Café RH, un rendez-vous apprécié

Le café RH, cela vous parle ?
Ce nouveau rendez-vous permet aux agents de rencontrer de manière informelle une personne des Relations humaines. Lors de cette réunion, de nombreux agents de la crèche se sont présentés. Pas moins de 9 personnes ont rencontré Yvann Kvaternik, directeur des Relations humaines.
Durant ces quelques heures d’entretien, les agents de la crèche ont pu poser leurs questions tout en prenant un café sur des sujets variés tels les évolutions de carrière possible, le statut, le fonctionnement de la mobilité, les détachements, la prise de congé, la formation, la VAE, etc.

Pour les agents de la crèche qui ont pu rencontrer Yvann Kvaternik, le ressenti est positif, comme ont pu témoigner Lina, agent social et Pierrette, lingère et aide cuisinière. « C’était une bonne opportunité. Nous avons les réponses à nos questions, et nous avons plus d’informations sur des sujets différents » témoigne l’une d’entre elles. Et de poursuivre :  « c’était un moment agréable, c’était un bon échange ».

Le cuisinier Joël Lambert de la crèche  Gévelot a lui aussi posé ses questions sur sa carrière, le détachement, l’intégration… et échanger sur des idées pour animer la crèche. Il trouve bonne l’initiative du café RH : « c’est très bien, le contact direct est mieux pour échanger ».

La directrice Aurore Zelbin réagit elle aussi positivement à cette
initiative : « les professionnels de la petite enfance n’ont pas le temps de se déplacer en mairie. Le fait que les ressources humaines viennent à nous, c’est une bonne démarche. Les agents peuvent également poser des questions directement aux interlocuteurs, sur des sujets plus privés, ils peuvent aussi reformuler les questions, rebondir sur les sujets. »

A vos agendas !
Le prochain Café RH se tiendra le 18 avril à 9h pour les animateurs de l’accueil de loisirs Croix-Bosset.

Sandra Goncalves vous accueille à l’hôtel de ville

Premier visage du matin, Sandra Goncalves vous accueille avec sourire et professionnalisme depuis le mois d’août 2022.
Malgré son allure de jeune étudiante, ne vous y détrompez pas, Sandra Goncalves a « roulé sa bosse ». Cette maman de 40 ans (elle a trois enfants âgés de 12, 17 et 21 ans) est Altoséquanaise depuis sa naissance. Elle a vécu à Puteaux, suivi des études de cuisine à Suresnes, avant de se former aux métiers de la vente. Elle travaillait en tant que vendeuse dans des enseignes spécialisées en vêtements, tels C&A. C’est dans cette entreprise qu’elle bifurque en logistique. Étant en désaccord avec son entreprise, elle démissionne et décide de changer de métier.
Elle postule en mairie pour travailler à l’accueil où elle a trouvé sa place : « en tant que femme, J’ai mon équilibre, je me sens bien. Une fois que tu as pris tes repères dans ce nouveau poste, tu t’organises. Avant c’était compliqué, très stressant, c’était un autre métier, les clients pouvaient être compliqués ».

Selon Sandra, « il ne faut pas réduire le métier d’hôtesse. On fait beaucoup de choses : remise de dossiers de pièce d’identité, commande de papier, enregistrement des courriers, gestion du prêt de matériel informatique des salles de réunion, réception des colis… ». Elle réalise que son métier demande d’être à l’écoute des gens. Sa patience et sa diplomatie lui permettent de comprendre les administrés et d’essayer de les apaiser.

Comme beaucoup de mères de famille, elle nous confie qu’elle a deux journées en une : « quand tu rentres à la maison, tu commences ta seconde journée avec les enfants, préparer les repas, regarder les devoirs… Et même s’ils sont grands, c’est encore le cas à leur âge ! ».
Cette jeune femme dynamique aime passer son temps personnel à sortir en famille, se promener en forêt et pâtisser avec ses enfants.

Audraline Zondo, la passion des marchés publics

Audraline Zondo est née il y a 30 ans, et a grandi au Bénin « au bord de la plage » précise-t-elle. Elle y a fait la première partie de ses études supérieures en obtenant une licence en marché public dans l’une des meilleures écoles de son pays. Diplômée en 2014, elle commence à travailler dans différentes structures dont le port autonome de Cotonou ; la Poste et le ministère de l’Énergie sur des projets liés à l’émancipation des femmes.
Désirant évoluer vers des postes qui nécessitent un niveau Master, elle reprend ses études et opte pour un diplôme en France car les lois des marchés publics sont similaires à celles du Bénin. Elle poursuit donc un master 1 et 2 sur 3 ans à Poitiers ou elle se spécialise en marché public, qu’elle affectionne particulièrement. Elle explique : « ce qui me passionne dans les marchés publics, c’est tout le processus en soi : de la demande initiale, à la préparation des documents… en passant par l’attribution du marché ». Elle nous confie une anecdote : « en Master2, qui est sur sélection, j’ai choisi de suivre l’option Droit des contrats publics, droit des affaires publiques, marché publics, partenariat public-privé. Mes camarades me disaient de choisir autre chose car la sélection est difficile, mais je ne voulais pas d’une autre option, ce n’était pas envisageable pour moi… Je serais reparti au Bénin si je n’avais pas été prise pour ce master… Heureusement j’ai été sélectionnée » conclue-t-elle en riant.
Après plusieurs expériences à l’AP-HP et dans cabinets privés, elle décide de rejoindre le service public. La ville de Sèvres lui propose un poste en octobre 2022 au service de la commande publique et du juridique. Alors qu’au Bénin, la majorité des postes liés au marchés publics est tenue par des hommes, elle découvre en France plus de mixité et d’indépendance.

Pour elle, la femme se débrouille bien : « on a cette capacité de concilier beaucoup de choses. Mais il est important de se dégager du temps pour soi, je dis peut-être ça parce que je suis célibataire… mais je crois que c’est important et que même en devenant mère ou femme mariée, je garderai du temps pour moi ».  Aujourd’hui, Audraline partage son temps libre entre le théâtre, la natation, le vélo, les sorties…
Elle trouve que désormais, les femmes ont accès à plus de métiers, elles peuvent tout faire, c’est différent d’il y a 20 ans. Aujourd’hui, il y a moins de barrière, les femmes osent se diriger vers des métiers dans la logistique, le transport, la politique…

Julie Dupic, directrice de la crèche Gévelot

De la restauration à la petite enfance, il n’y a qu’un pas… enfin, un bilan de compétences… C’est ce qui est arrivé à Julie, 37 ans, originaire de Neuilly et maman de deux enfants.

Julie commence des études dans la restauration, puis se lance rapidement dans le monde du travail. Elle fera ses classes dans le restaurant de l’acteur français, Gérard Depardieu, pendant trois ans.
Quelques années plus tard, elle se remet en question : ouvrir un restaurant ? ou changer de voie ?
Pour en avoir le cœur net, elle passe un bilan de compétences avec Pôle emploi. Les résultats l’étonne…  Elle n’avait jamais pensé aux métiers de la santé ou de la petite enfance auparavant… Elle trouve un premier emploi dans une crèche et passe le CAP petite enfance en candidat libre,  tout en continuant à faire quelques extras en restauration. Elle souligne : « on gagne mieux  sa vie en servant des gens, que de les accompagner, les soigner… Les responsabilités ne sont pas les même pourtant…».

Au contact quotidien avec sa directrice de la crèche, infirmière-puéricultrice, elle se dit qu’un jour, elle deviendra comme elle ».  Julie passe le concours d’infirmière et se forme tout en devenant maman pour la première fois. Elle obtient son diplôme en 2015…  Après un passage d’un an dans une crèche privée à Clamart, elle postule à Sèvres pour un poste d’adjointe à cheval sur deux crèches : Gévelot et Cristallerie.
« Le poste sur deux structures étaient une opportunité pour moi… ».
Motivée, confiante, elle se positionne sur le poste de directrice de Gévelot, à la suite du départ à la retraite de l’ancienne directrice.
« J’ai réussi à convaincre la hiérarchie de ne pas me changer de structure – ce qui se fait habituellement – pour rester auprès des équipes.  J’ai à cœur qu’elles se sentent bien au travail, et qu’elles soient heureuses de venir chaque matin ». Elle obtient le poste en janvier 2021.

Satisfaite de sa situation professionnelle, elle se sent bien dans son métier. Tout en nuançant fortement la conciliation avec la vie privée…
« Les responsabilités et le temps passé au travail (il faut pouvoir être disponible parfois le week-end ou en soirée) ont créé des tensions à la maison. Ma situation n’est pas toujours comprise par mon conjoint, cela rend la vie familiale compliquée » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Quand un homme a un poste avec des responsabilités, c’est normal… Lorsque c’est une femme, si le travail prend trop de place à la maison, là ça pose plus de questions. Aujourd’hui, les femmes accèdent beaucoup plus facilement aux postes à responsabilités, je pense qu’on arrive à concilier plutôt bien vie familiale et professionnelle, même si parfois la charge mentale est importante. Mais, on réussit à garder le cap ».

 

Retour sur les vœux au personnel

Le 13 janvier dernier, la cérémonie des vœux était l’occasion pour les agents de la ville de se retrouver après quelques années d’interruption en raison de la crise sanitaire.
Cette période a d’ailleurs été évoquée lors des discours de Grégoire de La Roncière, maire de Sèvres et de Cédric Sirugue, Directeur Général des Services. Ils ont rappelé l’importance d’améliorer la cohésion entre les agents, demande du personnel remontée lors du questionnaire sur la qualité de vie au travail.
Cette soirée a également été l’occasion de mettre à l’honneur les agents partis à la retraite entre 2020 et 2022. Une tombola est venu clôturée cette première partie.

Pour ces retrouvailles, la direction des relations publiques, des loisirs et de la culture a parié sur un karaoké et un cocktail dinatoire. Après quelques hésitations, les agents et les élus  sont montés sur scène pour interpréter des chansons, des années 70 à nos jours…
Une ambiance chaleureuse et festive à l’image de ces quelques souvenirs… était très festive et vous étiez heureux de vous retrouver après ces années de restriction.

Retour sur ces bons moments en images…

Retour sur ces bons moments en vidéo !

https://www.sevres.fr/ensemble-en-video/

Le dessin du mois de mars 2023

Tribunes libres – Mars 2023

Tribune de la majorité

Le service public de proximité, ça marche !
Il n’est pas de semaine sans que l’actualité nous délivre d’horribles nouvelles concernant des violences faites aux femmes du fait de leurs conjoints ou de leurs ex-conjoints. Parce que nul territoire de notre pays n’est à l’abri de ces horreurs, votre ville s’est mobilisée pour les prévenir autant que possible. Une rubrique spéciale du site de la ville est désormais consacrée à ce thème, donnant toutes les informations et contacts nécessaires aux victimes.
En cas de dépôt de plainte au commissariat de Sèvres et si l’urgence est avérée, les plaignantes se verront désormais proposer un bon taxi et une nuitée à l’hôtel avant une éventuelle prise en charge par une association départementale. La Maison de la Famille, soutenue par une subvention municipale annuelle de 169 000 euros, joue par ailleurs tout son rôle dans ce dispositif sévrien. En 2022, 42 femmes y ont été suivies (entretiens avec un psychologue, conseils juridiques, groupe de parole…).
Cet engagement municipal aux côtés des femmes en souffrance ne saurait faire oublier tous les autres. Notre détermination à maintenir la qualité des services publics sévriens est constante et elle est objectivement reconnue. C’est ainsi que Le Parisien du 11 février dernier a classé Sèvres 13e ville des 172 villes franciliennes de plus de 20 000 habitants « où il fait bon vivre avec des enfants » et 43e ville au niveau national (sur 444 villes). Ce classement est naturellement réjouissant. Il a été réalisé en croisant une dizaine de sources de données regroupées en cinq thématiques : santé, famille, environnement, éducation et sécurité. Et il est vrai qu’à Sèvres, les familles peuvent difficilement se plaindre. Pour exemple, 80% des demandes de places en crèche sont satisfaites à Sèvres. 312 places sont réservées aux enfants d’âge maternel dans nos 6 accueils maternels de loisirs du mercredi et des vacances, 264 places dans nos 3 accueils élémentaires de loisirs du mercredi et des vacances pour les enfants sévriens du CP au CM2.
Ce mois-ci verra la mise en œuvre de la collecte des déchets verts dans les quartiers pavillonnaires de la ville, une fois par semaine, tous les jeudis matin à compter du 16 mars jusqu’à la fin du mois d’octobre. C’est là un nouveau bon service de proximité proposé par GPSO. La collecte des déchets alimentaires sera, quant à elle, mise en place à partir de 2024.
Notre territoire est un des plus vertueux en matière de collecte au niveau national. Nous pouvons en être légitimement fiers.

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes de l’opposition

Groupe Sèvres en transition

Mauvaises économies

Lors du dernier conseil municipal, nous avons présenté un vœu contre les 5 fermetures de classe envisagées à la prochaine rentrée dans nos écoles publiques. Ces fermetures vont entraîner une dégradation des conditions d’enseignement, déjà mises à mal par le manque de moyens humains ou financiers mis à disposition par la commune. Si nous nous réjouissons que la majorité municipale ait voté notre vœu, nous n’oublions pas que cette même majorité a supprimé des postes d’ATSEM, qu’elle refuse systématiquement de renforcer le personnel travaillant au service des écoles. Nous soutenons les parents d’élèves et les enseignants mobilisés pour éviter une augmentation des effectifs dommageable en premier lieu aux enfants.
Autre sujet évoqué au conseil : notre suggestion d’une subvention de la ville au bénéfice des victimes du séisme en Turquie et en Syrie. À l’appel notamment de l’Association des maires de France, plusieurs collectivités ont contribué aux budgets d’ONG, faisant ainsi preuve de solidarité avec des populations qui ont tout perdu. À Sèvres, ce ne sera pas le cas ! On nous a doctement expliqué que la solidarité internationale relevait de l’État…Après avoir donné pour le Liban, l’Indonésie, l’Ukraine, c’est terminé ! Pour démontrer la « solidarité » de Sèvres vis-à-vis des populations touchées par des catastrophes, on nous a annoncé l’inscription de 1.500 euros de subvention annuelle à la Croix Rouge. Rappelons que le budget de la ville s’élève à environ 86 millions d’euros, sur lesquels donc 1.500 euros seront consacrés à aider les ONG qui agissent sur le terrain ! Loin des yeux, loin du cœur ?
Le bilan de la sécurité et de la prévention de la délinquance nous a été communiqué en janvier, il indique une forte augmentation des faits de violences intra familiales (+70% en 4 ans dans le département). Nous pensons que Sèvres doit faire mieux et plus en matière de prévention et d’aide aux femmes victimes de violences. Il conviendrait notamment de démultiplier les actions de sensibilisation des associations spécialisées, au lieu de miser principalement sur des caméras de vidéosurveillance comme gage de tranquillité publique. Nous avons demandé le bilan de ces caméras budgétivores : aucune statistique ne nous a été fournie. Belle transparence concernant les dépenses d’argent public !
Dans les prochaines semaines, nous espérons qu’un état des lieux sur l’opération centre-ville puisse être débattu avec les habitant-es. Les 30 millions d’euros mis en réserve depuis tant d’années par la majorité municipale perdent chaque jour de leur valeur au gré de l’inflation. Et pour l’instant, il ne se passe rien !

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

Contrairement aux affirmations écrites dans le dernier Sévrien, nous sommes bien sûr favorables au soutien financier du département formalisé par les contrats de développement qui prennent en charge jusqu’à 50% des projets que Sèvres lui soumet. Nous nous sommes abstenus en séance parce que, selon nous, ce contrat manque d’ambition, d’anticipation et d’adéquation aux besoins les plus cruciaux de la ville. Les exemples ne manquent pas :
la majorité municipale se plaint de l’augmentation des coûts de l’énergie, mais elle n’a rien prévu de nouveau dans ce plan pour y faire face.

À lire sur poursevres.fr
Denis Moron

Le dessin du mois de février 2023

Tribunes libres – Février 2023

Tribune de la majorité

Les temps sont durs. Le Département y supplée pour partie.
Depuis neuf ans, l’époque est particulièrement dure pour les collectivités locales. Année après année, les dotations de fonctionnement reçues de la part de l’État baissent inéluctablement. Le manque à gagner pour la ville est de près de 20 millions d’euros sur la période ! Dans le même temps, et comme si cela ne suffisait pas, les fonds appelés par l’État auprès des villes dites riches pour financer les villes dites pauvres augmentent sans discontinuer. 6,5 millions d’euros ont ainsi été prélevés à la Ville en neuf ans !
En 2023, comme si cela ne suffisait pas, deux éléments nouveaux viennent percuter les finances de la ville : l’inflation et les coûts de l’énergie. Compte-tenu de l’inflation, les différents contrats de la ville avec ses prestataires augmentent plus qu’à l’ordinaire (restauration scolaire, ménage, coûts de repas portés aux personnes âgées, …). Il en est de même des traitements de la fonction publique. Quant aux coûts de l’énergie pour la Ville, ils sont multipliés par quatre pour le gaz et près de deux pour l’électricité ! Le budget sera dur à boucler, l’essentiel des économies ayant déjà été réalisé les années précédentes…
Fort heureusement, la ville de Sèvres peut compter sur des partenaires toujours fiables durant ces temps compliqués. Il en est ainsi du département des Hauts-de-Seine. Celui-ci vient de s’engager à soutenir la moitié de nos investissements (4,5 millions d’euros pour un total de 9 millions d’euros) pour cinq opérations majeures menées par la ville en 2022, 2023 et 2024. Près de la moitié de ces investissements concernent la culture. Le Sel verra sa salle de spectacles rénovée dès cet été et profitera d’une nouvelle petite salle de spectacles indépendante à l’été 2024. Dans le même temps, quatre studios de musique seront construits aux Bruyères dont un studio-concert pour 150 personnes. L’autre moitié des investissements concernent nos écoles. Le groupe scolaire Gambetta, vieux de 140 et de 84 ans, s’offre ainsi une nouvelle jouvence : ses façades sont ravalées, sa toiture isolée, ses fenêtres changées pour des huisseries préservant du chaud comme du froid et isolant du bruit ! Son gymnase est également repris. Deux ascenseurs y sont greffés, pour les personnes à mobilité réduite. Fin des travaux ce printemps. Quant aux écoles maternelle et élémentaire Eugénie Cotton, aux Bruyères, elles seront dotées de deux nouvelles cours végétalisées, à l’été 2023 et l’été 2024. Les seniors ne sont pas en reste puisqu’un local leur sera dévolu en plein centre-ville en 2024.
Fidèles à leur ligne de conduite, les élus des oppositions ont décliné cette aide bienvenue de six millions d’euros sur trois ans de la part du Département (fonctionnement et investissements) : ils ont voté contre ou se sont abstenus. Avec eux, les chose sont très claires : ils sont toujours pour de nouvelles dépenses mais jamais pour de nouvelles recettes !

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes de l’opposition

Groupe Sèvres en transition

Exemplarité vraiment ?

Le maire et la majorité municipale se targuent régulièrement dans le Sévrien ou en séance du conseil municipal d’être « exemplaires ». Sèvres serait à la pointe du progrès et de l’innovation…Nous avons choisi ce mois-ci de faire un petit tour ailleurs pour illustrer des politiques où notre ville est loin d’être en tête du palmarès.
Commençons par notre voisine Chaville?: la ville a décidé de construire une cuisine centrale pour assurer la fabrication des repas des cantines de la ville. Le but est de se libérer des grosses entreprises de l’alimentation, de la malbouffe servie aux enfants, de fabriquer sur place des repas de qualité traçables, en circuit-court et bio. Sèvres n’a pas choisi de s’associer à cette initiative et n’a pas décidé de se passer des repas en liaison froide au détriment de la santé des plus jeunes.
Poursuivons par Ville-d’Avray qui soutient activement l’association d’aide aux réfugiés Assarva en lui prêtant des locaux, en sponsorisant des manifestations solidaires. Ce sont ainsi plus de trente réfugiés Ukrainiens qui ont pu être accompagnés l’an passé. À Sèvres, l’aide aux réfugiés c’est relayer les appels de la Croix-Rouge auprès de la population. Et n’aider que les « bons » réfugiés.
À Boulogne, des activités pour les séniors sont proposées toutes les semaines et les tarifs progressifs sont calculés sur les revenus, ce qui n’est pas le cas à Sèvres.
Vanves et Issy-les-Moulineaux proposent aux jeunes entre 11 et 25 ans d’accéder à un centre de santé où ils peuvent bénéficier gratuitement et de façon anonyme de rendez-vous médicaux. À Vanves toujours, l’activité foot en salle est gratuite pour les ados. À Sèvres, rien n’est gratuit et il vaut mieux être riche et bien portant !
Un peu plus loin, à Arcueil, la ville a lancé une expérimentation de minimal municipal garanti bénéficiant à une quarantaine d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté. Les services sociaux de la ville fournissent une aide sociale complémentaire et un accompagnement personnalisé. À Sèvres, la politique d’aide sociale c’est « que les pauvres viennent à nous et nous les aiderons ».
Nous constatons que notre ville a abandonné les budgets participatifs, alors qu’ailleurs des projets suggérés par des habitants sont régulièrement inaugurés. Là encore, Sèvres n’est pas à la pointe !
Nous pourrions multiplier les exemples d’actions entreprises par des communes de différentes couleurs politiques en faveur d’une amélioration des conditions de vie des habitants. À l’heure où de plus en plus de nos concitoyens peinent à boucler leur fin de mois, Sèvres continue à ne pas être exemplaire ! Dans les prochains mois, le budget de la ville traduira les choix politiques, nous y reviendrons.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

Sévriennes, Sévriens, depuis le début de notre mandat, nous essayons en vain d’influencer les décisions prises par la majorité municipale. Mais elle mène son action dans le plus grand secret et, à l’heure des votes, nous pesons bien peu face à ses 29 conseillers qui votent toujours d’une seule voix. Ne comptons pas sur elle non plus pour nous informer de vos difficultés. Nous les découvrons au hasard de nos rencontres, comme cette crèche très mal isolée que la mairie refuse de rénover par manque de budget, alors que 20 M€ sont bloqués pour le centre-ville. Faites remonter vos besoins sur poursevres.fr

Denis Moron

Le dessin du mois de janvier 2023