Le dessin du mois d’octobre 2023

La photo du mois d’octobre 2023

Nous avons retenu, sur Instagram, la photo de @travelwithjojo, intitulée Campagne sévrienne.

L’époque des blanchisseries à Sèvres

Si de nos jours chaque foyer dispose de l’eau courante ainsi que d’une machine à laver, ce n’était pas le cas au début du XIXe siècle. Donner son linge à une blanchisserie faisait partie de la vie quotidienne.
Les blanchisseurs ont toujours été prospères dans la région parisienne. En 1900, on en comptait 400 à Boulogne-Billancourt, 100 à Rueil, 60 à Chaville et 55 à Sèvres. Entre 1870 et 1890, les blanchisseurs sévriens étaient même au nombre de 80.
Sèvres disposait des deux conditions nécessaires à l’établissement des blanchisseurs : l’eau et la clientèle. L’eau, abondante à Sèvres est fournie soit par des puits soit par une dérivation de l’eau des fossés de l’ancien château. Au début de la blanchisserie, le Ru de Marivel a joué un rôle non négligeable. Ainsi, plusieurs blanchisseries sont traversées par cette rivière. Mais très vite, le Rû sera comblé et deviendra le rassemblement des eaux usées. Sèvres présente aussi une multitude de fontaines et de sources. Aux fontaines s’adjoignent souvent des lavoirs communaux. On peut ainsi citer les lavoirs de la fontaine Saint-Germain, de la fontaine d’Amour ou le lavoir Gallardon largement fréquentés par les laveuses travaillant pour des repasseuses mais aussi par les ménagères.
La clientèle est aussi nombreuse. Sèvres jouit de sa situation géographique. Entre Paris et Versailles, elle attire une riche clientèle issue des coteaux sévriens mais aussi des maisons bourgeoises de Saint-Cloud. S’ajoute également une clientèle plus modeste constituée des commerçants (barbiers, bouchers, coiffeurs), des ouvriers et des collectivités environnantes (restaurants, hôpitaux).
Les blanchisseries sont de petites entreprises. Elles emploient en moyenne 10 à 30 ouvriers.
À Sèvres, elles se situent autour de trois zones : le bas de Sèvres qui bénéficie de la proximité de la Seine et des bateaux-lavoirs, le centre de Sèvres et la place de Gallardon.

Le métier de blanchisseur jusqu’à 1914

Le métier de blanchisseur est un métier technique qui demande de la pratique. Le linge est d’abord trié : linge de lit d’un côté, linge de corps de l’autre. Les laveuses portent ensuite le linge au lavoir, lieu de socialisation où les chants et les invectives rythment leur quotidien. Dans ces lavoirs, le linge est immergé puis traité avec du savon, ce procédé est nommé l’essangeage.
Après avoir été brossé et essoré au battoir, le linge subit l’étape de l’encuvage. Il est placé dans des containers fait de bois de sapin, de métal ou de ciment et recouvert de « charniers », sorte de draps épais. On y ajoute des cendres et une eau lessiveuse préalablement chauffée dans des chaudières à bois ou à charbon afin de retirer les taches les plus tenaces. Après un rinçage toujours effectué à la main, le linge est mis à sécher. Les coteaux de Sèvres ont été les premiers lieux de séchage du linge mais l’arrivée du chemin de fer vers 1840 a conduit les blanchisseurs à opter pour les greniers, terrasses et pièces chauffées. Dès lors, les blanchisseries se dotent d’un système à clairevoies pour les étendoirs et d’une cheminée pour favoriser le séchage du linge.

Déclin des blanchisseries après la première Guerre mondiale

Dans les années 1860 apparaît à Sèvres où elle fut créée, la
« dégueuleuse », appareil octogonal placé horizontalement avec une légère pente. Le linge parcourt toute la longueur de l’octogone et s’échappe à l’extrémité par une ouverture ; c’est un bon appareil qui a été très employé. Entre 1856 et 1864, une quinzaine de blanchisseries va bénéficier des machines à vapeur pour faire fonctionner leurs équipements ou pomper l’eau. Le personnel est spécialisé, les gestes d’une grande précision. Les hommes sont « chauffeurs », ils s’occupent de surveiller les chaudières, les femmes sont laveuses ou repasseuses. Malgré des conditions de travail pénible, le salaire reste convenable (en 1850, 1 Franc par jour, nourriture incluse et 4 Francs par jour en 1910).
Après la Première Guerre mondiale, le secteur de la blanchisserie va
subir un long déclin. Seules 51 blanchisseries restent à Sèvres en 1918. La main d’œuvre est de plus en plus chère. Chaque foyer a désormais accès à l’eau courante. La clientèle bourgeoise parisienne se détourne progressivement de Sèvres au profit des villes voisines comme Boulogne, Suresnes ou Puteaux qui arrivent à mieux s’adapter aux nouvelles techniques. L’arrivée de la machine à laver et des laveries automatiques aura raison de la profession. De la cinquantaine de blanchisseries en 1945, deux seulement survivront jusqu’au début des années 2000 : les entreprises Gervais, rue des Bois et Lorin au 154-156, Grande Rue.

Prisca Thévenot ou « l’engagement collectif »

Le Sévrien : Après avoir été élue Députée de la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, vous voilà à présent Secrétaire d’état chargée de la jeunesse et du Service National Universel. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs, quel est votre rôle ?
Prisca Thevenot : La volonté aujourd’hui est d’accompagner notre jeunesse à se prendre en main pour être bien ancrée dans notre pays, notre territoire, dans nos villes et qu’elle puisse pleinement prendre sa place. Dès le lendemain de ma nomination au gouvernement, j’ai pris mes baskets et je suis partie sillonner notre belle France (la Courneuve, Annecy, île de la Réunion, Étampes, département de la Creuse). Ces rencontres m’ont permis d’écouter pour mieux comprendre. La jeunesse d’aujourd’hui s’entend sur un point : ils ont le sentiment d’être administrés et non responsabilisés. Nos jeunes veulent être acteurs de leur destin, et ça se comprend. Mon enjeu est donc de leur mettre à disposition tous les outils nécessaires qui leur permettront d’être acteurs de leur destin. Les jeunes sont des acteurs politiques : ils reconnaissent tout ce qui a été fait par le Gouvernement. On veut être dans une démarche de co-construction de l’action publique.

Le Sévrien : La Première ministre Élisabeth Borne a présenté le 21 juin 2023 la feuille de route du Gouvernement pour la jeunesse à l’occasion de la conclusion des Rencontres jeunesse de Matignon. Parmi toutes ces mesures, une concerne le « Pass’sport » avec une réduction de 50 euros pour la pratique de l’activité sportive de leur choix dans plus de 180 000 structures sur tout le territoire pour près de 6,7 millions de jeunes et étudiants boursiers. Pourquoi ne pas ouvrir la possibilité pratique sportive à tous les jeunes ?
Prisca Thevenot : Rappelons que Pass’sports est une aide financière à vocation à offrir aux enfants éloignés physiquement ou financièrement de la sphère sportive. Nous sommes une nation solidaire et l’enjeu est d’être en capacité d’aider collectivement celles et ceux qui en ont le plus besoin. Maintenant, est-ce qu’il faut impérativement ouvrir le Pass’sport à tous les jeunes ? Je ne suis pas si sûre. Dans une circonscription comme la nôtre, bordée d’infrastructures sportives et de forêt, je pense que les jeunes sont pleinement mobilisés pour se saisir de la pratique sportive qui d’ailleurs se développe aussi au sein même des établissements scolaires.

Le Sévrien : La France a un modèle associatif unique. C’est une spécificité tant par son volume, avec pas moins d’1,5 million d’associations sur notre territoire, que par la multiplicité et la diversité des actions qu’elles mènent au service de l’intérêt général. En tant que Secrétaire d’Etat, vous êtes notamment en charge de mettre en œuvre la politique en faveur du développement de la vie associative. Que souhaitez-vous apporter comme mesures ?
Prisca Thevenot : J’étais au Forum des associations à Sèvres pour faire un retour aux associations que j’avais rencontrées l’année dernière, mais aussi pour continuer à écouter et à avancer avec elles. En effet, depuis le moins d’août, depuis ma prise de poste, je rencontre régulièrement les associations sur le territoire. Dans cette optique, j’ai réuni plus de 300 associations au Ministère le 26 septembre pour rendre compte d’un certain nombre de sujets qu’elles m’ont adressé et sur la base desquels nous allons dresser ensemble une feuille de route. Il ne s’agit pas de réécrire l’histoire mais de réfléchir à des pistes d’amélioration.

Le Sévrien : Le SNU, service national universel, s’adresse à tous les jeunes français, garçons et filles entre 15 et 17 ans et a pour objectif d’être « acteur de la citoyenneté ». Pensez-vous que les jeunes soient sensibles à ces termes ?
Prisca Thevenot : Le SNU est très mal connu, et souvent il est caricaturé. Au risque de décevoir, le SNU ce n’est ni l’armée, ni la colo. C’est un moment pendant lequel on apprend à se rappeler qu’on joue dans la même équipe. Et je le dis d’autant plus que nous sommes dans une année olympique et où se déroule en ce moment la coupe du monde de rugby. Je ne vois pas pourquoi chanter la Marseillaise et lever les couleurs devraient être une honte ! Ou alors il faut qu’on s’interroge sur tous les sportifs dans les stades en ce moment, qui font exactement la même chose. Je ne pense pas qu’ils soient en train de se « militariser ». Au contraire, ils se rappellent qu’on a un défi à relever ensemble, peu importe nos origines et notre profil. Le SNU, c’est une aventure collective.

 

Le Sévrien : Il y a un, lors de notre première rencontre, nous vous posions la question suivante « Vous êtes maman de deux enfants. Est-ce que concilier vie de famille et vie politique est facile en tant que femme ? » Aujourd’hui, est-ce toujours le cas ?
Prisca Thevenot : Je crois que je vais vous décevoir. Est-ce que c’est toujours facile, non. Est-ce que c’est impossible, non plus. Est-ce que j’ai à me plaindre ? Encore moins. J’ai choisi en responsabilité. J’impose ma règle. Je veux que les jeunes soient acteurs de leur destin, il faut également que je sois actrice de mon quotidien ! Cet engagement est rendu possible aussi car j’assume qu’il ne soit pas individuel. C’est profondément une histoire d’équipe avec mon cabinet et les militants du quotidien. Comme sur le Forum des associations à Sèvres, mes enfants m’accompagnent et cela devient un moment sympathique pour tous. Cela me permet de passer du temps avec eux en leur faisant partager ce que je vis comme engagement.

L’AVF : place au divertissement et à l’échange !

Connaissez-vous une association qui divertit et intègre à la fois les nouveaux habitants et les plus anciens ?
L’association AVF (Accueil des Villes Françaises) Sèvres-Ville d’Avray, créée il y a plus 50 ans, a pour mission de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants en les aidant, entre autres, à tisser un réseau social. Pour cela, elle organise toute l’année des activités de loisirs.
Mais pas seulement ! « Nous accueillons également les personnes en recherche de lien social, les retraités mais aussi les plus jeunes qui chercheraient à pratiquer des animations variées telles que sorties ou activités culturelles dans une bonne ambiance » explique le président de l’antenne sévrienne, Alain Duvivier.

La plupart des activités se tient dans les salles municipales prêtées par la ville de Sèvres et Ville-d’Avray. L’adhésion à l’année est symbolique, 25 euros pour une personne seule, 37 euros pour un couple. Et le président de compléter : « l’association a également mis en place un partenariat avec le Sel pour bénéficier du tarif abonné sur certains spectacles. Nous proposons aussi à tous les adhérents de se retrouver deux fois par an à l’occasion du buffet de bienvenue en novembre et de la galette des rois en janvier ».

Et si jamais vous souhaitez donner un peu de votre temps pour partager une de vos passions, n’hésitez pas ! L’association est à la recherche de personnes pour prendre en charge de nouvelles animations.

Renseignements :
AVF Sèvres-Ville d’Avray
E-mail : avfsevresvilledavray@gmail.com
Tél. 07 61 44 41 78

ACSY, toujours 20 ans dans sa tête !

Certes, la pratique du yoga a le vent en poupe depuis quelques années, mais la discipline ne fait pas tout dans une association ! La preuve en est avec l’association du club sévrien de yoga (ACSY) qui fête cette année, ses 50 années d’existence. Quelle est la raison de cette longévité ?

Le Sévrien s’est rendu au gymnase des Cent-Gardes à l’occasion d’un cours de yoga ce vendredi. Une vingtaine d’adhérents dont quelques hommes et la présidente de l’association, Ségolène Calais suivait le cours. Parmi eux, Nicolas, 33 ans, qui s’essayait à cette nouvelle discipline : « je viens d’emménager sur Sèvres, et je cherchais une association qui propose du yoga. Je viens donc essayer, et pour l’instant, c’est plutôt chouette ».
Pour la présidente Ségolène Calais, « notre association permet de panacher jusqu’à 3 cours par semaine à n’importe quelle heure et avec n’importe quel professeur. Ce qui permet une certaine liberté pour nos adhérents. Cette pratique propose ainsi une complémentarité entre les enseignements dispensés (yoga, tai-chi ou qi gong), chaque professeur ayant sa personnalité et aussi sa technicité ». Autre avantage de l’association, les adhérents peuvent s’inscrire tout au long de l’année.

À noter que le yoga est avant toute chose, plus qu’une pratique sportive, mais un moment privilégié dédié à soi-même, une parenthèse offerte pour se détendre et créer des moments de sérénité au quotidien. Conséquence positive de la respiration profonde et de la méditation pratiquées en yoga : l’amélioration de la concentration et la disparition des tensions nerveuses.
Envie de rejoindre l’ACSY, il n’y a qu’un pas !

Renseignements :
ACS Yoga
Tél. 01 47 09 95 07 ou 06 78 35 66 19
E-mail: acsyogataichi@gmail.com

Ouverture des candidatures pour la 14e édition du prix Chorus

Lancé en 2010 par le Département des Hauts-de-Seine, le Prix Chorus des Hauts-de-Seine a révélé de nombreux artistes, auteurs-compositeurs et groupes, aujourd’hui reconnus sur les scènes françaises et internationales…
Ce concours revient donc cette année pour sa 14e édition avec quelques changements. Les groupes et artistes de musiques actuelles résidant en France peuvent candidater jusqu’au 14 novembre. À la clé pour le lauréat : un accompagnement personnalisé qui comprend notamment une aide financière au développement de sa carrière d’un montant de 10 000 €.
Cette somme peut contribuer au financement de sessions d’enregistrements, à la production de la tournée de l’artiste, au développement de l’identité graphique de son projet, ou à l’agrandissement de son équipe (attaché de presse, photographe…). Le programme d’accompagnement professionnel s’articule autour d’une résidence à la création à La Seine Musicale ainsi que d’une expertise personnalisée sur la stratégie globale du projet (image, communication, live…).
La sélection de 5 artistes retenue pour le Prix Chorus des Hauts-de-Seine 2024 sera annoncée en février prochain. Les artistes défendront leur musique sur scène, devant un jury de professionnels, pendant le Festival Chorus des Hauts-de-Seine qui aura lieu à La Seine Musicale du 20 mars au 24 mars 2024. Le jury délibérera suite à leurs performances pour désigner le lauréat.

Renseignements sur www.hauts-de-seine.fr

Jeu-concours : la Seine Musicale vous offre 38 places de spectacle !

Place à la nouvelle saison 2023/2024 de La Seine Musicale, 7e saison à s’ouvrir depuis la création de cet équipement culturel emblématique du Département des Hauts-de-Seine, au cœur de la Vallée de la Culture, sur l’île Seguin.
Après une saison 2022/2023 couronnée de succès publics et critiques, des spectateurs au rendez-vous, la programmation artistique célèbre cette saison encore les valeurs fondamentales de création, pluralité et transmission, en encourageant les rencontres et les croisements entre les différentes esthétiques et générations. Des concerts et spectacles d’exception sont proposés pour cette nouvelle édition. Et pour lancer officiellement cette nouvelle saison, La Seine Musicale en partenariat avec la ville de Sèvres vous offre pour l’occasion, des places de spectacle à remporter dans le cadre d’un jeu-concours :

  • Imany – mercredi 18 octobre
    Sans aucun artifice, elle utilise la magie combinée des cordes et de sa voix pour ensorceler les spectateurs et éveiller leurs consciences autour de la puissance du féminin
  • Joshua Redman Group feat – lundi 13 novembre à 20h30
    Figurant parmi les meilleurs saxophonistes du moment, Joshua Redman concentre dans son jeu l’intensité, la beauté du son, l’élégance des phrases et une manière d’engagement qui dénote un profond sentiment d’humanité
  • Prokofiev, Roméo et Juliette – jeudi 16 novembre à 20h30
    Le ballet Roméo et Juliette de Prokofiev restitue le destin tragique des amants de Shakespeare avec un langage évocateur qui alterne les épisodes tendres et grinçants, langoureux et telluriques
  • Vous trouvez ça classique ? Brahms, Danses hongroises – samedi 18 novembre à 19h
    Mathieu Herzog et son orchestre Appassionato vous font découvrir quelques-uns de ces tubes du répertoire symphonique et les secrets de leur « swing » si caractéristique !

Comment remporter vos places ?

Vous souhaitez assister à un des spectacles proposés par La Seine musicale ? Participez au jeu-concours en contactant la Seine musicale et en donnant la bonne réponse à la question suivante…
Quel est le nom de l’artiste dont le visuel se trouve dans le sommaire du guide de la Seine musicale (que vous avez reçu avec le journal) :
a) Arthur Teboul
b) Lambert Wilson
c) Sly Johnson

Vous avez la réponse ?

Envoyez un mail avec la réponse et vos coordonnées à rsvp@laseinemusicale.com avant le 13 octobre.
Vous saurez si vous avez été parmi les gagnants.
Bonne chance !

Parc automobile aux normes ZFE-m : Sèvres en avance

En tant que membre de la Métropole du Grand Paris, la ville de Sèvres est tenue de se conformer aux normes de la ZFE-m (zone à faible émissions-mobilités). Dans cette zone instaurée en 2015 au plan national et adopté en 2019 par la Métropole du Grand Paris, les véhicules les plus polluants, identifiés par leur catégorie de vignette CritAir, sont soumis à des restrictions de circulation en cas de pic de pollution par décision préfectorale (circulation différenciée).
Depuis 2021, certains véhicules sont d’ores et déjà bannis de cette zone de 8 h à 20 h et tout ou partie de la semaine. Ce sont les cas des véhicules non classés et des véhicules classés Crit’Air 5 et Crit’Air 4. Cette interdiction sera élargie aux véhicules Crit’Air 3 le 1er janvier 2025.  À terme, seuls les véhicules électriques (crit’Air vert) pourront circuler dans ces zones.

Une ville en avance sur le calendrier ZFE-m du Grand Paris

Sèvres n’a pas attendu l’apparition de ces normes pour faire la chasse aux véhicules polluants. Dès 2008, avec l’arrivée du nouveau responsable du garage Richard Grudzien, la ville a commencé à moderniser sa flotte automobile. En effet, ce dernier a souhaité changer les véhicules les plus anciens et polluants en proposant un plan de politique d’achat pluriannuel. L’objectif : détenir une flotte plus propre et récente. Cette politique se poursuit encore et permet à Sèvres d’être en avance sur le calendrier imposé par les normes crées par la ZFE-mobilités de la Métropole du Grand Paris. Aujourd’hui, sur les 30 véhicules légers actuellement détenus par la ville de Sèvres (véhicules de service et de fonction), seuls 7 sont encore classés Crit’Air 2, 18 sont en Crit’Air 1 dont 4 hybrides et 5 sont en Crit’Air vert. Il n’y a plus aucun véhicule en Crit’Air 3. L’ambition affichée est de ne disposer que de véhicules Crit’Air 0 d’ici 2030. La politique de remplacement des véhicules est donc poursuivie, malgré des difficultés d’approvisionnement et un coût à la hausse.

Un coût partiellement pris en charge

Les véhicules propres neufs sont de plus en plus coûteux et longs à réceptionner (notamment en raison de la pénurie des semi-conducteurs, induites par la crise du Covid). Cependant, il existe des aides accessibles pour la commune. La Métropole du Grand Paris propose diverses subventions pour financer le changement vers un véhicule électrique, pour les particuliers y résidant ou y travaillant, mais aussi pour les communes concernées, à travers le Fond d’Investissement Métropolitain (FIM). Le service des finances a donc fait une demande de subvention auprès de la Métropole. Le montant de la subvention finalement accordée par le Bureau Métropolitain le 20 juin 2023 est de 51 598 euros, ce qui représente à peu près la moitié de la somme investie dans le changement de véhicules en 2023. Des difficultés d’approvisionnement ont ralenti l’acquisition de véhicules propres, mais cette année deux Renault Clio E-Tech hybride (en photo), classées Crit’Air 1, sont venues remplacer deux véhicules plus anciens.

Accueillir les jeunes Sévriens dans les meilleures conditions

Des écoles rénovées pour la rentrée

La ville de Sèvres fait de la rénovation des écoles une de ses premières priorités. C’est ainsi que pendant l’été 2023, 775 000 euros ont été investis dans des travaux de réfection et de rénovations énergétiques. Ces travaux permettent de répondre et de préserver le confort des élèves et des équipes éducatives, et d’anticiper les effets du changement climatique.

École élémentaire Cotton

  • Réfection totale des sanitaires du 1er étage de l’école
  • Réfection peinture du réfectoire
  • Mise en accessibilité

Montant : 174 000 €

 

École maternelle du Parc Cheviron

  • Réfection totale de cinq classes, de deux dortoirs et de la salle de pause des Atsem : peinture, création de faux plafonds et installation d’éclairage LED
    Montant : 60 000 €

 

École élémentaire des Bruyères

  • Réfection et étanchéité des 2 toitures de l’école élémentaire
    Montant : 179 000 €
  • Réfection du gymnase avec le revêtement des sols et une mise en peinture
    Montant : 55 000 €

 

École maternelle des Bruyères

  • La salle de motricité de l’école maternelle a été
    réaménagée : réfection de la peinture, créations
    de faux plafonds et installation d’éclairage LED
    Montant : 40 000 €
  • Trois classes, le réfectoire et le dortoir ont également
    fait peau neuve : peinture, faux plafonds et installa-
    tion d’éclairage LED
    Montant : 57 000 €
La cour de l’école maternelle Cotton végétalisée

Pour tenir compte du réchauffement climatique en cours et des épisodes caniculaires qui se succèdent, la ville de Sèvres a décidé la transformation progressive de ses cours d’école. L’objectif est simple : les végétaliser et les ombrager.
L’école maternelle Cotton est la première à bénéficier de cette transformation. 60% de son sol est désormais perméable contre 30% auparavant (parterres plantés, prairie rustique, copeaux et pavés à joints engazonnés). Fini le bitume ! Un préau y sera par ailleurs installé durant les vacances de La Toussaint et seize arbres de haute tige y seront plantés (érables, bouleaux, hêtres, châtaigniers, chênes…). La cour de l’école élémentaire Cotton sera réaménagée dans le même esprit à l’été 2024.

Il était une fois… dans nos crèches

Soucieuse de la qualité des conditions d’accueil pour les petites Sévriennes et petits Sévriens, la municipalité met tout en œuvre pour favoriser l’accueil de ces derniers dans les structures de la ville. Cet été, des travaux de réfection ont également été réalisés dans les crèches.

Crèche Gevelot

  • Réfection du hall d’entrée, de la cuisine et des toilettes –
    remplacement de 3 portes vitrées dans la salle du rez-de-
    chaussée et au premier étage – remplacement de la
    clôture extérieure située dans la cour
    Montant : 88 300 €

 

Crèche de la Roseraie

  • Fourniture et pose de luminaires LED avec variateur dans les 4 salles de la crèche – remplacement des vitrages entre salles pour améliorer l’insonorisation
    Montant : 21 300 €

 

Crèche de la Villa Beauregard

  • Réfection totale du dortoir et du réfectoire pour la section des moyens – installation d’une clôture dans le jardin
    Montant : 36 100 €

 

Crèche des Bas-Tillets

  • Réfection peinture, revêtement de sol, création de faux plafonds et mise en place de luminaire LED avec variateur pour la salle d’activité et du couloir – rénovation de l’ancienne salle des assistantes maternelles – pose de fenêtres oscillo-battantes pour une meilleure aération des pièces
    Montant : 78 000 €
La direction de la petite enfance à l’écoute des familles

La demande des parents en matière d’accueil des jeunes enfants s’est considérablement diversifiée ces dernières années, notamment en raison des changements de mode de vie, de l’augmentation du taux d’activité féminine, de la modification des temps de travail ou de l’évolution des situations familiales. La ville de Sèvres y est très attentive et s’attache à répondre aux préoccupations des familles. Depuis le mois de septembre, la direction de la petite enfance se réorganise.
Chaque lundi (de 13h30 à 18h) et mercredi (de 13h30 à 17h30), les parents et futurs parents pourront être reçus par les agents du service petite enfance dans le cadre d’une permanence mise en place à l’Hôtel de ville (bureau à proximité de l’accueil). Cette permanence sera l’occasion de faire le point sur les demandes en cours, de déposer un dossier d’inscription pour une crèche, d’être informé sur les différents modes d’accueil proposés par la ville.
Pour les parents ne pouvant pas se déplacer, une permanence téléphonique est mise en place du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 (tél. 01 41 14 11 39. Le service est également joignable par mail à petite-enfance@ville-sevres.fr ou sur l’Espace familles de la ville.

Des équipements sportifs pour tous

Gymnase des Cents-Gardes

  • Remplacement des stores de la verrière
    Montant : 36 300 €

 

Stade des Fontaines

  • Remplacement de la clôture du parcours de street workout et installation d’un filet pare-ballons
    Montant : 5 500 €

 

Club-house de tennis de Wolfenbüttel

  • Remplacement des convecteurs électriques par des convecteurs à économie d’énergie programmables
    Montant : 8 500 €