a obtenu, en 2020, 23?% des voix des 15?080 inscrits aux élections municipales et 83?% des sièges au conseil municipal.
Fort d’un règne sans partage, les décisions unilatérales prises sans concertations ni expertises sérieuses sont nombreuses. La majorité municipale n’aimant pas les débats, elle s’oppose par exemple à leur retransmission numérique au profit de monologues du maire sur Facebook.
Hors du conseil municipal, il est possible et souhaitable d’écouter et de prendre en compte l’avis des habitant-es. Le maire a enterré le Conseil communal du développement durable qui réunissait des spécialistes de la protection de l’environnement, des citoyen-nes et des élu-es. Il désigne, en bon prince, les membres des conseils de quartier et les reçoit en mairie accompagné des conseillers municipaux de sa majorité, considérant que la simple rencontre d’un élu minoritaire allait ternir la bonne ambiance. Nous respectons le dévouement des conseillers nommés, mais déplorons l’opacité et les visées politiciennes de cette organisation. Les réunions de quartier ne sont pas annoncées sur le site de la ville et sont fermées aux autres Sévrien-nes au contraire des pratiques usitées jusqu’en 2014. Elles ne font plus l’objet d’un compte-rendu : les derniers publiés sur le site de la ville datent de 2019?! Pourtant, ces conseils de quartier devraient être des espaces de débats et de dialogue avec et entre citoyen-nes. Aujourd’hui, toute controverse ou critique constructive concernant l’action municipale sont soigneusement évitées. À Sèvres, comme ailleurs, les conseils de quartier devraient se doter d’une charte de fonctionnement, permettant la participation de toutes et tous !
La voix de la jeunesse n’est pas mieux traitée : les membres du Conseil communal des jeunes souffrent d’une désignation par le maire. Là encore, après avoir été « intronisés » (sic) par le maire, elles et ils n’ont jamais été présenté-es à l’ensemble du conseil municipal. Une façon un peu étrange de les éduquer à la diversité d’opinions et à la démocratie ! De notre point de vue, un conseil municipal des jeunes devrait être issu d’une élection, comme dans la quasi-totalité des villes.
Les réunions et les interventions écrites sur le projet de destruction du centre-ville et de la passerelle n’ont jamais fait l’objet de retours, ni d’analyses. On laisse entendre que tout le monde est d’accord, alors que ce projet dispendieux est fermement contesté par beaucoup.
À Sèvres, comme partout dans notre pays, la démocratie ne devrait pas faire peur !

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
www.facebook.com/Sevresentransition/

Pour Sèvres

Un évènement important à Sèvres risque bien de passer inaperçu auprès des Sévriens : les 200 ans du Musée National de la Céramique, dont la célébration, commencée le 11 octobre durera jusqu’au 10 mars 2025. Si la ville de Sèvres est connue dans le monde entier, c’est avant tout grâce aux porcelaines d’excellence produites depuis le milieu du XVIIIe siècle par la Manufacture de Sèvres. Il est dommage que Sèvres n’utilise pas cette notoriété pour développer son attractivité touristique et commerciale et dynamiser ses commerces. Ce bicentenaire aurait ainsi pu être l’occasion d’animations, de décorations mettant la ville à l’honneur.

Plus sur poursevres.fr

Denis Moron

La photo du mois de novembre 2024

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo d’une balade de paddle de
@join_the_flow sur la Seine, à proximité de l’île de Monsieur.

 

Le dessin du mois de novembre 2024

Qui était le baron Bacler d’Albe ?

Né en 1761 à Saint-Pol-sur-Ternoise, Louis Albert Bacler d’Albe est une figure fascinante de l’épopée napoléonienne. Général et cartographe, il cultivait une passion pour les arts visuels. Sa résidence à Sèvres, actuellement le collège arménien Moorat, illustre son goût pour l’harmonie entre rigueur scientifique et beauté artistique.

Le cartographe personnel de Napoléon Ier

Diplômé de l’École militaire de Paris, cet aristocrate fait ses débuts en tant que peintre et naturaliste. En 1782, il fait un séjour de sept ans en Italie et dans les Alpes où ses premiers tableaux paysagers lui valent déjà une réputation. Il a semble-t-il un atelier à Sallanches où il peint des paysages de montagne du Haut-Faucigny. Conquis par les idées de la Révolution, il est également un des proches du général Bonaparte qu’il suit dès le siège de Toulon (1793), avant de s’engager dans l’armée d’Italie comme officier géographe.
Remarqué pour la précision inégalée de ses cartes, il est nommé chef du cabinet topographique de l’Empereur. Il devient l’un des officiers les plus sollicité, les informations cartographiques étant cruciales pour la prise de décision lors des opérations militaires. De 1804 à 1814, il participe à toutes les campagnes militaires et réalise la première carte homogène de l’Europe, la « carte de l’Empereur » qui sera partiellement perdue pendant la retraite de Russie. En récompense de ses services, cet officier de génie est fait général, baron d’Empire et Officier de la Légion d’honneur.

Un artiste accompli

Mais Bacler d’Albe ne se contente pas de briller dans le domaine de la cartographie, il est aussi un artiste accompli. Dès 1796, il est embauché par Bonaparte pour réaliser des tableaux de la campagne d’Italie ainsi que l’un de ses premiers portraits ce qui contribuera à faire connaître le général au public. Bacler d’Albe peint notamment de grandes toiles (batailles d’Arcole, Rivoli, Lodi, passages du Pô) et, plus tard, la veillée d’Austerlitz (1805) et le bombardement de Vienne de 1809. On estime son œuvre artistique à près de 500 tableaux.
Ses peintures de bataille, réalisés avec une grande sensibilité, capturent des paysages, avec une précision et une beauté remarquables. Ses dessins et gravures enrichissent ses publications et rapports, ajoutant une dimension esthétique à ses contributions techniques. Après la chute de l’Empire, il se retire à Sèvres où il se consacre définitivement à la gravure.

Retiré à Sèvres

Sa résidence à Sèvres, où il s’installe pour profiter d’un cadre tranquille et raffiné, est un autre aspect de son héritage. Le bâtiment principal, à peine modifié par la surélévation de ses extrémités latérales, existe toujours au n°26 de la rue Troyon, et abrite aujourd’hui le collège arménien Samuel Moorat.
Désormais, le baron se consacre à l’Art et participe également à la production artistique de la Manufacture de Sèvres. Ses gravures représentant des paysages de Sèvres, de Meudon ou de Saint-Cloud sont des témoignages uniques des bords de Seine du début du XIXe siècle. Le vieux pont de Sèvres est un des sujets les plus représentés.
Décédé en 1824 à Sèvres, le baron Bacler d’Albe laisse un héritage impressionnant. Son travail en cartographie, combiné à son talent artistique, font de lui une figure incontournable de son époque. Redécouvrir ses œuvres aujourd’hui, dont certaines sont conservées aux Archives municipales de la Ville de Sèvres, c’est redonner vie à un pan essentiel de l’histoire du début du XIXe siècle.

Les Conteurs de Sèvres fêtent leurs 30 ans

Il n’y a pas que dans les livres que l’on peut vivre de belles histoires. La preuve avec celle des Conteurs de Sèvres. Le 12 octobre cette association vient de fêter ses trente ans d’existence. Si son histoire est assez originale (voir encadré), en 2024, l’association peut se targuer d’être toujours très active.

Une association qui s’adresse à tous

Fort de ses 32 conteurs permanents, Les Conteurs de Sèvres comptent plus de quarante adhérents et se produisent très souvent lors de tous types d’événements. À commencer par des interventions régulières dans certains établissements de la ville. Ainsi, des contes pour les jeunes sont proposés un samedi par mois à la médiathèque de Sèvres. Et ce n’est pas tout puisque Les Conteurs de Sèvres interviennent régulièrement gracieusement dans les écoles, crèches, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ainsi qu’au collège et au lycée de Sèvres. Sur demande, l’association propose aussi ses services aux différentes associations sévriennes. Chaque année Les Conteurs de Sèvres organisent La fête du conte, une soirée contée pour les familles. La prochaine aura lieu en 2025. À chaque fois les recettes de cet événement payant sont redistribuées à une association caritative de Sèvres. Cette année, Les Conteurs de Sèvres ont pu récolter 615 euros au profit du Secours Populaire. Autre exemple, en 2019, ils ont donné de l’argent au conseil communal des jeunes pour l’aider à financer sa journée à la mer pour les familles sévriennes défavorisées.

S’améliorer sans cesse

Pour passionner les différents publics, Les Conteurs de Sèvres se forment de manière continue. Une fois par mois « L’atelier du lundi » qui se déroule à la Maison des associations de Sèvres permet de travailler sur un thème défini. Plusieurs fois dans l’année, des conteurs formateurs dispensent leurs conseils pendant deux journées complètes et les Conteurs de l’association se retrouvent souvent pour travailler ensemble les contes de chacun.
« Nous n’avons pas de livre car nous ne sommes pas là pour lire, mais pour transmettre oralement car c’est ainsi que le conte existe depuis la nuit des temps. Nous ne créons pas les contes mais nous nous inspirons des trames de récits existants pour les habiller à notre façon. Ainsi un conte ne sera jamais raconté de la même manière car cela variera en fonction de l’instant que nous vivons » explique Sonia Bohelay, la trésorière de l’association. Sans cesse à la recherche de nouveaux talents, elle confie :
« nous proposons aussi aux personnes intéressées de participer à une initiation qui se déroule un après-midi par mois. Celle-ci permet de travailler sur le conte et ses techniques. Les personnes peuvent ensuite assister à une ou plusieurs de nos interventions et nous rejoindre si elles le souhaitent. Il est encore possible de s’inscrire jusqu’à mi-novembre en sachant que cela demande une assiduité et un certain travail sur son temps libre ».

La grande histoire des Conteurs

Née en 1994 de la rencontre de plusieurs Sévriens qui avaient bénéficié de la formation gratuite au conte mise en place par l’ancien maire de Sèvres François Kosciusko-Morizet, l’association Les Conteurs de Sèvres s’est bien développée depuis. Marquée par des bénévoles comme Hélène Vermeulin ou Denise Benaquin, l’association sévrienne s’est aussi faite apprécier grâce à la création du Festival Graines de Conteurs, à ses interventions à la Maison de la Colline qui accueille des personnes défavorisées et à sa fête du conte.

Le poney-club Brimborion, pépinière de champions

Si la majorité des Sévriens ont entendu parler du poney club Brimborion, ils sont moins nombreux à connaître ses caractéristiques marquées par un état d’esprit particulier.
« Nous avons un savoir-faire lié à plus de 50 ans d’expérience. Nous détestons le poney mobylette qui consiste à monter sur un poney déjà sellé et à le laisser après une heure. Nous tenons à ce que les enfants soient vraiment au contact des animaux » confie passionné Philippe Audigé, le président du directoire de la coopérative de Brimborion SCIC.

Faire découvrir les joies de l’équitation à tous les jeunes

Situé sur un terrain arboré de quatre hectares, le club accueille actuellement 1 200 cavaliers par semaine. Ceux-ci sont soit des particuliers, soit des enfants des écoles des environs, soit des enfants défavorisés ou handicapés venant d’instituts médico-éducatifs ou d’instituts médico-pédagogiques. En dehors des leçons classiques, pour permettre à tout le monde de s’initier ou de se perfectionner à l’équitation, le poney-club Brimborion organise aussi des stages à thèmes à la journée ou à la semaine à chaque vacances scolaires. Pendant ces périodes les enfants sont répartis par créneaux d’âges de 4 à 6 ans, de 7 à 10 ans et de 10 à 14 ans. Tout au long de l’année le poney club organise aussi des fêtes d’anniversaires pour les enfants, des petites randonnées et des jeux découverte. « Nous sommes sans arrêt en train de nous creuser la tête pour améliorer notre projet éducatif dans lequel le poney devient un compagnon d’apprentissage de la vie. Nous avons aussi à cœur de permettre à nos cavaliers de découvrir d’autres choses. Chaque année en février nous allons en Camargue. À Pâques nous les emmenons à l’hippodrome de Deauville pour contribuer à leur apprentissage de la vie et de la nature. C’est aussi important qu’ils comprennent le langage et les émotions des poneys » explique Philippe Audigé.

Un lieu historique

D’après sa direction, l’endroit où est implanté le poney club appartenait à la marquise de Pompadour au XVIIIe siècle. En 1970 Jean Laban décide de créer le premier poney club en milieu urbain et de l’installer sur la colline de Brimborion. C’est ainsi que le centre équestre voit le jour le 15 septembre 1970. Depuis il a connu de nombreux événements. Au milieu des années 80 il y a même eu une manifestation avec un défilé de poneys dans Sèvres car le club risquait de ne pas pouvoir rester dans ce lieu auquel il est attaché.

Une success-story

Après cette période compliquée le poney-club brimborion s’est étendu. À tel point qu’il a depuis ouvert le poney-club Montéclin à Bièvres, le centre équestre Vilvert à Jouy-en-Josas, le haras d’Oakland près de Senonches et depuis septembre le poney-club de Rueil-Malmaison. De quoi ravir les Sévriens qui souhaiteraient s’initier ou se perfectionner à l’équitation.

Le palmarès 2024
  • Médaille d’argent CSO poney A élite, en équipe :
    Audrey GARANDEAU, Agathe Denis, Louise Aimée Arnaud, Jayson brion balzarotti
  • CCE poney A élite, en équipe :
    • Médaille d’or
      Eileen spatafora, Amandine gour, Victoria queune,
      Flore leliÈvre audemard
    • Médaille de bronze
      Amandine wojciekowski, Faustine druetti, Raphaëlle morel,
      Giulia nardoni
  • Médaille d’or Hunter club poney 2 cadet et +, en équipe :
    Louise Stefanov, Lou Nahmias, Enora Lespagnol Guignard,
    Roxane Karam Primot
  • Médaille d’argent en CCE poney A 1, en équipe :
    Philippine Durand, Jeanne Karam Primot, Rose Lecomte,
    Garance Balland
  • Médaille d’argent en CCE poney 2 D Minime 2 et + Excellence
    Faustine SOULEZ

Renseignements :

Brimbo équitation
21, avenue de la Division Leclerc 01 46 26 31 20
https://www.brimborion.org/

Le Musée de Céramique souffle ses 200 bougies avec l’exposition Merveilles! et une inauguration à couper le souffle

Le 10 octobre 2024, le Musée de Céramique de Sèvres a célébré ses 200 ans avec une soirée d’inauguration qui a donné le coup d’envoi de l’exposition Merveilles!.
L’exposition, conçue en dix sections thématiques, a permis aux invités de découvrir 500 œuvres issues des collections du musée, certaines dévoilées pour la première fois au public. Les sections les plus remarquées incluent :

  • Le Cabinet du Savant, où les invités ont admiré des objets historiques retraçant les débuts de la collection, notamment des pièces du XVIIIe siècle produites par la Manufacture de Sèvres.
  • La Vie en Rose, consacrée à la céramique européenne du XVIIIe siècle, mettant en avant la couleur rose, précieuse et rare à l’époque.
  • Le Pouvoir des Fleurs, qui présente une profusion de motifs floraux, rappelant l’importance de la nature dans l’histoire de la céramique.

Anaïs Boucher, commissaire générale de l’exposition, a également souligné la particularité de l’événement : « Nous voulions apporter de la joie et de l’inédit au public. En nous concentrant sur les collections conservées dans les réserves, souvent jamais ou rarement exposées, nous avons imposé une contrainte créative, comme lorsque l’on écrit un poème. Cela nous a permis de redécouvrir ces œuvres sous un nouvel angle ».

Une performance artistique marquante : Feu Brongniart

La soirée a également été marquée par la performance artistique “Feu Brongniart”, réalisée par le duo Bachelot-Caron. Cet hommage à Alexandre Brongniart, directeur de la Manufacture au XIXe siècle et fondateur du musée, s’est déroulé dans l’atelier du grand coulage de la Manufacture.
S’inspirant des collections du musée, la performance a offert une dimension contemporaine à l’événement, en mêlant passé et présent à la tradition céramique française.

Pourquoi visiter Merveilles! ?

L’exposition Merveilles! propose un voyage à travers deux millénaires de création, révélant des œuvres qui témoignent de l’évolution de cet art à travers les âges. Chaque objet raconte une histoire unique, entre tradition et modernité, montrant la virtuosité des artisans qui ont façonné cet art.
Comme l’a rappelé René-Jacques Meyer, directeur général de la Cité de la céramique – Sèvres et Limoges : « N’oublions jamais que la céramique, c’est fantastique ! »

Un rendez-vous à ne pas manquer !

L’exposition Merveilles! est ouverte jusqu’au 10 mars 2025. Venez découvrir ces trésors exceptionnels et profitez des visites guidées et ateliers créatifs pour explorer l’art céramique sous tous ses angles. Ne manquez pas cette occasion unique !

Renseignements :

Exposition Merveilles!
Jusqu’au 10 mars 2025
Musée de Céramique, Sèvres

Les figurines racontent l’histoire au Sel

La 43e compétition internationale de figurines historiques et fantastiques se tient les samedi 30 novembre et dimanche
1er décembre au Sel. Elle est organisée par l’association Les amis de la figurine et de l’histoire. Venez découvrir ce savoir-faire de passionnés qui se disputeront trois trophées :
le trophée de la Seconde Guerre Mondiale, organisé dans le cadre du 80e anniversaire du débarquement et de la libération de Sèvres, le trophée Cyrille Conrad, parrainé par Les enfants de l’Aigle et le trophée Pirates, parrainé par Nautilus Miniatures.

Renseignements :

XXXXIIIe Compétition internationale de figurines historiques et fantastiques
Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre
Rotonde du Sel
47, Grande Rue

L’animal est l’avenir de l’homme, par Georges Pagès

Par la peinture, Georges Pagès, médecin généraliste à Sèvres, veut alerter sur les dangers que l’évolution de nos sociétés fait peser sur la plupart des espèces. De la déforestation, qui réduit de façon continue les espaces naturels, aux pollutions, qui déstructurent la chaîne alimentaire, les activités humaines font bien souvent fi de la survie des animaux. Le peintre livre dans ses œuvres un témoignage puissant de la souffrance animale, porté par une technique de peinture à l’huile photo-réaliste qui brouille les lignes entre œuvre d’art et reportage. Le spectateur croise ainsi des regards en miroir qui l’interpellent sur la fragilité des écosystèmes et des équilibres du vivant, dont il fait partie. L’exposition est ponctuée de citations inspirantes issues des mondes de la science, de la politique, de la littérature.

Renseignements :

Exposition Georges Pagès « L’animal est l’avenir de l’homme »
Du 7 au 30 novembre à la Mezzanine (Hôtel de ville)
54, Grande rue
Vernissage le jeudi 7 novembre à 18h30

Permanence numérique les vendredis matin

L’Espace seniors, en partenariat avec le prestataire Destination Multimédia, propose une permanence numérique tous les vendredis matin de 9h30 à 12h30, sur rendez-vous à l’Hôtel de ville.
Pendant cette matinée, le conseiller vous reçoit individuellement pendant 30 minutes. Prise en main d’une tablette ou d’un ordinateur, création et utilisation d’une boîte mail, gestion de dossier, document ou photos, découverte de sites administratifs, les seniors peuvent poser toutes les questions nécessaires et ainsi bénéficier d’une aide et d’explications. Chacun peut progresser à son propre rythme, éliminant ainsi toute appréhension envers la technologie.
Les seniors acquièrent des compétences qui non seulement vont renforcer leur confiance, mais qui vont aussi leur permettre de rester connectés avec leurs proches et la communauté.

Renseignements :
Espace seniors
Hôtel de ville – 54, Grande Rue
Tél. 01 41 14 11 36