Travaux rue de Ville-d’Avray : dans les coulisses du chantier

Ce mardi 12 décembre, les automobilistes empruntant la rue de Ville-d’Avray ont eu l’agréable surprise de rouler sur une route flambant neuve. Le résultat d’une nuit de chantier menée par les entreprises choisies par le Département des Hauts-de-Seine.
Depuis cinq mois, les ouvriers sont à pied d’œuvre dans le cadre du projet de rénovation de la RD 407. Le gros des opérations et le plus impressionnant à voir, est sans aucun doute intervenu ces dernières semaines, lors de la rénovation complète de la route avec la pose de la structure de la chaussée puis de son enrobé – le tapis. Pendant 8 nuits, le Département des Hauts-de-Seine a été obligé de fermer cette route, et de mettre en place une déviation exceptionnelle. Le Sévrien s’est glissé sur le chantier pour vous faire découvrir ces opérations titanesques, aux côtés de Romain Grattier, chargé d’études et travaux du Département des Hauts-de-Seine .

Rétrospective 2023 : les moments forts de l’année !

Janvier / Projets

Un nouveau contrat triennal de 2023 à 2025 de 6 millions d’euros dont 4,5 millions d’investissements sur 5 opérations a été signé avec le Département des Hauts-de-Seine :

  • la végétalisation des cours d’école du groupe scolaire Eugénie-Cottin ;
  • les travaux des écoles Gambetta A et B ;
  • la création d’un espace dédié aux seniors ;
  • la rénovation partielle de l’établissement culturel de la ville, le Sel ;
  • la création d’un nouvel espace polyvalent à vocation musicale.

 

Février / Environnement

Sèvres se classe 13e des 172 villes franciliennes de plus de 20 000
habitants où il fait bon élever des enfants (et 43e au niveau national
sur 444) selon une enquête nationale réalisée dans Le Parisien (11 février 2023).

 

Mars / Environnement

Lancement de la collecte des déchets verts tous les jeudis matins. 93 tonnes ont été collectées à Sèvres en 2023 pour du compost agricole. En parallèle, la collecte de nos déchets alimentaires a également été lancée en décembre pour la production de gaz biométhane.

 

Avril / Solidarité

Signature d’une convention entre la ville de Sèvres et son CCAS, la police nationale, l’association des taxis de Sèvres et un hôtel permettant la délivrance de courses en taxi et de nuitées d’hôtel pour les conjoints victimes de violence ne souhaitant pas rentrer chez eux après avoir déposé plainte au commissariat de Sèvres.

 

Mai / Social

Inauguration d’un nouveau foyer de jeunes travailleurs de 115 studios, au 25 avenue de la Division Leclerc, à Sèvres. Il porte à 356 le nombre de logements réservés aux jeunes dans la ville.
Deux résidences étudiantes de 44 et 170 studios et un foyer de jeunes travailleurs de 27 places y sont déjà implantés. 26% des logements de Sèvres sont par ailleurs des logements sociaux.

 

Juin / Projet cœur de ville

La ville de Sèvres et Grand Paris Seine ouest ont lancé la concertation autour du projet de réaménagement du centre-ville. Ce projet a été présenté en réunion publique (15 juin).Une seconde réunion publique s’est tenue le 12 septembre. Le contrat de concession pour déléguer les travaux sera signé début 2024. Lancement des travaux en 2025.

 

Juillet / Environnement

Livraison de la nouvelle route de Gallardon plus verte et plus perméable. En 2023, 4389 m² de sols ont été désimperméabilisés à Sèvres après 3079 m² en 2022.
3000 nouveaux m² de sols seront désimperméabilisés en 2024, soit plus d’1 hectare sur 3 ans.

 

Août / Aménagement

Attendue depuis plus de 10 ans suite à un contentieux juridique, la reprise intégrale du mur de la Grande Rue face à la roseraie a été réalisée.
Cette même année, la place Pierre-Brossolette a été intégralement reprise et plantée ainsi que la rue de Ville-d’Avray.

 

Septembre / Commerces

Arrivée de 4 nouveaux commerçants sur le marché Saint-Romain (traiteur thaï, fromager, maraîcher, gérants de la buvette). Avec les autres arrivées intervenues depuis le début de l’année (Comptoir Bio, Salon Senn V Nail, Loxam, Malhee, Roule-Galettes, clinique vétérinaire Univet, Maison Dangaly), cela porte à 11 l’enrichissement ou le renouvellement de l’offre commerciale à Sèvres en 2023. En 2024, plus que jamais, faites vos courses à Sèvres !

 

Octobre / Environnement

Premier avis de recherche en vue de la publication d’un atlas de la biodiversité sévrienne.
16 écureuils, 23 renards et 4 moineaux ont été signalés à ce jour sur le site de la ville. Ce mois-ci, c’est au tour de la fouine d’être recherchée.

 

Novembre / Environnement

Plantation de 76 nouveaux arbres de haute tige à Sèvres dont 16 dans la seule cour de l’école maternelle Cotton.
Savez-vous que Sèvres compte
17 026 arbres ? Soit 7 arbres pour 10 habitants. Les 3/4 de ces arbres ont plus de 7 mètres de hauteur et près des 2/3 atteignent plus de 10 mètres.

 

Décembre / Aménagement

Fin de 6 longs mois de travaux rue de Ville-d’Avray. Le tapis de chaussée qui n’avait pas été repris depuis 2001 a été entièrement refait, ainsi que la structure de chaussée qui datait de bien avant et avait été fracturée de multiples fois sur toute sa longueur (900 mètres) par la réfection de canalisations d’assainissement, d’eau et de gaz.
Les 3100 m² de trottoirs ont également été intégralement repris. Ils sont désormais perméables à l’eau de pluie.
5 cerisiers du Japon et 1 micocoulier ainsi que 1560 lavandes, romarins et gaura ont également été plantés.

Gabriele Münter, pionnière de l’art moderne

Née en 1877 à Berlin, issue d’un milieu aisé, Gabriele Münter s’intéresse très tôt à l’art et suit des cours particuliers de dessin avant de fréquenter l’École d’art pour femmes de Düsseldorf à partir de 1897, l’entrée à l’Académie des beaux-arts étant interdite aux femmes. Suite au décès de sa mère, elle entreprend en compagnie de sa sœur Emmy, un voyage de deux aux Etats-Unis. Son appareil photo Kodak en main, elle prend environ 400 photos d’une grande qualité de composition et documente son voyage : amis, habitations, vie urbaine et rurale, paysages, bateaux, trains. A son retour, elle s’installe à Munich pour poursuivre sa formation artistique et s’inscrit aux cours de peinture d’une école fondée par Vassily Kandinsky, la Phalange.

À l’Eté 1902, le peintre russe invite sa brillante élève à suivre ses cours d’été dans les Alpes, au sud de Munich, dans le village de Murnau. Pendant ce séjour, une relation amoureuse s’établit entre le maître et son élève. Les amants affichent alors leur liaison et s’installent en concubinage, à l’encontre des bonnes mœurs de l’époque. Vassily est alors marié à Anna Chemiakina. La situation devient délicate à Munich, aussi, le couple décide d’entreprendre une série de voyages, sur plusieurs années, marquant le début d’une vie itinérante. Après un passage par Gênes, Milan et Bâle, le couple arrive enfin à Paris en mai 1906 et loue, dans un premier temps un appartement, rue des Ursulines. Fin juin, ils déménagent à Sèvres, 4 rue des petites Binelles (actuelle rue Théodore Deck), dans la villa louée par M. et Mme Vernot, afin de répondre au besoin de calme de Kandinsky.

La ville de Sèvres devient une source intarissable pour le couple

Lors du séjour à Sèvres, le couple découvre les œuvres d’Henri Matisse, de Paul Gauguin et le fauvisme, mouvement artistique caractérisé par ses couleurs audacieuses, ses coups de pinceau texturés et ses représentations non naturalistes. Cette découverte va profondément influencer le style de Gabriele Münter après 1907. Pourtant le couple reste fidèle à l’impressionnisme, comme en témoigne les toiles produites, basées sur des scènes peintes en plein air, utilisant la technique du couteau à palette. Gabriele ajoute notamment une gamme de tons violets, gris ou verts (dans le tableau Allée dans le Parc de Saint-Cloud) et applique la couleur par petites touches, directement sur la toile. Dans une autre vue du parc de Saint-Cloud, son style reste encore très proche de celle de son compagnon.

Vassily et Gabriele se différencient toutefois dans le domaine du dessin et de la gravure. Alors que Kandinsky réalise des peintures évoquant avec nostalgie les contes de la Russie ancienne ainsi que des gravures sur bois composées de petites touches de couleur, de son côté, Münter se concentre, dans ses gravures sur bois ou linoléum, sur des fragments de paysages – rues, parc – mais aussi sur des portraits, qu’elle réduit aux structures essentielles. Les aplats de couleurs et l’exigence de simplification des formes de la gravure contribuent à une rupture avec la représentation traditionnelle. A côté du portrait de ses propriétaires, Monsieur et Madame Vernot, Gabriele Münter réalise le célèbre portrait de Kandinsky et capture le regard distant et aiguisé que jette son compagnon sur le spectateur, par un travail très précis de lignes et de surfaces.

Cette période marque également le début d’une relation conflictuelle entre Gabriele et Vassily en raison de la précarité de leur existence comme en témoigne son journal : « Je renonçais à ce qui dans ma vie correspondait à l’idée du foyer (…), la vie était trop provisoire pour pouvoir être satisfaisante – je ne pouvais rien changer et je l’acceptais par amour, car il souffrait ». Les conflits s’aggravent au point qu’elle doit quitter Sèvres pour Paris, non loin du jardin du Luxembourg où réside la collectionneuse Gertrude Stein. L’année 1907, marque aussi le début de ses premiers succès publics. Gabriele est mentionnée dans la presse pour la première fois suite à sa participation au Salon des Artistes Indépendants du printemps 1907 où elle présente six études à l’huile figurant Sèvres et Saint-Cloud. La même année, elle expose au Salon d’Automne cinq portraits gravés.

La fondation du mouvement « Cavalier bleu »

De retour en Allemagne durant l’été 1907, Gabriele Münter prépare une exposition à la galerie Lenoble de Cologne montrant l’ensemble de sa production parisienne. La liste manuscrite des 91 tableaux répertoriés donne une idée du nombre élevé d’œuvres réalisées pendant son séjour parisien. Influencée par le fauvisme, Gabriele expérimente la palette éclatante des fauves qui lui inspire comme à Vassily une nouvelle voie. En 1909, ils participent à la fondation du mouvement du « Cavalier bleu », un groupe d’artistes expressionnistes : Vassily Kandinsky, Franz Marc, August Macke, Gabriele Münter, Marianne Von Wedekind, Heinrich Campendonk, David Bourliouk, Alexej Von Jawlensky, Alfred Kubin et Paul Klee. Ce mouvement figuratif qui se caractérise par des couleurs violentes et des lignes acérées se veut être une critique de la modernité. Elle est la première du groupe à bénéficier d’une exposition personnelle à la galerie Der Sturm de Berlin en 1912.

A la déclaration de la Grande Guerre, la nationalité russe de Kandinsky sépare définitivement les amants, il refait sa vie avec Nina Andreïevskaïa et Gabriele, avec l’historien de l’art Johannes Eichner à partir de 1927. La créativité de Münter connaît une nouvelle impulsion lors d’un séjour prolongé à Paris en 1929-1930, où Eichner la rejoint. Classée au rang des « artistes dégénérés » par les nazis en 1937, Gabriele se fait discrète dans la ville bavaroise de Murnau, où elle cache et sauve des flammes les œuvres majeures du Cavalier bleu qu’elle possède. Gabriele Münter s’éteint en 1962. Depuis 1994, un prix à son nom récompense les artistes femmes.

Les œuvres de Gabriele Münter sont visibles dans des collections publiques : le Centre Pompidou conserve le célèbre Drachenkampf (Combat du dragon, 1913) ou le Portail de jardin à Sèvres (1906), au Danemark où le Musée d’Art moderne de Louisiana conserve Vue d’une fenêtre à Sèvres (1906), en Allemagne où la part la plus importante de son legs est conservée, en particulier au Russenhaus de Murnau, mais aussi au Lenbachhaus de Munich, institutions de référence pour l’expressionnisme allemand.

Bienvenue aux nouveaux agents arrivés depuis le 9 octobre 2023

 

Bienvenue aux nouveaux agents arrivés depuis le 9 octobre 2023

  • Estelle BIANT arrivée le 9 octobre en tant qu’adjointe du patrimoine secteur adulte à la médiathèque
  • Margot DAVY HEREDIA arrivée le 9 octobre en tant que directrice-adjointe à l’accueil de loisirs Brimborion
  • Lamia KHENNACHE arrivée le 9 octobre en tant qu’ agent social à la crèche des Bas-Tillets
  • Karine LIBOS arrivée le 9 octobre en tant qu’animatrice à l’accueil de loisirs du Parc Cheviron
  • Rosanna SALGADO CACERES arrivée le 16 octobre en tant qu’auxiliaire de puériculture à la crèche de la Roseraie
  • Christelle LANDA arrivée le 6 novembre en tant qu’hôtesse d’accueil au Premier accueil
  • Estelle RINALDI arrivée le 6 novembre en tant qu’agent social à la crèche Gévelot
  • Carine NGATCHOUA arrivée le 27 novembre en tant qu’agent social à la crèche de la Roseraie
  • Stéphane BILLONNEAU arrivé le 1er décembre en tant que responsable des Archives aux Archives municipales.
  • Mickaël DA CUNHA arrivé le 2 janvier en tant que Technicien informatique à la direction de l’Informatique et des télécommunications
  • Karima HALLOU arrivée le 2 janvier en tant qu’assistante administrative et budgétaire à la direction de l’Informatique et des télécommunications
  • Anastasia NGUYEN arrivée le 2 janvier en tant que surveillante de l’espace public, voirie, bâtiment et énergie au centre technique municipal
  • Pascale LEROY arrivée le 8 janvier en tant que directrice du service financier à la direction des Finances
  • Patrick DOMINGUES DE SA arrivé le 9 janvier en tant qu’électricien au centre technique municipal 
  • Julien KRAFT arrivé le 9 janvier en tant qu’informateur jeunesse à l’esc@le

Nous leur souhaitons à tous bienvenue !

Sobriété énergétique : un premier bilan positif  !

Après un effort conséquent l’année passée en matière de sobriété suite à la forte hausse du prix de l’énergie, la ville de Sèvres poursuit ses actions en terme de sobriété énergétique. Il ne s’agit pas de s’arrêter en si bon chemin, poursuivons ensemble nos efforts !

-12% en un 1 an ! La ville de Sèvres peut être fière de ses bons résultats. Grâce à des actions concrètes et des choix d’investissement mis en place ces dernières années, une baisse de 12% de nos consommations de gaz et d’électricité a été réalisée sur 12 mois ( d’octobre 2022 à octobre 2023). Vous trouverez ci-après les 9 mesures fortes mises en oeuvre par la ville depuis une année :

  • Une saison de chauffe optimisée
    Depuis 2017, des consignes de température différenciées ont été mises en oeuvre selon le type et la période d’occupation des bâtiments. Ces actions ont déjà permis de réaliser un gain de 19,2 % d’économie. Afin de réduire
    la facture énergétique, la ville de Sèvres a décidé en 2022 de retarder l’allumage des chauffages au sein des bâtiments municipaux début novembre – au lieu de mi-octobre les années précédentes.
  • Une baisse du thermostat
    Les températures au sein des bâtiments communaux ont été diminués  d’un degré. Pour rappel, les bâtiments publics et les écoles sont chauffés à 19 degrés, dans les crèches la température de consigne est de 20 degrés, enfin, dans les salles de pratique sportive et les vestiaires, la température
    ne dépasse pas 15 degrés.
  • Optimisation d’occupation des bâtiments publics et actions de rétro-commissionnement
    La ville a travaillé sur des actions d’efficacité pour optimiser la performance énergétique des installations tout en garantissant le confort des usagers (rétro-commissionnement) : meilleure occupation des bâtiments par les utilisateurs (associations, scolaires), renouvellement intelligent  de l’eau de la piscine, mise en place d’horloges de programmation lumineuse…
  • Une baisse de température et une fermeture annuelle de 4 semaines à la piscine de Sèvres
    Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, la piscine de Sèvres a également connu en 2022 quelques modifications : une baisse de la température de consigne et une fermeture annuelle passant de 2 à 4 semaines en hiver.
    C’est à cette période où la fréquentation est au plus bas et où les consommations d’énergie sont les plus hautes qu’il était le plus pertinent d’allonger la fermeture. Combinées, les économies d’énergie générées par ces actions ont permis d’éviter une dépense estimée à plus de 88 000 €.
  • Mise en place progressive des robinets thermostatiques dans les bâtiments de la ville.
    Déployés depuis plusieurs années, ces robinets permettent de réguler plus précisément la température pièce par pièce en tenant compte des différences d’exposition ou d’activité au sein d’un même bâtiment. La ville poursuit actuellement le déploiement de ces dispositifs de régulation efficaces qui améliorent le confort des usagers en plus de réduire les consommations d’énergie.
  • La participation des agents à l’effort collectif
    Une grande campagne de communication a été lancée à destination des agents de la collectivité. Intitulée « À Sèvres, on agit tous ensemble », cette campagne se veut pédagogique avec un rappel des bonnes pratiques
    d’usage pour économiser de l’énergie. Des écoambassadeurs sont également formés grâce à des ateliers organisés chaque mois sur des thématiques différentes.
  • Éclairage : un « relamping » dans les bâtiments municipaux
    Depuis 2017, la ville de Sèvres s’est lancée dans le « relamping » ou relampage, une opération qui consiste à renouveler le parc d’éclairage intérieur et extérieur des parties communes des bâtiments municipaux pour réaliser des économies d’énergie. 600 000 euros ont été investis
    depuis 2017 dans ce projet de modernisation du système d’éclairage au LED.
  • Des illuminations de Noël en LED
    Elles consomment quatre fois moins d’énergie que les ampoules classiques.
  • Moins de luminosité sur notre voirie
    À Sèvres, la démarche de réduction des consommations d’énergie pour l’éclairage des voies publiques a été engagée dès 2014 et a abouti  aujourd’hui à des résultats tout à fait significatifs.
    De 2014 à 2018, la ville de Sèvres a demandé à l’exploitant de son éclairage public, Bouygues Énergies Services, une première campagne de travaux afin de passer l’ensemble de son réseau en basse tension. Ces travaux ont permis une première baisse de la consommation d’énergies de 16 % en 2018 par rapport à 2014.
    En 2018, les villes de Sèvres et de Boulogne-Billancourt ont signé un avenant au contrat qu’elles avaient mis en place avec cet exploitant, lui demandant de passer l’ensemble de leur éclairage public à un éclairage à LED (3 085 réverbères à Sèvres). Ce remplacement de tous les points lumineux en LED a permis une nouvelle réduction de 47 % par rapport à la consommation de 2018. À titre de comparaison à Paris, 30% de l’éclairage public de la Ville n’est pas équipé en LED.
    En octobre 2022, la ville de Sèvres a décidé de réduire l’intensité lumineuse de son éclairage public (excepté dans les escaliers, les sentes et au niveau des passages piétons) :
    – Abaissement permanent de 50% sur la route départementale 910 du pont de Sèvres à Chaville (du coucher au lever du soleil)
    – Sur toutes les autres voies départementales et communales de Sèvres :
    Abaissement de 50 % du coucher du soleil à 22 h 30
    Abaissement de 80 % de 22 h 30 à 6 h
    Abaissement de 50 % de 6h au lever du soleil.

 

Un premier « Café Rh » destiné aux ATSEM

10 h – mercredi 6 décembre – École Croix-Bosset.  La pluie a cessé. La salle du personnel près du réfectoire est investi pour le « Café Rh »… Les tables sont installées en un espace plus convivial. Café, thé, sucre et petites galettes sont à disposition des agents… Le « Café Rh » est fin prêt pour accueillir les 9 atsems inscrits.
Yvann Kvaternik, directeur des relations humaines, Nadine Marcou, chargée de la qualité de vie au travail, Jérôme Lucantis, chef de service scolaire et périscolaire et Karine Goncalo, coordinatrice périscolaire viennent à la rencontre des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM). La réunion débute par un rappel sur ce qu’est le « Café Rh ». C’est une réunion conviviale où les agents et les ressources humaines peuvent échanger autour de questions générales concernant les carrières, les formations, les questions de rémunération, l’organisation des services…C’est aussi l’occasion de faire remonter les problèmes rencontrés, les remarques…

Un tour de table rapide est fait pour se présenter. De nombreuses sujets sont abordés : le retour d’expérience sur la journée pédagogique, les dotations vestimentaires, etc.
Les agents font remonter certains soucis rencontrés dans leur école, la mise en chauffe tardive, la qualité  des repas de cantine pour les enfants et les quantités mal calculées pour les adultes. Jérôme Lucantis et Karine Goncalo les rassurent et donne des pistes sur ce qui peut être fait.
Le dialogue est recentré sur les questions relatives à la carrière ou les ressources humaines :  future retraite, jours de grève, prime de novembre dite prime d’activité…
Les représentants de la DFEJ évoquent, quant à eux, la future organisation dans les écoles, avec l’introduction d’une plus grande mobilité pour les ATSEM. Sans langue de bois, le dialogue continue, les uns évoquant une certaine anxiété liée à ces changements, les autres se voulant rassurants et restant à l’écoute. Des doutes sont exprimés, des explications sont données, des arguments sont avancés. Le débat est plus animé mais toujours ouvert. Tel est l’objectif du « Café Rh » que d’aller au devant des agents pour répondre aux questions.

Marion Benayoun, à l’écoute des assistantes maternelles et des familles

C’est dans les locaux colorés de la Maison de la famille de Sèvres que nous rencontrons la nouvelle responsable du relais petite enfance (RPE), Marion Benayoun. À 42 ans, elle a pris la tête de la structure dédiée à la petite enfance en juillet 2023 après une quinzaine d’années à travailler au contact des enfants en tant qu’auxiliaire de puériculture puis éducatrice de jeunes enfants à Boulogne-Billancourt. Cette maman de trois grands enfants âgés de 15 à 20 ans, deux filles et un garçon, nous raconte comment elle a eu vent de l’opportunité professionnelle sévrienne.
« Après mon diplôme d’éducatrice de jeunes enfants, je suis retournée travailler en crèche à Boulogne-Billancourt. Ma directrice, qui est Sévrienne, m’interpelle sur une annonce qu’elle a vu passer dans sa ville — ce job est fait pour toi, tu coches toutes les cases Marion  —  m’a-t-elle déclaré. Et c’est vrai ! » dit-elle tout sourire.

Une mission de relais et d’organisation

La voici donc seule en charge du relais petite enfance de Sèvres, en relation directe avec le service de la petite enfance. Les RPE remplacent les relais assistants maternels (RAM) depuis un décret passé en 2021. L’objectif : élargir les missions vers toutes les personnes effectuant une garde d’enfant régulière comme les auxiliaires parentales, et non plus seulement les assistantes maternelles.

C’est avec dynamisme que Marion Marion Benayoun explique son travail. Il est dirigé vers le personnel de la petite enfance, vers les enfants gardés et vers les parents.

Elle a pour mission d’informer les parents sur les différents modes de garde proposés à Sèvres. Elle les reçoit au relais petite enfance ou lors des réunions mode de gardes organisées tous les deux mois. En fonction des besoins et des possibilités, elle conseille et oriente les parents dans leurs démarches. Elle peut les aider dans la mise en place des contrats avec les assistantes maternelles, de la demande des aides à la CAF, du suivi…

Elle est une véritable référente pour les assistantes maternelles. Celles-ci peuvent trouver de nombreuses informations auprès de Marion Benayoun, bien choisir et organiser leur demande de formations (un des objectifs du RPE est de professionnaliser les assistantes maternelles), mieux connaitre leurs droits et devoirs… Elles sont aussi accueillies régulièrement et par roulement au sein du relais petite enfance. C’est l’occasion pour les enfants de jouer ensemble et de se sociabiliser.
51 assistantes maternelles sur 56 présentes à Sèvres sont suivies, soit la grande majorité. Cela représente aussi 160 enfants qui viennent chaque semaine. Plusieurs groupes sont créés afin que chacune bénéficie des avantages du relais petite enfance.
Pour Marion Benayoun, choisir cette fonction c’est  « pouvoir valoriser le métier d’assistante maternelle. C’est un vrai métier qui a besoin d’être mis en lumière ! Et les assistantes maternelles sont demandeuses, notamment en formation ». Notons aussi qu’elle peut agir en tant que conseillère d’orientation pour les personnes intéressées par les métiers de la petite enfance.

Son côté créatif mis à profit

Avant la petite enfance, Marion Benayoun s’est formé à l’art du costume avec un parcours en STi arts appliqués et un DMA de costumière décoratrice obtenu en 2003. Elle a travaillé notamment pour Disneyland, avant d’entamer une reconversion en petite enfance en 2007.
De ces années de costumière-décoratrice, elle a gardé le sens de l’esthétisme et un goût prononcé pour la couture. À son arrivée, elle a réorganisé son bureau, mais aussi la salle d’accueil de La maison des petits pas, avec des espaces bien définis, de nouveaux jouets, etc. Elle a aussi apporté quelques accessoires créés de ses mains (petits livres cousus faits de ruban, de boutons ou de tricots, idéaux pour développer le toucher). Elle a aussi créé un cadre à images de type butaï basé sur le kamishibaï (un art japonais pour conter). « Je suis ravie d’être à Sèvres et au relais petite enfance, je m’y sens bien… La ville est à taille humaine, je connais plus rapidement mes interlocuteurs, ça me correspond complètement » confirme-t-elle.
En dehors de son travail, elle coud beaucoup et réalise ses propres vêtements. Elle prend aussi le temps de faire un peu de course à pied.

 

Françoise Bouquet a pris sa retraite

Après 33 années à la ville de Sèvres, dont 30 ans aux mêmes fonctions, Françoise Bouquet a pris sa retraite. Arrivée le 1er mars 1990 en mairie après 12 ans en OPHLM, elle a toujours été en charge du logement, au sein du CCAS avec un bref passage à la direction générale.

Un pot de départ a été organisé le 17 novembre en mairie, salle des mariages, avec de nombreux collègues et élus venus lui dire au revoir, dont certains agents retraités. Grégoire de la Roncière, maire de Sèvres a loué son professionnalisme et son intégrité. Louise Bompaire, conseillère municipale déléguée en charge du logement, a retenu sa bonne entente et l’a remercié pour son travail, notamment pour la récente remise à plat du logement social à Sèvres. Fabienne Malfitano, directrice du CCAS, a conclu les discours avec quelques touches d’humour.
Invitée à s’exprimer, Françoise Bouquet a remercié ses « collègues formidables », racontant « on a eu une complicité qui a beaucoup compté » et a souhaité bonne continuation à tout le monde. La quarantaine de convive s’est retrouvée autour d’un buffet pour partager un verre de l’amitié.
Françoise Bouquet est repartie avec un bouquet de fleurs et de nombreux cadeaux. Parmi ces derniers, une cagnotte pour réaliser une de ses passions : découvrir les îles Marquises.

Boîte mail : adoptons les éco-gestes

Il s’est échangé dans le monde 333 milliards de mails par jour en 2022 dont 1,4 milliard rien qu’en France (source arobase.org). Et quand on sait qu’un e-mail simple génère environ 19 g de CO2, on se rend compte que cela peut vite avoir un impact environnemental, notamment en terme d’émission de gaz à effet de serre. Selon l’ADEME, une entreprise avec 100 employés génère chaque année 13,6 tonnes d’équivalent CO2, soit l’équivalent de 14 allers-retours Paris-New York, uniquement avec son courrier électronique.


Plus que jamais il est important de bien gérer sa boite mail pour développer une sobriété digitale. Ces petits gestes peuvent faire la différence :

  • envoyer moins de mails
  • avoir une signature sans photo ni logo ;
  • éviter les pièces-jointes inutiles ;
  • limiter au maximum les destinataires (cc et cci).
  • trier ses mails pour ne garder que l’essentiel, cela économise
    des données dans les data center, très gourmands en énergie
  • programmer la suppression régulière des e-mails mis à la corbeille
  • privilégier le format texte simple, plutôt que le format HTML
  • Se désabonner des newsletters non consultées.À présent, grâce à ces quelques conseils, vous « apprendrez à couper les ponts » avec votre boîte mail !

Depuis de décembre, vous avez dû apercevoir dans vos services des affiches colorées « À Sèvres : on agit tous ensemble ». C’est le point de départ de la campagne de communication interne autour des gestes à appliquer pour plus de sobriété énergétique. Douze conseils avisés sur un ton humoristique pour participer à la réduction de notre consommation électrique. Ils rappellent ces conseils simples tel qu’éteindre la lumière, imprimer uniquement en cas de besoin, venir au travail à vélo…
Trois gestes concernent les pratiques informatiques :

  • Il faut apprendre à couper les ponts – Gérer votre boîte mail en ne conservant que les messages nécessaires
  • Ne faites pas fausse impression – Sachant qu’on consomme chacun l’équivalent de 24 ramettes par an, mieux vaut se limiter aux impressions utiles !
  • Surfons responsable Taper les mots-clés, créer des favoris, fermer les onglets, supprimer les cookies : voici la recette du « bon spot ».
À Sèvres : on agit tous ensemble !

Retrouvez aussi les bonnes pratiques d’usage pour économiser de l’énergie en vidéo : 

Estelle Biant : reconversion réussie dans l’univers des livres

Défi relevé ! À 50 ans, Estelle Biant, maman de deux adolescentes, a entamé une nouvelle vie. Elle a rejoint la médiathèque le 9 octobre dernier en tant qu’assistante de conservation du patrimoine et des bibliothèques à l’espace adulte, après une reconversion. Cette femme nous explique avoir travaillé plus de 25 ans dans le milieu mutualiste avant de se lancer dans ce métier de bibliothécaire-documentaliste par passion.

Des mutuelles aux livres

Estelle Biant officiait pour une mutuelle en tant que consultant Systèmes d’information. Elle s’occupait de projets règlementaires (mise en place du 100% santé par le gouvernement)  et fonctionnels (contractualisation, gestion des anomalies du système d’information…). C’était un métier exigeant en terme d’horaires et sans contact avec le public. Mais en 25 ans, le milieu a fortement évolué et s’est réorganisé… au fil du temps, son travail s’est éloigné des valeurs qu’elle apprécie… Le fort développement de l’aspect concurrentiel dans les mutuelles, le changement de valeurs du mutualisme, ainsi que la crise liée au COVID, l’ont poussée à envisager cette reconversion. « Les métiers du livre m’intéressent. J’avais déjà œuvré en tant que bénévole dans une bibliothèque pour tous, à Gif sur Yvette. J’ai été dans cette bibliothèque associative pendant un an, en 2003… ».

Avant de se lancer, Estelle a fait une étude métiers en 2022, avec des interviews de bibliothécaires. « Ils m’ont orientée vers une formation diplômante des métiers du livre de l’université Paris-Nanterre, mais situé à Saint-Cloud. J’ai obtenu le diplôme universitaire Technique documentaire et médiation culturelle en 2023 » raconte-t-elle. Elle postule dans plusieurs médiathèques, dont celle de Sèvres qu’elle connaissait pour y avoir fait un mois d’immersion pendant sa formation. Reconversion réussie donc… « Ceci dit c’est assez commun de trouver des gens en reconversion dans les bibliothèques » tempère-t-elle.

Un métier sans temps mort aux multiples facettes

Estelle Biant a rejoint l’espace Adultes, elle est en charge du fond
« Voyage et loisirs ». On y retrouve des documents tel que beaux livres, guides et récits de voyage, ouvrages sur les sports, livres de cuisine ou de loisirs créatifs, dvd documentaire, récits de voyage… Elle est également en charge de l’assistance aux « publics empêchés » : personnes âgées, personnes malvoyantes, personnes avec un handicap… Des documents adaptés existent pour ces utilisateurs (ouvrages à gros caractère, disque  audio de livres…).
« Dans ce métier, il y a plusieurs aspects, il est partitionné – C’est un travail transverse, ou l’on peut être amené à conseiller le public, mettre en avant un livre dans un autre secteur que le nôtre, en appui d’un collègue. Les choix de livres à acheter se font en équipe. Ce n’est pas un travail où l’on s’ennuie » nous confie Estelle Biant. Le métier est bien loin de l’image des bibliothécaires lisant un livre en attendant le public. Certes, la mission la plus visible du public, c’est l’accueil (emprunt, retour) avec l’aspect conseil et recherche. Elle explique : « c’est un métier tourné vers le public. L’idée est de présenter au mieux ce qui peut interpeller les lecteurs, lui plaire ou susciter sa curiosité ».
Mais, lorsqu’elle n’est pas en accueil, Estelle Biant travaille à son bureau en back office. Ce travail de l’ombre est moins connu du grand public. Il consiste au « traitement intellectuel et physique des collections ». Il y a le travail de veille sur les sorties de livres, DVD, CD pour décider des livres que l’on peut acheter en fonction de l’appétence des publics. Il faut aussi réceptionner et enregistrer les documents arrivés (création de la côte et de la notice d’information pour le catalogue en ligne…). Vient ensuite le traitement physique du livre (couverture ou travail de reliure du livre, pose de la côte et de la gommette de secteur, rangement…).
Enfin, les bibliothécaires ont une mission de médiation culturelle, avec un travail préparatoire conséquent. Afin de rapprocher les usagers des supports présents dans la médiathèque, ils organisent des événements tout au long de l’année. Les bibliothécaires ont ainsi mis en avant la littérature pour enfants avec la manifestation Boutchou bouquine et présenté la rentrée littéraire à travers une matinale le 2 décembre dernier. Ils composent régulièrement des tables thématiques via le portail numérique ou directement dans les espaces de la médiathèque. Ils participent aux opérations locales et nationales (nuit de la lecture, la science se livre…) et proposent des pochettes surprises à emprunter.
Dans son espace, Estelle Biant a présenté une table spéciale Agnès Varda – objet d’une exposition à la Cinémathèque de Paris jusqu’au 27 janvier – avec une sélection de livres et de films. Cette médiation sert à faire venir le public et à faire découvrir des œuvres, et encore mieux a inciter à l’emprunt. Enthousiaste, Estelle Biant avoue qu’« une des premières satisfactions, c’est de voir qu’un ouvrage acquis va être emprunté. Cela donne de la valeur au travail des bibliothécaires. »

ENVIE DE LIRE ?
Retrouvez la sélection d’Estelle Biant
  •  Novecento : pianiste  d’Alessandro Baricco (édition Gallimard).
    Un voyage en bateau sur différentes mers du globe, rythmé par la musique et la poésie d’un très beau monologue dont le seul but est de nous conter l’histoire de celui qui est né avec le nouveau siècle et que l’on prénomme « Novencento » .
  •  À la ligne de Joseph Ponthus, (édition La table ronde)
    Un livre singulier, par sa construction (sans ponctuation) qui est à la fois un journal intime, un manuel de résistance, un poème qui vous prend aux tripes, mais également un reportage sur la condition ouvrière dans la France d’aujourd’hui. Il raconte le quotidien de la vie « à l’usine » (ou « à la ligne » : expression qui signifie « à l’usine ») où le protagoniste se raccroche à ses souvenirs de lecture pour tenir (Appolinaire, Aragon, Alexandre Dumas). C’est un livre d’une grande beauté, qui ne laisse pas indifférent.
  • Les ignorants d’Étienne Davodeau
    Un récit croisé d’une rencontre entre un vigneron et un auteur de Bande Dessinée. Durant une année, on se balade dans les vignes et les terres d’Anjou, puis on se plonge dans le monde de la bande dessinée et quelques-uns de leurs auteurs. C’est un bel échange humaniste entre les deux hommes qui nous apprend beaucoup sur ces deux professions.
  • Un peu de bois et d’acier de Chabouté
    La petite histoire d’un banc public qui rejoint celles des individus raconté uniquement au travers des illustrations. Drôle et singulier : d’une grande poésie.