Sobriété énergétique – Vidéos

À Sèvres : on agit tous ensemble !
28 septembre 2023 – 1er atelier des éco-ambassadeurs de Sèvres

Thème : « 2 tonnes »
Mot de passe : sevrextra

Être auxiliaire de puériculture à Sèvres

Juin 2023
Mot de passe : sevrextra

Être animateur à Sèvres

Juin 2023
Mot de passe : sevrextra

Le nouvel organigramme

Avril 2023
Mot de passe : sevrextra

Soirée des voeux au personnel – 13 janvier 2023 au Sel

Janvier 2023
Mot de passe : sevrextra

La recette festive : le flan au giraumon

Décembre 2022
Mot de passe : sevrextra

En savoir plus

Le dessin du mois de décembre 2023

Tribunes libres – Décembre 2023

Tribune de la majorité

Pour Noël, achetons à Sèvres !
Une nouvelle fois, le 13 octobre dernier, les commerces sont le cœur vivant de notre ville. Par la clientèle qu’ils génèrent, ils contribuent pour beaucoup à son animation et à son attractivité. Durement éprouvés par l’inflation et la crise économique en cours, nombre d’entre eux jouent leur survie dans ces semaines cruciales qui nous séparent encore de Noël. Pour les aider à traverser cette période, pour les remercier de leur mobilisation quotidienne pour servir au mieux leur clientèle, nous pouvons nous mobiliser à leurs côtés. Ensemble, grâce à nos achats locaux, nos commerces de proximité seront préservés.
Nos temps sont durs. La guerre fait son retour dans le monde et sur notre propre continent. L’inflation renchérit nos vies, le coût de l’énergie augmente. La liste de nos récents renoncements est longue. Face à tous ces bouleversements, la majorité vous invite à une trêve pour quelques semaines. La trêve festive de Noël.

C’est en ce sens que la ville vous propose une fresque lumineuse tous les soirs, de 18h à 22h sur la façade de l’hôtel de ville jusqu’au 25 décembre. La traditionnelle fête des lumières avec ses déambulations lumineuses se tiendra le vendredi 8 décembre à 18h30 à 20h30. De multiples rencontres avec le Père Noël seront organisées pour les enfants de Sèvres : celles des mercredis de décembre, de 17?h à 18?h dans la cour de l’hôtel de ville, celle du samedi 16 décembre au marché Saint-Romain et celle du samedi 23 décembre tout au long de la journée devant les différents commerces de la ville. Pour mieux vous accueillir durant ce mois de décembre, vos commerçants se lancent par ailleurs dans le concours de « la plus belle vitrine de Noël » !

Au milieu de toutes ces activités et pour les plus isolés d’entre nous, les associations sévriennes de solidarité organisent « un repas solidaire » en lien avec la ville et en votre nom à tous. Une centaine de Sévriens sont attendus à ce déjeuner de fête le samedi 16 décembre prochain. De même, parmi les différentes autres actions de solidarité, la ville distribuera dans les semaines à venir un colis de Noël aux personnes âgées sévriennes les plus démunies, sur critère de revenus.

Les fêtes de fin d’année arrivent bientôt, nous vous souhaitons un très joyeux Noël.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Fibre : le grand abandon

Il y a un service qui suscite un réel mécontentement à Sèvres, c’est le raccordement internet par la fibre. Du nord au sud se multiplient les coupures de réseau privant les riverains d’internet et c’est la double peine car il faut continuer à payer l’acces internet malgré l’absence de service. Quand on interroge l’équipe municipale, c’est avec beaucoup de fierté qu’elle nous rappelle le taux de Sévriens desservis mais avec beaucoup de fatalisme qu’elle se lamente sur l’incivilité des opérateurs qui se débranchent mutuellement à chaque nouveau raccordement. N’est-on pas en droit d’exiger plus de nos responsables ? Ne pourrait-on comme la ville de Carrières-sous-Poissy s’en prendre financièrement à l’opérateur de réseau à chaque panne ? Car c’est de lui que dépend la fiabilité des raccordements. Mais cette solution paralyse nos élus. La même majorité au département a en effet vendu en 2017 le réseau public THD Seine de fibre optique sans aucune garantie à Covage qui le revendra en 2021 à Xp Fibre. Une vente qui n’est pas faite pour réinvestir dans de nouvelles installations mais plutôt pour engranger les bénéfices d’un réseau installé. Les fournisseurs d’internet vont donc continuer à relier les clients à partir d’armoires ouvertes et mal entretenues au risque de défaire ce qu’aura fait le précédent operateur. Imagine-t-on Enedis desservir le courant jusqu’au transformateur et laisser les fournisseurs se battre sur le raccordement final ? Evidemment que la charge des derniers mètres à un opérateur public de réseau serait gage de clarté des responsabilités et de qualité. Voila donc le résultat de l’abandon d’un service public en toute discrétion. Bon nombre de mairies ont pourtant compris les mérites des services publics pour la distribution d’eau, d’énergie ou d’internet avec des politiques sobres en investissement et tournées vers le bien commun et pas au profit d’actionnaires.
Notre groupe « Sèvres en transition » connait du changement avec le départ de Lucie Gasber-Add à la suite de son déménagement de Sèvres à Chaville. Nous la remercions chaleureusement pour son investissement. Frédéric Puzin, qui a déjà été élu de 1983 à 2008, lui succède. Il est membre de « Les écologistes » et préside l’association « Val de Seine Vert » agréée protection de l’environnement. Inspecteur de l’éducation nationale honoraire, doyen des inspecteurs de l’éducation nationale de l’académie de Versailles jusqu’en 2019, il est également Commandeur des palmes académiques et a reçu les médailles des villes de Sèvres et de Guyancourt.
Dans un contexte où les conflits armés se multiplient sur la planète, notre équipe adresse ses pensées solidaires à toutes les victimes. Nous vous souhaitons une belle fin d’année.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

En 2021, la municipalité a doté la ville d’un nouveau site Web. Il se révèle décevant à l’usage. Son format est trop large pour les portables. Les recherches sont peu efficaces. Certaines informations sont obsolètes. Il a été pensé comme une vitrine sans faciliter les mises à jour et la communication avec les habitants. On se console avec la page Facebook plus actualisée, mais là, aucune recherche possible. A quand une application sur le téléphone qui soit une source à jour d’information sur la ville, ses services, son actualité, et un lien réel avec les Sévrien(ne)s. Passez de bonnes fêtes. Lisez poursevres.frr

Denis Moron

Gustave Eiffel, le météorologue de Sèvres

Il y a 100 ans, le 27 décembre 1923, s’éteignait Gustave Eiffel à l’âge de 91 ans. Celui qui est connu mondialement pour la Tour qui porte son nom, était aussi un savant, un scientifique et un météorologue. À Sèvres, il ne se rendit pas célèbre pour ses talents de grand bâtisseur, mais pour sa station météorologique qu’il installa dans son château des Bruyères. Cette période de sa vie arrive après les succès de ses constructions complexes et esthétiquement parfaites vont laisser place à une vie plus paisible de savant et de chercheur.

Bâtisseur renommé, Gustave Eiffel ne mettra qu’un peu plus de deux ans pour ériger la Tour Eiffel entre janvier 1887 et mars 1889. Son triomphe à l’Exposition universelle de 1889 est à son paroxysme. Il se voit décerner la Légion d’honneur et on lui confie une autre mission d’importance, la construction des écluses du canal de Panama. Mais la Compagnie du canal de Panama va vite être liée à un gros scandale financier et de corruption. Ferdinand de Lesseps, à la tête du projet, est le premier visé. Le scandale de Panama va aussi éclabousser d’autres hommes politiques et des ingénieurs. Parmi ces personnalités, se trouve Gustave Eiffel. Ce dernier est condamné en première instance à deux ans de prison et 20 000 francs d’amende. Son avocat, Pierre Waldeck-Rousseau réussit à le faire mettre hors de cause. Gustave Eiffel reste toutefois particulièrement marqué par cette affaire et décide en 1890 d’abandonner ses bureaux d’études pour trois domaines scientifiques qui l’intéressent particulièrement : la météorologie, la radiotélégraphie et l’aérodynamique.

C’est à cette époque qu’il s’installera à Sèvres d’abord sur le coteau de Croix-Bosset puis au château des Bruyères qu’il achètera. Le château des Bruyères avait été construit par Alphonse Loubat, maire de Sèvres entre 1854 et 1855, et aussi, inventeur du tramway reliant Paris à Versailles. Il avait fait construire un château dans le quartier des Bruyères. Gustave Eiffel l’acheta en 1890.

La station météorologique de Sèvres

C’est dans son château des Bruyères qu’il va lancer sa nouvelle carrière, faite de recherches appliquées dans le domaine de la résistance de l’air et d’études sur la météorologie, domaines qui s’étaient imposés à lui lors de ses précédents travaux. Cette recherche avait un double but. Tout d’abord, elle devait fournir aux ingénieurs des données physiques fiables pour l’établissement des ouvrages d’art en prenant en compte les perturbations causées par la pression des vents. D’autre part, le bail initial de la Tour Eiffel étant de 20 ans, elle devait ensuite être détruite. Gustave Eiffel réussira à montrer avec ses travaux météorologiques, l’utilité de la Tour Eiffel et assurera ainsi sa postérité. Le château devient un vrai laboratoire de recherches météo lui permettant de multiplier ses essais et ses observations sur les variations du temps.

Gustave Eiffel va bouleverser la façon traditionnelle de mesurer ces variations. D’habitude, pour mesurer les températures d’une journée, d’un mois ou d’une saison, on établissait des températures «moyennes». Pour Gustave Eiffel, ce calcul ne suffisait pas. Pour lui, il ne fallait plus définir les climats par ses moyennes, mais par ses extrêmes. Par exemple, avec les moyennes, New-York et Paris avaient une température similaire, mais en mesurant les extrêmes (température la plus haute du jour et la plus basse de la nuit), Paris avait alors un climat plus doux que celui de New-York. Il observa que les mesures extrêmes fournies par les instruments de mesure traditionnels ne permettaient pas de les rapporter à une heure précise, ce qui posait problème dans sa démonstration.

Gustave Eiffel va faire appel à Jules Richard, un célèbre horloger à la tête de la société Richard Frères. Il va lui confectionner des appareils enregistreurs dotés d’un mouvement d’horlogerie. Jules Richard avait inventé un instrument de mesures, le barographe ou le baromètre-enregistreur. Doté de mesures plus précises, l’appareil séduit Gustave Eiffel qui l’installa dans son château des Bruyères. Il ajouta également une girouette de Richard Frères à 16 directions placée sur le paratonnerre du château. L’ensemble des appareils de mesures météorologiques sont protégés dans différents abris montés sur la vaste pelouse du château des Bruyères. L’un de ces abris deviendra d’ailleurs « l’abri-type de Sèvres».

Gustave Eiffel laisse derrière lui un atlas de la météo

La station météorologique de Sèvres ne fut pas la seule et Gustave Eiffel en installa dans ses autres propriétés comme dans sa villa de Salles à Beaulieu-sur-Mer en 1901, à Vacquey près de Bordeaux en 1902 ou encore à Ploumanac’h, en Bretagne en 1906. Dans ses propriétés, le personnel sédentaire est formé à l’entretien des appareils météorologiques. Ainsi, pour sa station de Sèvres, c’est son chef jardinier, M. Chelles qui a cette charge.

Gustave Eiffel commence ses premiers relevés en décembre 1891. Dans un premier temps, il s’intéresse à la température, l’humidité dans l’air, la vitesse moyenne et la direction du vent. À partir de décembre 1896, il étudiera et mesurera également les divers phénomènes météorologiques (pluie, neige, rosée). La station de Sèvres, était également idéale pour mesurer les brouillards, car elle était située dans ce qui est appelé en météorologie un thalweg. Un thalweg est une zone de creux dépressionnaire.

Grâce à son nouveau système de mesures, Gustave Eiffel, établit des tableaux et des graphiques comparant les températures moyennes avec les extrêmes. On peut ainsi constater que sur la période 1891-1901, c’est vers le 10 janvier qu’il faisait le plus froid à Sèvres avec une température de -11,5 degrés, le 4 janvier 1894. La période la plus chaude se situe, elle, autour du 20 juillet avec une température de 28 degrés, le 20 juillet 1900.

Pendant dix ans, dans son laboratoire de Sèvres, Gustave Eiffel publie ses résultats puis de 1906 à 1912, il édite à son compte, un luxueux atlas météo réunissant les données de 25 stations françaises.

Gustave Eiffel, enrichit par ses grandes réalisations, n’en restait pas moins intéressé par la vie sociale et souhaitait améliorer la vie de ses contemporains. À Sèvres, il installa une salle d’opération dans l’hôpital-hospice et par testament en date du 13 août 1906, il fit don d’une somme de 25 000 francs pour le service de chirurgie, acceptée après sa mort par le Conseil municipal.

Gustave Eiffel décéda le 27 décembre 1923. Il ne reste aujourd’hui plus rien de son château des Bruyères. Il fut saccagé par les Allemands en 1940. Après la guerre, il abrita des réfugiés puis fut vendu par les héritiers de Gustave Eiffel. Un projet immobilier composé de lotissements vit le jour, baptisé le « Parc Eiffel ». La propriété n’a conservé d’intact que le parc et quelques arbres.

La pole dance, loin des clichés

Loin des clubs, des strass et des paillettes, la pole dance est avant tout une pratique sportive et artistique mêlant la danse et les acrobaties autour et sur une barre verticale (ndlr : la «pole» en anglais). Beaucoup de personnes ont encore dans leur esprit une connotation négative de la pole dance… Pourtant, cette danse est née dans les cirques forains itinérants allant de ville en ville où des foraines se déplaçaient autour des poteaux pour distraire les spectateurs. Alors, lorsqu’un studio de pole house a ouvert ses portes à Sèvres le 4 septembre dernier, le Sévrien est allé à la rencontre de la propriétaire des lieux, Christelle Soreil pour en savoir plus sur cette nouvelle discipline sportive dans l’air du temps…
« Cela fait deux ans que j’ai monté mon école à Vaucresson. Il me fallait trouver un lieu plus grand pour répondre à une demande de plus en plus forte. J’ai trouvé ce studio à Sèvres » explique cette Belge qui a débuté la pole dance voilà plus de 6 ans. « Je me suis rendue compte que cette discipline sportive était une réelle passion pour moi, et quand j’ai eu l’opportunité professionnelle de changer de voie, je me suis lancée pour ouvrir mon école » poursuit-elle.

Aujourd’hui, à la tête de son école « Pole house », Christelle Soreil propose des cours collectifs et individuels aux côtés de 4 professeurs. « Il y a différents cours : de la pole dance, un cours mixant des acrobaties autour de la barre fixe ou tournante et qui s’adapte à chaque niveau. Mais il y a aussi des cours de pole renfo, d’exotic, ou encore de sexy fit… ». Et de poursuivre :
« la pole dance est ouverte à tout le monde, enfants et adultes, hommes et femmes… J’ai aussi certaines femmes en raison d’une maladie, d’une grossesse ou d’une séparation qui perdent confiance en elles. Grâce à ce sport, elles réussissent à trouver un véritable moyen de s’affirmer et d’améliorer leur estime ».
Enfin, il est important de souligner que pour pouvoir réaliser les figures autour de la barre, les parties du corps tels que cuisses, bras, aisselles doivent servir de point d’appui, il est donc indispensable que la peau de ces zones soit au contact direct de la barre de pole dance. Une tenue adaptée sera donc demandée.

Renseignements :
Pole house
47, avenue de l’Europe
Inscriptions et renseignements sur www.polehouse.fr