Marie Bracquemond

Peintre, Marie Bracquemond est l’une des grandes dames de l’impressionnisme avec Berthe Morisot et Mary Cassatt.

Marie Quivoron naît le 2 décembre 1840 à Argenton-en-Landunvez, dans le Finistère. Son père, officier de marine, meurt peu après sa naissance. Sa mère se remarie et, au début des années 1850, la famille s’installe à Étampes, où Marie suit les cours d’un peintre retraité, Auguste Vassort, avant d’entrer dans l’atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Elle finit par quitter le studio d’Ingres pour travailler à son propre compte, participant régulièrement au Salon de Paris et se faisant commissionner par le directeur général des musées français pour réaliser des copies au Louvre.

Elle y rencontre Félix Bracquemond (1833-1914), graveur réputé dans les milieux d’avant-garde en 1867. Elle l’épouse deux ans plus tard. En 1870, elle donne la naissance à un garçon, Pierre, qui deviendra peintre et décorateur.

Elle expose à nouveau au Salon en 1874, année où Félix Bracquemond participe à la première exposition impressionniste. Cette même année, la famille Bracquemond s’installe à Sèvres, au 13, rue Brancas où elle recevra de nombreuses personnalités : Georges Clemenceau (1841-1929), Degas (1834-1917), Edouard Manet (1832-1883), Henri Fantin-Latour (1836-1904) et son épouse, Auguste Rodin (1840-1917), les époux Sisley, et Paul Gauguin (1848-1903).

Inspirée en particulier par Alfred Stevens, Claude Monet et Edgar Degas, Marie Bracquemond se convertit à l’impressionnisme. Elle intensifie ses couleurs, travaille sur la clarté et les variations de tons, et se met à peindre en extérieur, notamment dans son jardin de Sèvres. Elle expose des tableaux lors des expositions impressionnistes de 1879, 1880 et 1886. Marie Bracquemond a également une activité de céramiste. Elle travaille aux côtés de son mari devenu directeur artistique de l’atelier parisien de la firme Charles Haviland, industriel de la porcelaine de Limoges.
À partir des années 1890, elle cesse de produire. Sa santé fragile et le caractère extrêmement difficile de son mari expliquent sans doute cet effacement.

Elle meurt le 17 janvier 1916, deux ans après son mari, au 13, rue Brancas. Elle est inhumée dans le cimetière des Bruyères où repose son époux. Leurs noms ne sont pas apposés sur leur tombe.

Un nouveau barbier

Le local anciennement occupé par Audika a fait peau neuve. Un nouveau salon, Sèvres Coiffure, vient d’ouvrir ses portes au 52, Grande Rue. Il propose des coupes pour hommes et enfants ainsi qu’un service de barbier.

Sans rendez-vous du lundi au samedi de 9h à 19h.

Les économies d’énergie, c’est possible !

Trois témoignages sévriens.

Après avoir acheté une maison des années 60, dont le bilan énergétique était mauvais, Vincent Lavigne et sa compagne décident d’enclencher un projet de rénovation énergétique global : isolation thermique par l’extérieur, isolation des combles, changement de chaudière et remplacement de menuiseries.

« Lors de la transaction immobilière, notre étiquette énergie affichait une catégorie G ou H. Ce bilan énergétique a tiré la sonnette d’alarme. D’autres facteurs s’y sont ajoutés : le coût du fioul et les importantes déperditions de chaleur.
Une conseillère énergie FAIRE nous a accompagné sur le choix des différents matériaux qui permettaient à la fois de respecter le style de la maison et de gagner en performance énergétique.
Je pense qu’il faut prendre son temps, c’est indispensable de bien nourrir la réflexion du projet, notamment en consultant ces conseillers spécialisés, en demandant des aides et en se faisant accompagner dès le départ. C’est très complexe : en étant accompagné, on est certain de faire les bonnes choses dans le bon ordre. »

Après plusieurs années de réflexion, Vincent Lelong à décidé d’installer un poêle à granulés en vue d’améliorer son confort thermique.

« Nous avons une maison avec un chauffage central au gaz et des pièces isolées de façon disparate, dont une très grande pièce mal isolée. Nous avons donc cherché une solution pour améliorer le confort thermique et opté pour la solution du poêle à bois (à granulés), moins onéreuse que la pompe à chaleur.
Au niveau du confort thermique, nous avons pu constater sa grande efficacité ! Une fois le poêle à granulés installé, le confort a été rapidement conforme à nos attentes. La chaleur est diffuse, ce qui nous permet d’avoir une pièce très bien chauffée sans avoir à utiliser le chauffage central, c’est très satisfaisant et ça permet de faire des économies !
Nous avons été accompagnés par une conseillère énergie FAIRE, avec laquelle nous avons effectué le diagnostic du projet et monté un dossier de subventions. Nous avons pu bénéficier des subventions : 500 € par GPSO et 500 € par la ville de Sèvres, soit presque 20 % du coût du projet : cela a été très motivant et a réussi à nous convaincre ! »

Cionaith Cullen a entrepris des travaux d’isolation de toiture pour lutter contre les déperditions de chaleur et améliorer le confort thermique de sa maison.

« Nous avons effectué une isolation par l’extérieur au niveau de notre toiture, impliquant une surélévation du toit de 20 cm. L’isolant est composé de deux couches : une couche de panneau en fibre de bois et une couche en laine de roche. Notre pièce à vivre possède une grande hauteur sous plafond et subissait d’importantes déperditions de chaleur. L’une de nos chambres était directement située sous les combles et donc très mal isolée, (il y faisait très chaud l’été et très froid l’hiver).
Comme les travaux se sont terminés en septembre, nous avons pu observer les résultats dès cet hiver. Nous avons senti une nette amélioration en termes de confort. Notre chaudière à condensation s’est déclenchée beaucoup moins souvent qu’avant les travaux.
Au préalable, nous étions allés consulter les conseillers énergie FAIRE à la mairie de Sèvres. Nous avions abordé les aspects technico-pratiques. Ils nous ont confortés dans notre idée et confirmé que notre projet tenait bien la route. Par la suite, ils nous ont informés sur les différentes aides. Notre projet répondait aux critères pour bénéficier des subventions de GPSO et de la ville de Sèvres. Nous les avons donc cumulées avec un certificat d’économie d’énergie (CEE) et un éco-prêt à taux zéro. Cela été un vrai coup de pouce ! »

Sèvres et Grand Paris Seine Ouest accompagnent les habitants dans leurs projets de rénovation énergétique, dans le cadre de l’opération Habitat Qualité, mais aussi via l’agence locale de l’Énergie et du Climat, GPSO Énergie. Si, comme ces Sévriens, vous souhaitez vous faire accompagner, prenez rendez-vous sur :
? www.seineouest.fr

Les chataîgniers meurent en Île-de-France, que faire ?

Jeudi 15 avril 2021 à 17h30, webinaire proposé par l’Office national des forêts.
Inscription : https://www.weezevent.com/webinaire-onf-la-maladie-de-l-encre-qui-touche-les-chataigniers-en-idf

En Ile-de-France, la maladie de l’encre atteint les peuplements de châtaigniers. Montmorency, La Malmaison, Marly,Versailles, Meudon… toutes ces forêts souffrent en lien avec ce phénomène accéléré par le réchauffement climatique.

L’ONF organise un webinaire pour expliquer cette maladie, son origine, son développement, les actions pour gérer la crise et reconstruire les forêts.

Une conférence digitale avec des représentants de l’ONF et du Département de la Santé des Forêts du Ministère del’agriculture et de l’alimentation :

  • François-Xavier SAINTONGE
    Expert du Départementde la Santé des Forêts (DSF) du Ministère del’Agriculture et de l’Alimentation ;
  • Claire NOWAK
    Responsable du service forêt del’agence territoriale ONF Île de France Ouest ;
  • Michel BEAL
    Directeur de l’agence territoriale ONF Îlede France Ouest.

Nouveau maraîcher au marché Saint-Romain

Retrouvez les dimanches, au marché, les légumes bio du nouveau maraîcher Fabien Bordier !

Vous découvrirez entre autres, les salades et bottes de radis fraîchement récoltées pour le marché.

La ferme Biocéronne est située à moins de 100km de Sèvres, au sud de Chartres. Le bio local on l’attendait, le voici !

Seine Ouest Rénov’

Le guichet unique de Grand Paris Seine Ouest pour la rénovation énergétique de votre habitation.

Comment améliorer le confort thermique de son logement en toute saisons ? Quelle énergie est la moins chère, la moins polluante ? Quelles démarches administratives et financières entreprendre pour lancer des travaux dans sa copropriété ou son logement ?

Vous résidez dans une des 8 villes de GPSO et souhaitez engager des travaux de rénovation énergétique : des conseillers sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagner dans vos démarches.

Que ce soit dans votre appartement, votre maison, ou dans les parties communes de votre copropriété, la rénovation énergétique présente de nombreux avantages : amélioration du confort en toute saison, réduction de sa consommation énergétique, valorisation de votre patrimoine, baisse des émissions de CO2…

Nos spécialistes pourront vous aider à affiner votre projet, à trouver des professionnels qualifiés, ou encore à mobiliser les différentes aides financières existantes, en fonction de votre situation et des travaux ciblés.

Depuis plus de 10 ans, afin d’encourager la réalisation de projets de rénovation énergétique, GPSO met à disposition des habitants des solutions d’accompagnements et des aides financières. En 2020, ce sont ainsi près de 600 habitants, propriétaires et copropriétaires, qui ont été suivis dans leurs démarches. Dans chaque ville, des conseillers experts, vous informent gratuitement, de façon neutre et indépendante. Ils peuvent également vous accompagner tout au long de votre projet.

Informations pratiques

Pour prendre rendez-vous avec un conseiller spécialisé, rendez-vous sur le guichet unique de GPSO : connectez-vous sur seineouest.fr/renov et complétez le formulaire en ligne ou appelez le 0 800 10 10 21 (numéro d’appel gratuit).

À vélo : soyez gonflés

À Sèvres, cinq stations de pompage, gratuites, sont à la disposition des cyclistes.

Le niveau de pression choisi dépend du poids du cycliste et de la façon dont le pneu est utilisée : les cyclistes légers ont besoin de moins de pression et un cycliste lourd à besoin de plus de pression. Il est généralement recommandé une pression de pneu situé entre la pression recommandée et la pression maximale. Cette dernière, indiquée sur le flanc du pneu, ne doit pas être dépassée. Les pneus trop gonflés ont tendance à se déchirer. Les pneus larges ont besoin de moins de pression que les pneus fins. Si la pression est trop basse, il y a un risque que le pneu se déchire si vous roulez sur un bord tranchant ou un nid de poule ou bien une chaussée en mauvais état. Par conséquent, vérifiez et ajustez la bonne pression des pneus régulièrement !

Les stations

  • 6, avenue de la Cristallerie
  • hôtel de ville 54, Grande Rue
  • 12, rue du Docteur Ledermann devant le lycée
  • Gare de Sèvres Rive Gauche
  • 22, route de Gallardon devant l’école Cotton

Escalier après escalier, des goulottes à vélo sont installées. Après l’escalier du Beau-Site en février, de nouveaux escaliers ont été équipés en mars. D’autres suivront en avril.

Orientations budgétaires : pas de hausse d’impôts

En avril, le conseil municipal débat des orientations budgétaires de la Ville. Cela permet d’ appréhender l’environnement économique, financier et budgétaire de la ville pour les années à venir. Le vote du budget aura lieu le 15 avril.

+0%

Les taux d’imposition n’augmenteront pas. Depuis une baisse de 3 % en 2019, les taux d’imposition n’ont pas augmenté et n’augmenteront pas cette année encore. 60 % des ménages sévriens s’acquitteront d’une taxe d’habitation équivalente à 70 % du montant payé en 2020. Les propriétaires fonciers verront une évolution de leur avis, puisque les taux de la Ville et du Département seront désormais fusionnés. Dans un contexte de stabilité des taux, le montant à payer évoluera seulement de 0,2 %, soit le niveau de la revalorisation automatique nationale des bases.

+17%

Cette année, la subvention de la ville à son centre communal d’action sociale (CCAS) augmentera de 17%. La crise sanitaire que nous connaissons se doublera malheureusement d’une crise économique et sociale. Dans cette perspective, la ville a décidé d’augmenter sensiblement la subvention qu’elle verse chaque année à son CCAS.

-20,3 M €

Toujours moins d’argent de l’Etat et plus de prélèvements. Cette année encore, comme chaque année, la dotation de l’État perçue par la ville baissera de 140 000 €. Depuis 2012, cette dotation a baissé de 63 % (passant de 4,85 millions à 1,81 million €), ce qui représente une perte financière cumulée de 13,2 millions € pour Sèvres. Quant aux participations de la ville au fonds de solidarité régionale entre les villes d’Ile-de-France (FSRIF) et au fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC), elles augmenteront de 102 000 € en 2021. Depuis 2012, ces participations ont augmenté de 757 % pour le FSRIF et 125 % pour le FPIC, ce qui représente au total deux ponctions financières cumulées de 7,1 millions € sur la période.

-1,59%

Résultat d’une « gestion des ressources humaines très encadrée » (rapport de la Chambre régionale des comptes de 2019), les charges de personnel de la ville sont en baisse de 1,59 % cette année. En 2019, nos dépenses de personnel représentaient 45,32% des dépenses de fonctionnement de la ville. Elles représentent 61,20 % des dépenses de fonctionnement des villes françaises de même taille.

-7%

Résultat d’une politique active de désendettement, les charges financières de la ville baisseront de près de 7 % cette année. Pour mémoire, la dette municipale est passée de 18,64 millions d’euros à 7,20 millions d’euros du 1er janvier 2014 au 1er janvier 2021, soit une baisse de 11,4 millions d’euros ou de 61 %). Avec une dette de 309 euros par habitant, la ville de Sèvres est 3,5 fois moins endettée que les villes françaises de même taille (1059 euros par habitant).

+300 000 €

La ville de Sèvres s’est résolument engagée pour une alimentation de qualité dans ses cantines scolaires. L’introduction d’une alimentation labellisée et bio implique un surcoût annuel de 300 000 euros pour les finances de la ville.

Éclairage public : 60 % d’économies d’énergie

Le passage en LED de l’ensemble de l’éclairage public sévrien s’achève. Initié en juillet 2019, il permettra de réduire l’empreinte carbone de 1 550 tonnes de CO2 et la consommation d’énergie d’environ 50 % par rapport à celle de 2018.

À la fin du mois d’avril, environ 2 370 lanternes équipées de LED auront été déployées dans la ville. Il ne restera que l’avenue de l’Europe et la Grande Rue qui seront rénovées en éclairage public par le département des Hauts-de-Seine dans le cadre du réaménagement de la voirie sur l’axe de la RD 910. Parallèlement à ce déploiement de lanternes à LED, Bouygues Energies et Services aura également rénové 350 mâts dont l’état était jugé vétuste, en plus des 1 160 mâts rénovés entre 2009 et 2018 dans le cadre du PPP. À terme, cela représente au total 58 km linéaires de voies en éclairage LED.

Économies d’énergie

Ce déploiement de nouveaux luminaires associé à la gradation au point lumineux entre 23 h et 5 h permettra des économies d’énergie estimées à 520 MWh par an pour la ville (soit une baisse d’environ 50 % en se référant à la consommation de la ville en 2018), ce qui représente la consommation d’énergie annuelle moyenne de 110 ménages. Cette optimisation de la performance énergétique de l’éclairage vient compléter les 25 % d’économies engendrées par les travaux réalisés entre 2009 et 2018, portant ainsi ces économies à environ 60 % en se référant à la consommation de la ville en 2009.

Économies de maintenance

Par ailleurs, les luminaires LED ayant une durée de vie plus longue, la mise en place de cette technologie permettra également des économies en matière de maintenance. En effet, le prix au point lumineux passera de 35 €/an à 18 €/an pour l’ensemble des luminaires concernés.
Enfin, l’impact environnemental du passage en LED n’est pas négligeable, puisque la réduction de l’empreinte carbone représente une réduction de 1 550 tonnes d’émission de CO2 sur la durée globale du projet (soit l’émission annuelle moyenne de 200 foyers).

Ligne 15 Sud : un chantier qui avance

En 2020, la construction de la gare Pont-de-Sèvres a franchi des étapes importantes. Le tunnelier Laurence a désormais creusé plus d’un kilomètre sous la Seine depuis l’île de Monsieur.
Le tunnelier Laurence poursuit son chemin. Parti du puits Île de Monsieur en janvier 2020 et mis à l’arrêt en mars en raison de la crise sanitaire, le tunnelier Laurence a pu redémarrer en mai. Il a atteint la gare Pont-de-Sèvres début septembre. Il poursuit à présent son creusement de 4,2 km au rythme de 12 mètres par jour jusqu’à la gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart.

Évacuation des déblais par la Seine

Plus respectueuse de l’environnement, l’évacuation par barges permet d’éviter le passage de 200 camions de 25 tonnes par jour, soit un total de 17 000 véhicules sur toute la durée du chantier. Après avoir été utilisée pour évacuer les déblais du tunnel, la Seine est mise à contribution pour l’évacuation des déblais du creusement de l’espace intérieur de la gare, après construction de la dalle de couverture.

Place à la dalle de couverture

Depuis décembre 2020, les travaux consistent à créer une dalle de couverture, en béton, qui constituera le futur toit de la gare. Le creusement de la partie souterraine de la gare pourra ensuite démarrer. Des ouvertures, appelées trémies, sont conservées pour l’évacuation des terres, et la circulation des machines et des équipes. Les équipes travailleront alors « en taupe », c’est-à-dire à l’abri de cette dalle en béton. Cette technique permet de limiter les nuisances.

Travaux d’interconnexion

Un nouveau chantier s’installera dans la gare routière du pont de Sèvres (terminus de la ligne 9) d’ici fin 2021 pour permettre les travaux de jonction entre la ligne 15 Sud et la ligne 9 du métro. Les voies de la D910 seront déviées à cet endroit jusqu’au second semestre 2021. Les circulations routières et piétonnes seront maintenues et s’effectueront sur la dalle de couverture du couloir de correspondance.