La ville s’implique dans le développement durable et la sobriété énergétique. Dans ce cadre, un appel à candidatures a été lancé pour recruter des volontaires formés à transmettre les bonnes pratiques à leurs collègues.
Ces éco-ambassadeurs suivront régulièrement des formations pour être sensibilisés et acquérir les connaissances sur les éco-gestes et pratiques. Ils seront chargés de les transmettre à leurs collègues.
La première formation « atelier 2 Tonnes » a porté sur la réduction de notre empreinte carbone et s’est tenue le 28 septembre dernier de 9h30 à 12h30 au salon Saint-Omer.
Découvrez les visages de nos éco-ambassadeurs à travers ces quelques portraits. A noter que le recrutement est toujours en cours, alors si vous souhaitez intégrer le réseau des éco-ambassadeurs, il n’est jamais trop tard !
Sandra Bonnet
Gestionnaire carrière,
direction des relations humaines
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? C’est une personne qui a envie de relayer aux autres des informations sur les économies d’énergie à d’autres personnes.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? J’essaie de faire attention à plein de petites choses qui permettent d’économiser et améliorer son bien-être. Ça m’a parlé… A la maison, mes filles sont sensibilisées à l’écosystème, aux écogestes… J’apprécie aussi les ateliers du potager. Ce qui me plait, c’est de relayer ces petits gestes dans mon service. Je me suis alors demandée « pourquoi pas moi ? ».
Pratiques-tu des écogestes au quotidien ? Dans le service, on a déjà des rituels comme débrancher les appareils, éteindre les écrans sur la pause de midi… A la maison, c’est un peu pareil : on éteint les lumières, on en gaspille pas l’eau, on fait le tri… Ce n’est pas énorme mais ce sont des gestes que je connais parfaitement et que je fais quotidiennement. Aujourd’hui, j’ai envie de mieux faire et d’en savoir un peu plus.
Que souhaites tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Relayer des infos que l’on ne connaissait pas, apprendre de nouveaux écogestes à mes collègues… J’attends un accompagnement pour pouvoir partager ces écogestes, j’attends ces formations avec impatience.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Depuis quelques temps, nous avons constaté la mise en place du compostage ou des poubelles de biodéchets. Je suis impatience d’en connaître encore plus.
Quentin Mane
Instructeur du droit des sols,
service de l’urbanisme
![](https://www.sevres.fr/app/uploads/2023/09/mane_img_0779-392x360.jpg)
Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? C’est un peu flou… Je dirais que c’est un pionnier, un guide qui dans chaque service, va inviter ses collègues (voire des administrés peut-être, à voir) à entreprendre et mettre en place des démarches plus écoresponsables, plus respectueuses des énergies… C’est une personne qui mettra en place des actions concrètes pour le développement durable.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? De base, j’ai un peu la fibre écolo, cela me tient à cœur. Tout ce qui tourne de près ou de loin à la transition écologique, doit avoir un impact également au travail. Je trouve qu’on utilise beaucoup trop de papier au service urbanisme en raison des dossiers que l’on imprime chaque jour, sans compter le bilan carbone de nos envois… Il y a du gâchis, c’est aberrant… J’espère que l’on aura des astuces lors des formations proposées pour mettre en place de nouvelles actions et travailler dans le respect de l’environnement.
Pratiques-tu des écogestes au quotidien ? Ma génération (j’ai 25 ans) a été bercée par les questions écologiques dès l’école : faire attention à l’empreinte carbone, au gâchis… « c’est du blabla… après il faut des actions concrètes ». Dans ma vie personnelle, j’évite le plus possible de prendre l’avion, je prends les transports en commun, la voiture… par contre je ne fais beaucoup le tri des déchets, je n’arrive pas trop à m’y mettre. Au bureau, j’ai envie que l’on réduise les impressions papier, je ne mets pas la clim quand je suis seul, et j’ai un plaid pour l’hiver lorsque qu’il n’y a pas de public pour limiter le chauffage. Je pourrai en faire plus, il y a plein de choses que je pourrai apprendre…
Que souhaites-tu apporter en tant qu’écoambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Je souhaite devenir un vrai tyran de l’écogeste ! Plus sérieusement, j’espère que cela va m’apporter beaucoup de données, surtout quantitatives, afin de nourrir mon discours et l’étayer, informer mes collègues, éduquer, discuter autour de ces sujets plutôt que simplement imposer des écogestes. J’espère que l’on apprendra beaucoup de choses.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Je suis un fervent défenseur de la dématérialisation, même si la solution n’est pas parfaite car elle a aussi son empreinte carbone. Il nous faudrait utiliser les solutions existantes pour économiser le papier, travailler sans avoir tout à imprimer, pas le « tout démat’ » mais utiliser les outils déjà à notre disposition pour avoir une gestion plus cohérente des dossiers. Et puis, continuer à travailler sur les économies d’énergie, avec pourquoi pas le port du col roulé… (rires)
Emmanuelle Sele
(Directrice adjointe – crèche du Moulin)
Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Pour moi ambassadeur, c’est représentant d’un lieu, la crèche.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? C’est Aurore qui m’a parlé de cet appel. Effectivement, l’écologie m’intéresse, je trouve que c’est important. À la crèche, nous ne sommes pas vraiment sensibilisés. Pourtant, il y aurait de nombreux projets à mettre en place. Si c’est insufflé par la mairie, cela aura plus de poids, j’espère que cela portera ses fruits.
Pratiques-tu des éco-gestes au bureau ou chez toi ? Alors chez moi, je fais le tri, j’ai un bac a compost, j’essaie de faire attention à l’énergie, je récupère les eaux de lavage des légumes pour arroser mes plantes, je marche ou j’utilise les transports, je n’utilise plus de bouteilles en plastique et réduit au possible le plastique. À la crèche, j’évite d’imprimer ou photocopier à outrance, j’éteins les lumières, même si elles sont vite rallumées.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ?
Je verrai selon les formations proposées. J’aimerai pouvoir valoriser les déchets à la crèche, car ici clairement il y a un problème de poubelle, nous n‘avons pas assez de bacs jaunes pour les papiers, les cartons… Elles sont vite remplies et un seul passage par semaine, ce n’est pas suffisant. Certains cartons finissent dans les poubelles classiques faute de place et c’est bien dommage lorsqu’on fait le tri. Nous avons aussi les déchets organiques de la cuisine telles que les épluchures des légumes.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Il nous faudrait un composteur que l’on placerait dans notre petit espace vert, on pourrait ensuite les mettre dans nos plantations, faire le tri des papiers, il y a aussi les couches en crèche qui restent un vrai problème… On avait pensé aux couches lavables, mais c’est une véritable réorganisation… c’est un projet de ville, plus qu’un projet de crèche.
Coralie Alonzo
agent des services financiers,
service dépenses et recettes ![](https://www.sevres.fr/app/uploads/2023/09/alonzo_0814-392x360.jpg)
Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? C’est une personne qui promeut les bonnes pratiques en terme d’écogeste.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Pour avoir une mission au sein de la mairie en plus de mes missions ordinaires, pour changer d’univers et pour participer à mon niveau, à la réduction de l’empreinte carbone…
Pratiques-tu des écogestes au quotidien ? J’éteins systématiquement les lumières dans les couloirs de la mairie, même si elles sont rallumées. Chez moi, je fais également le tri sélectif, je ne laisse pas couler l’eau. Je n’utilise que mon vélo pour venir en mairie peu importe le temps, je n’ai jamais pris la voiture pour venir au travail depuis mon arrivée à Sèvres en 2018… cela permet également de faire des économies.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Promouvoir les bonnes pratiques, moins imprimer, inciter les gens au maximum à réduire tout ce qui peut coûter en électricité ici, et chez eux s’ils le veulent.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Mettre des minuteurs en terme d’éclairage dans les couloirs de la mairie. On utilise beaucoup de papier, ce serait bien d’imprimer le strict nécessaire et d’avoir un archivage électronique pour éviter ces impressions uniquement faites pour mandater et archiver…
Myriam Arfaoui
agent social principal – crèche Aurore-Gévelot
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Je ne sais pas en fait – je pense que c’est lié à l’écologie… Je suppose que c’est pour faire attention à l’utilisation de la lumière sur la structure, des choses de cet ordre…
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? J’ai vu la note affichée dans la salle de pause par ma directrice. J’aime bien évoluer et voir un peu de tout. Et personnellement, je me suis dis que cela ferait un petit plus. Et c’est vrai que l’écologie c’est important maintenant, avoir plein de petites formations sur le sujet je trouve cela intéressant… alors je me suis dis pourquoi pas.
Pratiques-tu des écogestes au bureau ou chez toi ? À la crèche, c’est toujours moi qui éteins les lumières… Mis à part cela, nous n’avons rien mis en place. À la maison je fais le tri, je fais attention aux lumières, à ma consommation d’eau et celle de mes ados… Je profite également des jardins partagés des cent Gardes. J’ai la main verte, j’aime les plantes.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ta structure, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Pousser les collègues à faite plus attention à la consommation électrique, faire du compost – pour le moment c’est Christelle notre cuisinière qui s’en occupe. Après ça dépend aussi, peut-être qu’avec les formations je vais apprendre de nouvelles choses et je pourrai les mettre en place à la crèche. J’attends beaucoup de la formation.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Ce serait de pouvoir faire vraiment ce que l’on propose, avec l’accord des directions. Leur donner des idées, et puis après les mettre en place et les appliquer. Les propos doivent être suivi d’actes. C’est ce que l’on fait déjà dans les gymnases où je travaille le dimanche (avec Benjamin et Misha)… Si tout le monde fait un geste, nous pourrions constater des baisses de consommation sur les factures.
Alexandra La Rocca
Directrice adjointe de l’esc@le
Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Je pense que c’est pour être garant d’un espace de travail eco-friendly, et que tu fasses participer tes collègues à l’effort.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? C’était une volonté de ma part, et en parlant dans notre équipe, les autres ne voulaient pas trop se positionner, alors je me suis portée candidate tout naturellement.
Pratiques-tu des écogestes au bureau ou chez toi ? J’éteins la lumière dès que je sors d’une pièce, je fais attention à ne pas faire couler l’eau inutilement… En fait, je fais des gestes qui me paraissent anodins.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? À l’escale, on est déjà un peu respectueux de tout ça… on éteint les lumières, on évite d’utiliser les ventilateurs. J’attends de voir les formations…
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? J’envisagerai des travaux d’isolation thermiques, des baies vitrées qui chauffent les bâtiments, je mettrais en place à la mairie des stores en lieu et place des stores jaunes… Il serait bien également de mettre en place des luminaires LED, des capteurs de présence pour les lumières… On pourrait également imaginer mettre en place des marchés en circuit-court.
Audraline ZONDO
Juriste commande publique
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? C’est une personne référente en termes de gestes écologiques, quelqu’un qui va orienter, conseiller, accompagner en cas de besoin, répondre aux questions de ses collègues sur des sujets environnementaux, qui nous concernent tous.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? J’ai été approchée par Julie Chenini, qui m’a gentiment proposée d’être un relais sur le développement durable… Je trouvais que ça pouvait être chouette de participer à ce sujet et de faire de mon mieux pour l’environnement.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Chez moi, je limite tout ce qui est plastique… Il y a 5 ans je ne buvais que de l’eau en bouteille car le calcaire de l’eau me rend malade… Depuis un an, j’essaie de boire seulement l’eau du robinet, j’ai acheté une carafe filtrante. J’utilise moins de produits chimiques, j’achète des fruits et légumes locaux, je fais le tri… Je viens à vélo électrique depuis chez moi (Asnières), je fais mes propres shampoings à base de produits naturels, j’allume très peu les lumières, celles qu’il me faut. Au bureau, je trie également.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’écoambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? J’attends les formations… elles me permettront de voir ce que je peux apporter à mes collègues et dans quelle mesure. Pour le moment, je ne sais pas encore quelles sont les pistes à creuser, je pense que ça va concerner le gaspillage alimentaire, etc…
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? Le potager c’est une bonne chose, on cultive des fruits et légumes de saison, il faut continuer… Il faudrait aussi que les agents situés sur les sites municipaux extérieurs, y accèdent pour la cueillette. On pourrait imaginer faire des conserves avec les légumes et fruits qui ne sont pas récoltés ?
Pierre Buick
Chargé du marché de restauration scolaire
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Ça m’évoque écologie – et ambassadeur : mettre en avant avec diplomatie tout ce qui est écolo.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Ça s’est fait un peu naturellement, j’ai l’habitude de participer aux ateliers du jardin potager… ensuite avec la mise en place du compost, on nous a expliqué en quoi ça consistait. A la mise en place des « bio seaux », on m’a chargé de sa gestion au sein du service. Cela a été logique pour tout le monde que je devienne l’éco-ambassadeur du service.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Je fais le compostage à la maison, j’ai du coup réduit de 2/3 mes poubelles. J’ai trouvé un système de consigne avec réutilisation des bouteilles en verre… c’est une petite société qui récupère les bouteilles et bocaux consommés et vous livre directement d’autres bouteilles à domicile. Ils sont en train d’étendre leur service à toute l’Île-de-France. Je crois que les gens n’ont pas besoin que l’on leur dicte leur conduite, il faut leur proposer des choses et cela viendra naturellement. Il ne faut pas une écologie punitive, ça ne doit pas se faire au détriment de ce que les gens ont l’habitude de faire… Chacun y viendra, c’est une question de bon sens, tout le monde voit bien qu’il y a un dérèglement climatique…
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? J’imagine qu’on va nous donner des billes, qu’on va y aller par étape. Ce sera l’occasion d’échanger avec les collègues du service… Si j’apprends de nouvelles choses, je serai content de les relayer… Je pense que les collègues retiendront plus facilement et naturellement des gestes du quotidien. Et puis, on pourra faire remonter ce qui ne va pas dans les services.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écologique ? Il y aurait des choses à améliorer dans les bâtiments, mais il me semble que cela est pris en compte déjà, comme le remplacement des néons par des LED. Il faudrait des portes thermiques chez nous, une meilleure isolation de la mairie. Ces efforts montrent l’implication de la ville et je crois que cela motiverait les agents à agir aussi à leur niveau.
Anne-Sophie Gagneux-Soumaoro
(adjointe au directeur de la DSAP)
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? C’est une personne qui va mener des projets comme par exemple limiter la consommation d’énergie, protéger la biodiversité ou trier les déchets.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Parce que je trouve cela très important, on pourrait mettre en place des projets… Être éco-ambassadeur permettra d’échanger avec les collègues, de proposer des projets transversaux.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Au bureau à part le tri, non… hélas ici à l’état-civil, on a un seul interrupteur pour tout le service… A la maison je fais le tri, j’éteins la lumière quand je quitte une pièce, je ne laisse pas couler l’eau… Ce sont des gestes basiques mais qui sont importants.
Que souhaites-tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Avant la formation je voudrais faire un point avec mes collègues, pour recenser ce qui pourrait être amélioré à l’échelle de notre service. Le plus gros problème ça reste avec les lumières ici… et travailler sur le tri des déchets qui peut encore être amélioré dans le service.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? J’essaierai de développer la dématérialisation… dans notre travail, ce qui permettrait d’économiser la consommation de papier et de baisser le coût financier. Cela serait un projet important pour notre direction.
Alain Pouget
Gardien de la crèche Aurore
et du centre d’accueil Gévelot
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Pour moi, c’est être le représentant écolo des collègues.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? À mon niveau, je trouve qu’actuellement y a trop de gâchis, concernant la nourriture, la consommation électrique, l’habillement… Je pense qu’il y a beaucoup de choses à faire justement : apprendre comment recycler, comment mieux acheter, ou encore comment améliorer son quotidien en faisant des économies.
Pratiques-tu des éco-gestes au bureau et chez toi ? Ah oui tout le temps, beaucoup même… Par exemple, sur l’accueil de loisirs, vu qu’il n’y a personne, je n’allume jamais la lumière le matin. Je fais attention à l’eau, on essaie de sensibiliser les animateurs à ce sujet. À la maison c’est pareil, on fait attention à la consommation électrique, on fabrique le compost, on fait le tri… On essaie d’acheter les vêtements dont on a réellement besoin, et pas par simple plaisir. On achète en 2e main, mais on n’achète pas pour acheter… On consomme juste ce dont on a besoin.
Que souhaites tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? Je souhaite leur montrer qu’avec des petits gestes, on peut faire bouger les lignes.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? Déjà, j’aimerais bien que nous ayons un récupérateur d’eau, il servirait à arroser les nombreuses plantations que nous avons à Gévelot. Il serait intéressant également de mettre en place des chasses d’eau automatiques avec capteurs dans les toilettes des enfants. D’ailleurs, on fait actuellement un test dans les toilettes des garçons avec la cellule de présence. J’ai plein d’idées, mais il faut pouvoir les mettre en place.
Marie-Lise Dufraisse
Chargée de la gestion des salles – vie associative
Direction des relations publiques et équipements
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Ça m’évoque une conscience individuelle qui pourrait prendre la forme d’une conscience collective. L’objectif est de avec certains gestes, on peut passer à une conscience plus collective pour prendre réellement en compte les problèmes et agir en ayant des actions simples mais pleines de bon sens, pour essayer de préserver un peu plus les ressources, la planète, le bien-être et l’avenir.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Au début, on s’est tous renvoyé la balle dans le service. Julie Chenini m’a sollicitée plusieurs fois et j’ai finalement accepté parce que je pense que je peux apporter quelque chose. C’est intéressant de motiver, de fédérer et de participer à une mission essentielle.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Ici… je peste quand je descends et que je vois les lumières allumées dans les couloirs en pleine journée… Je passe mon temps à les éteindre. Chez moi, je fais du compostage, je jardine, je trie, je fais attention à mes consommations d’eau et d’électricité, j’adopte des gestes qui sont préconisés par tous, des gestes de bon sens qui sont en cohérence avec ce que je dis et ce que je fais.
Que souhaites tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? À vrai dire… cela va surtout dépendre de ces formations… Si c’est pour participer au bien-être de tous et améliorer nos fonctionnements, je dis oui, mais précisément je ne peux pas dire quoi.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? Limiter l’usage des mails en arrêtant de multiplier les boites, supprimer les grosses signatures de mail avec image car cela consomme énormément en data, et donc en énergie, limiter les impressions… Éteindre les lumières quand on n’en a pas besoin, relayer des infos, des pratiques. Et continuer ce que Julie a initié et mis en place, essayer de le faire perdurer… S’occuper du potager par exemple. On arrivera peut-être réellement à changer quelque chose, même s’il y a déjà des choses en route…
Emmanuelle Pecquenard
agent social en puériculture – crèche Beauregard
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? Cela m’évoque « être un modèle écologique », montrer, proposer, accompagner ses collègues vers les économies d’énergies que l’on peut appliquer sur notre terrain professionnel… Je pense au mot « responsabilité » face au dérèglement que l’on voit, et qui n’ira pas en s’améliorant si on n’y participe pas tous à notre échelle.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Cette cause me touche personnellement. La terre est belle… Quand je vois les dérèglements climatiques : la fonte des glaces, les incendies, les températures très chaudes, la déforestation… qu’est-ce que ça va être demain… Il faut qu’on agisse si on veut vraiment un autre monde.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Oui, plus à la maison qu’à la crèche… À la maison je fais ma propre lessive, je lave la vaisselle à la brosse, j’utilise des lingettes réutilisables pour le maquillage, de l’essuie tout réutilisable, des sacs en tissu pour les légumes et pour le pain. J’évite les produits chimiques, je privilégie le vinaigre blanc, les savons solides… je fais attention à l’utilisation de l’eau.
Que souhaites tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? J’aimerai partager tous les gestes qui seront proposés lors de ces formations, les astuces réalisables dans notre métier, en tenant compte des directives d’hygiène et de sécurité. J’aimerai tendre vers une crèche écoresponsable.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? Il existe un label « crèche éco-responsable » avec une charte. Ce serait bien de pouvoir appliquer ce qui est demandé dans cette charte à notre crèche, voire aux autres crèches de la ville ? Ce serait idéal d’aller dans un même sens et une même pratique.
Valentine Scolaro
Graphiste – service communication
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Que t’évoque le terme éco-ambassadeur ? L’échange car nous sommes les ambassadeurs de l’écologie. Nous serons un relais d’informations.
Pourquoi devenir éco-ambassadeur ? Par curiosité, ce sont des sujets qui nous touchent tous. Dès qu’on parle d’avenir, on ne peut pas penser à autre chose qu’à l’écologie. Au service communication, j’ai pu travailler sur des projets liés aux écogestes. Ça m’intéresse de voir comment c’est implémenté et comment cela pourrait changer les choses.
Pratiques-tu des écogestes au bureau et chez toi ? Je n’allume jamais la lumière tant qu’il y a un semblant de lumière. J’utilise les transports en commun pour venir au travail, je ne mets pas le chauffage, je n’en ressens pas forcément le besoin. Il faut dire que nous avons été sensibilisés très tôt, aux écogestes du quotidien, ce sont des choses que l’on fait naturellement. Je fais des efforts pour éviter de gaspiller la nourriture et je ne consomme pas à outrance, j’utilise de la seconde main. J’essaie de faire ma part, en somme.
Que souhaites tu apporter en tant qu’éco-ambassadeur à ton service, notamment suite aux formations qui te sont proposées ? C’est un peu difficile de répondre sans avoir eu les formations. Je dirai que la première chose que je ferai est d’apporter de l’information à mes collègues… Ce sera peut-être amener une autre manière de vivre, quitter certaines habitudes pour en adopter d’autres.
Qu’est-ce-que tu améliorerais dans ton service ou en mairie pour être plus écoresponsable ? Cela fait peu de temps que je suis là, c’est un peu difficile… Il faudrait déjà, dans un premier temps, se poser la question de savoir quels sont les leviers possibles… c’est difficile de proposer une amélioration, si on ne sait pas ce que l’on peut faire. Et puis, il y a des questions d’échelle… Être plus nombreux ferait bouger les choses.