Nous avons retenu, sur Instagram, la photo de @nicolasfagotstudio9, intitulée L’été en Seine.
Tribune de la majorité
Un nouveau centre-ville pour Sèvres
La nécessité de reprendre notre centre-ville s’impose à tous. Sa construction au milieu des années 60, faisant la part belle au « tout-voiture » et au « tout-béton », n’est plus adaptée aux temps d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi un centre-ville plus vert vous sera proposé. Les sols y seront désimperméabilisés dès que possible et leur pleine terre recouvrée, les arbres de haute tige y seront préservés, et de nouveaux arbres y seront plantés « à l’opportunité », c’est-à-dire dès que possible. L’eau y retrouvera également toute sa place. Le tout permettra la création de cheminements ombragés et d’îlots de fraîcheur. Votre futur centre-ville sera également plus convivial : ses entrées seront élargies, quatre placettes y seront proposées et de nouvelles perspectives y seront ouvertes, facilitant la déambulation piétonne. Sa commercialité sera renforcée avec le déplacement du marché sur la parcelle actuellement occupée par la station BP et le pont du 8 mai 1945. Une nouvelle halle de marché plus lumineuse et aérée sera construite à cet emplacement, bien visible de tous. Située sur la Grande Rue et face au parking de l’Europe, elle sera davantage accessible, pour les piétons comme pour les automobilistes. Par ailleurs, de nouveaux commerces seront ouverts sur la future
« place centrale ».
Il aura fallu du temps pour arriver à la proposition finale qui vous est proposée aujourd’hui : le temps d’essuyer un refus administratif définitif pour le déménagement de l’actuel commissariat de police d’une part, de s’assurer d’autre part que le projet proposé, celui qui dessinera notre cœur de ville pour les soixante prochaines années, réponde pleinement aux enjeux climatiques des prochaines décennies. Ce projet désormais abouti est soumis à concertation depuis la fin du mois de juin jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Vous avez été nombreux à nous faire part de vos observations pour le bonifier encore. Une réunion publique de restitution de vos remarques est organisée par vos élus le jeudi 12 septembre prochain, à 19h, au Sel.
S’en suivront la signature d’un contrat de concession avec un opérateur et la rédaction de pièces de marché. Les premiers coups de pioche interviendront en 2025. Ils concerneront la dépollution de la parcelle de station-essence BP qui fermera dans le courant de l’année 2024. Cette dépollution-ci sera suivie de la destruction du pont du 8 mai 1945 puis de la construction de la nouvelle halle de marché sur la parcelle ainsi dégagée.
Attendue depuis longtemps, la création d’un nouveau centre-ville pour Sèvres entre bientôt dans sa phase opérationnelle. Nous nous en félicitons avec vous.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)
Tribunes des oppositions
Groupe Sèvres en transition
3ème projet de centre-ville !
Un projet de rénovation de centre-ville est un grand moment, c’est le troisième qui nous est présenté depuis 2017. Il serait achevé au mieux en 2032 ! À nouveau, les dessins sont charmants, mais les choix réalisés nous semblent être à côté de la plaque pour préparer notre ville à son futur. Qualifié de « vert, dynamique, apaisé et accessible » par la majorité municipale, le projet sanctuarise finalement un ilot baptisé « centre-ville », toujours coupé de la ville par des routes et ronds-points.
à l’heure où il faudrait recycler l’existant, on nous promet de nombreuses destructions, y compris les locaux achetés par la ville (Poste, CPAM, tabac de la mairie, ancien carrefour bio). La dynamique sera donc du côté du béton avec la démolition-reconstruction d’un nouveau marché. Les travaux sur 10 ans et la création d’une nouvelle voie devant l’ancien café de la mairie n’apaiseront pas la ville, au contraire.
L’accessibilité sera traitée au cœur de l’ilot, mais rien n’est prévu pour améliorer les trajets rive-droite/rive-gauche et mieux relier les quartiers. à cet égard, la suppression du pont nous pose question : il pourrait utilement être redessiné en coulée verte pour servir aux piétons et cyclistes ! Le lien avec la redéfinition de l’avenue de l’Europe est encore totalement absent des présentations.
Le centre administratif reste sans projet public : sera-t-il cédé à un promoteur privé pour y réaliser des logements luxueux et inaccessibles au plus grand nombre ? C’est le grand mystère du dossier.
Côté « vert », trois arbres et deux fontaines ne constituent pas un projet de ville écologique adaptée à la crise climatique : les canicules vont se succéder, les pics de chaleur seront de plus en plus nombreux et il est du devoir de la commune de protéger l’ensemble des habitants. 50 millions minimum sont prévus pour la réhabilitation du centre-ville sans se soucier des autres quartiers de Sèvres. Quid du traitement des nombreux ilots de chaleur et passoires thermiques propriétés de la commune ? Rappelons qu’une bonne part de la manne financière provient de la vente de logements sociaux. Or, rien dans le projet n’est destiné à améliorer le quotidien des 8% de nos concitoyens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté : aucun nouveau service public ou associatif n’est prévu.
Nous aurons sans doute l’occasion de revenir dans le Sévrien sur ce projet qui n’est pas satisfaisant pour l’ensemble de la population de notre ville.
La concertation en ligne se poursuit jusqu’au 15 septembre, une réunion publique se tiendra le 12 septembre au SEL : c’est le moment de vous exprimer?! Bonne rentrée !
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
7 ans après les 1res consultations publiques de 2016, nouvelle consultation sur un 3e projet de cœur de ville. Sur les croquis il est séduisant. Mais comme son prédécesseur, il y a 2 ans, nous n’en sommes qu’au stade des
« grands principes ». Beaucoup d’impasses, esquisses non réalistes. Place des transports publics, des vélos… Aucune étude technique sérieuse. Si les enjeux climatiques semblent compris, la rénovation des principaux espaces n’aura lieu qu’après le déplacement du marché dans un bâtiment à construire à la place de la station BP, donc au mieux dans 9 ans ! La planète peut bien attendre !
Denis Moron
Tribune de la majorité
Sèvres a payé un lourd tribut au « tout-béton » et au « tout-voiture » au mitan des années 60 ! Qu’on en juge plutôt. Un échangeur autoroutier, celui de la Manufacture, installé à l’entrée de la ville, a coupé la ville de son fleuve. L’aménagement de la RN118 a éventré son parc de Brimborion qui surplombe la Seine. En centre-ville, la percée de l’avenue de l’Europe de part en part du centre-ville, son enjambement par une lourde passerelle automobile, la construction rapide de hauts immeubles de logements ont imprimé un caractère routier et bétonné à notre cœur de ville. Compte tenu des enjeux climatiques en cours, il nous faut maintenant réagir et traiter ces espaces abîmés.
C’est, en premier lieu, l’objet du réaménagement en cours de l’échangeur du Pont de Sèvres. La livraison prochaine de la Promenade des Jardins, mail piéton et arboré qui reliera la Seine au centre-ville, n’est que la première étape de ce grand projet qui verra la mise à bas de l’autopont, la création d’un kilomètre de piste cyclable, la plantation de près de 200 nouveaux arbres, la désimperméabilisation de 6300 m² de sols et la livraison d’un jardin à la française devant le Musée de céramique. Le tout, phasé, sera terminé fin 2027. Sèvres y gagnera une nouvelle entrée de ville.
C’est également l’enjeu de la requalification de la route départementale qui mène à Chaville. Sa requalification commencera en 2025 et se fera également par phases. Elle sera plantée de 225 arbres de haute tige supplémentaires, dotée de trottoirs élargis et d’une piste cyclable dans chaque sens.
C’est enfin l’enjeu de la requalification de notre centre-ville. Attendu depuis longtemps, ce projet, aujourd’hui finalisé, vous sera présenté lors d’une réunion publique au Sel jeudi 15 juin à 19h. Des panneaux installés in situ dans le centre-ville et sur les grilles de l’hôtel de ville vous l’illustreront également. Une fois vos avis et suggestions dûment enregistrés, la ville lancera concrètement le travail. Elle signera pour ce faire un contrat de concession avec un aménageur avant la fin de cette année 2023. Les premières interventions dans l’espace public débuteront en 2025. D’ici à quelques années, Sèvres sera doté d’un centre-ville plus vert, plus convivial, plus apaisé. Nous sommes fiers de porter ce projet ambitieux et d’avoir dégagé, les capacités financières nécessaires pour le mener à bien, grâce à la vente de notre société d’économie mixte en 2018 et à la mise en réserve d’une partie de la recette générée (20 millions d’euros).
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Expulsion des Enfants Animateurs ?
Les Enfants Animateurs, institution bien connue des habitant-es de Sèvres, a été créée il y a 53 ans avec pour objet d’offrir un cadre d’épanouissement éducatif aux enfants : atelier bricolage, sorties nature, culturelles et sportives, séjour de vacances. Mais c’est aussi un lieu où les enfants sont accompagnés pour leurs devoirs et où les familles peuvent obtenir de l’aide pour leurs démarches sociales ou éducatives. Reconnue par différents partenaires (État, département, écoles, psychologues, assistantes sociales…), elle occupe depuis 1982 une maison appartenant à la ville dans l’escalier Croix-Bosset. À l’époque, un accord entre l’Etat, la ville et l’association intervient pour acheter la maison délabrée. Les travaux de rénovation furent menés par les Enfants Animateurs, comme convenu. En échange du financement par l’Etat de l’acquisition de la maison, la ville s’est engagée à y héberger les Enfants Animateurs. Depuis 1982, la convention a été renouvelée par tacite reconduction (la dernière fois en 2018).
En juin dernier, en conseil municipal, nous avons alerté la majorité sur le fait que l’association rencontrait des difficultés pour recruter une personne pour succéder à sa directrice qui partait en retraite. On nous a alors assuré que la ville reconnaissait le rôle important de l’association, mais la majorité municipale n’a rien proposé pour l’aider. Celle-ci a cependant poursuivi son activité d’accompagnement scolaire d’élèves en grande difficulté grâce à ses bénévoles.
Durant l’hiver, la ville soudain soucieuse de l’état de la maison a fait réaliser un diagnostic par un architecte. A l’heure où nous écrivons ces lignes, ce rapport n’est pas parvenu à l’association, mais le maire lui a écrit pour lui signifier qu’elle devait quitter les lieux dans les 3 mois, indiquant que d’après ses estimations les travaux couteraient 980.000 euros. Le coup est rude pour les Enfants Animateurs qui ont régulièrement demandé à la ville d’engager des travaux et qui ont parfaitement entretenu les lieux.
Mais quel est le projet de la ville pour le devenir de cette maison ? La laisser vide, comme bon nombre de locaux municipaux : café de la mairie, caserne des pompiers, ancien Carrefour bio, centre administratif, multiples logements dédiés autrefois aux instituteurs… ? Est-il de bonne gestion de laisser le patrimoine de la ville se dégrader alors que 20 millions d’euros sont disponibles et qu’elle va consacrer 1,6 millions à l’éviction de la station-service ?
Une ville qui délaisse tant les associations utiles à la cohésion sociale ne mérite pas de figurer dans les palmarès des villes où il « fait bon vivre ». N’hésitez pas à apporter votre aide aux Enfants Animateurs !
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la majorité municipale doit annoncer son nouveau projet de centre-ville pour lequel nous n’avons pas été consultés. Après 2 projets avortés, nous attendons avec scepticisme ce 3ème projet au coût exorbitant et dont l’échéance est encore repoussée. Quel dommage pour les Sévriens ! Dans l’intervalle, le centre-ville continue de se détériorer, la ville n’investit pas assez dans l’atténuation et l’adaptation climatique et fait peu de cas des besoins de ses associations, comme en témoigne sa décision récente de déloger les Enfants Animateurs. A lire sur poursevres.fr.
Denis Moron
Tribune de la majorité
Sèvres accélère dans sa transition énergétique et écologique
Parce qu’elle s’y est pris très tôt, la ville a déjà bien avancé dans la réduction de sa consommation énergétique. C’est ainsi qu’en 2019, la consommation énergétique de ses 17 principaux bâtiments avait déjà été réduite de 19,2% par rapport à 2013 grâce notamment à un programme soutenu de renouvellement de son parc de chaudières par des modèles à condensation. C’est ainsi également qu’en 2023 la consommation énergétique de l’éclairage public de la ville a été réduite de 67% par rapport à 2014, grâce au passage généralisé à un éclairage à LED (À cet égard, la ville de Sèvres est la seule ville d’Île-de-France avec sa voisine de Boulogne-Billancourt à avoir terminé son passage intégral à la technologie LED). Loin de se reposer sur ses lauriers et compte-tenu de la crise climatique en cours, la ville de Sèvres a pris le parti d’accélérer encore sa transition énergétique. C’est ainsi qu’elle a adopté un plan de sobriété énergétique à l’automne dernier ainsi qu’un programme d’optimisation de son exploitation (télégestion, …). C’est également pourquoi elle a investi lourdement dans la rénovation énergétique des deux écoles élémentaires Gambetta A et B.
Votre majorité municipale a décidé d’accélérer encore les efforts d’investissements municipaux en matière énergétique et écologique lors du conseil municipal d’avril. L’agenda pluriannuel des investissements qui y a été adopté avec les seules voix de la majorité pour la période 2023-2026 fait apparaître 16,3 millions d’euros d’investissements énergétiques et écologiques sur les 44,4 millions d’euros investis sur la période, soit 37% des investissements totaux. Sont ainsi programmés, outre la fin des travaux de rénovation du groupe scolaire Gambetta (2,8 millions d’euros), la rénovation de la piscine ou le passage à l’éclairage LED des stades des Fontaines et Wagner. Sont également budgétés la fin de la création de la promenade des jardins et la végétalisation des cours du groupe scolaire Cotton. Ces investissements nous permettront une nouvelle réduction de la consommation énergétique des principaux bâtiments municipaux de 25,7?% d’ici à fin 2026. La ville aura alors réduit sa consommation énergétique de 40?% depuis 2013.
Tout ceci ne nous détourne pas de notre objectif parallèle : proposer un nouveau centre-ville aux Sévriens, plus vert, faisant la place aux circulations douces, proposant de nouveaux espaces de convivialité. Ce projet ambitieux vous sera présenté dans Le Sévrien du mois de juin.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Mauvais sens financier, climatique et social
Le dernier conseil municipal aura à nouveau permis de constater que la majorité municipale est dans un déni total des crises environnementales et sociales. La taxe foncière coûtera 29% de plus aux contribuables sévriens pour régler notamment la facture de 1,6 millions afin de déloger la station-service BP. Sa dépollution pourrait prendre quelques années avant qu’on puisse y installer quoi que ce soit, même un marché. Était-ce l’urgence alors que la ligne fournitures scolaires est diminuée de 6.000 euros ou que le ménage des équipements est amputé de 200.000 euros par rapport à l’an passé ? Les associations subissent comme les habitant-es les effets de l’inflation, mais aucun coup de pouce en leur faveur, au contraire leurs subventions diminuent de 120.000 euros.
La ville va emprunter 3,5 millions d’euros alors que 20 millions sont disponibles mais réservés à l’opération centre-ville lancée depuis 2017 sans aucun résultat visible. Opération remodelée mais dans le secret, sans concertation avec population et élu-es. Certains travaux, dont la conduite est externalisée, subissent des dérapages financiers. La facture de la rénovation des écoles Gambetta a gonflé d’un million d’euros en 2 ans. Et ce n’est pas dû uniquement à la hausse des matières premières puisque le compte-rendu de chantier nous révèle des études mal ficelées, engendrant par exemple une modification des menuiseries déjà posées (400.000 euros). La ville ne maîtrise rien et laisse le prestataire extérieur bénéficier des hausses de coût.
Les dépenses d’énergie coûtent cette année 2,6 millions, alors que 17 bâtiments municipaux doivent chacun réduire leur consommation énergétique de 40?% d’ici 2030. Depuis longtemps, nous alarmons sur la nécessité d’une action rapide et forte en la matière. La majorité choisit de n’entamer les travaux sur la piscine, première consommatrice, qu’à partir de 2026 ! On nous propose une rénovation des écoles Cotton, mais là encore ce sera pour plus tard. En attendant, on multiplie à l’envi des études dont nous n’avons jamais connaissance, mais ces études ne feront pas baisser la température de la planète ! D’autant plus lorsqu’elles sont mal menées !
Le budget de Sèvres ne tient compte d’aucune urgence et nous le déplorons. La ville doit consacrer ses investissements à accélérer les actions de transition écologique et mieux accompagner celles et ceux qui traversent une période de précarisation croissante.
L’amicale des locataires de Hauts-de-Seine Habitat a organisé une manifestation dans nos rues pour protester contre la hausse des charges d’énergie. Nous les avons soutenus dans leur demande que le maire organise une rencontre avec leur bailleur.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Nous n’avons pas approuvé le budget 2023, car il ne prépare pas assez la ville à la crise climatique et aux défis économiques et sociaux à venir. Une forte augmentation des impôts locaux va dégager plus d’autofinancement, sans que cela profite réellement aux actions éducatives et sociales. Les subventions aux associations baissent. Les investissements suivent les obligations réglementaires, mais les projets immédiats pour améliorer la vie des Sévriens sont très limités. Celui du centre-ville, en échec, est encore repoussé bloquant 20M€ qui devraient être investis plus efficacement. À lire sur poursevres.fr
Denis Moron
L’organigramme de la ville
Pour mettre en œuvre l’ensemble des activités liées à ses compétences, la ville de Sèvres s’appuie en 2023 sur 350 agents :
- 220 fonctionnaires soit 70 % et 96 contractuels soit 30 %
- 217 femmes soit 69 % et 99 hommes soit 31 %
- L’âge moyen des agents est de 47 ans
Retrouver l’organigramme de la ville en cliquant ici.
Les organigrammes satellite
Dans la même veine que son homologue circulaire, les organigrammes satellites sont utilisés pour détailler chaque service. Ils mettent en valeur la cohésion, la notion d’équipe.
Vous retrouverez ci-dessous l’organigramme satellite de chaque service :
- Archives
- Centre Communal d’Action Sociale
- Communication
- Direction de la Famille, de l’Enfance et de la Jeunesse et Escale
- Direction de la petite enfance
- Direction des affaires juridiques
- Direction des finances
- Direction des services techniques et de la transition écologique
- DRPE
- DSAP
- Direction de l’informatique
- Médiathèque
- Direction des relations humaines
- Secrétariat général
Présentation en vidéo
Tribune de la majorité
Ensemble, pour Sèvres
Voilà dix ans que des recherches systématiques d’économies sont entreprises par la ville. C’est ainsi par exemple qu’en 2023 elle emploie 33 agents en moins qu’en 2014, qu’elle a réduit considérablement ses frais financiers et que ses dépenses courantes n’ont progressé que de 0,6% en dix ans (pour une inflation cumulée sur la période de 13,6%) ! Cette année cependant, l’environnement économique de la ville a complètement changé et nous le subissons. Il est marqué en premier lieu par un retour de l’inflation au niveau des années 80. Ce premier élément pèse à millions sur nos dépenses de fonctionnement. Qui eût pu le prédire ? Il est marqué en second lieu par une envolée des coûts de la construction supportés par la ville pour entretenir son patrimoine communal (écoles, crèches, stades, espaces publics…). Ce second élément pèse également à millions sur notre budget et ses dépenses d’investissement. Ce contexte particulier a fait l’objet d’un débat en conseil municipal. Trois leviers sont actionnés pour y faire face : celui de la poursuite des économies, celui de l’endettement, et enfin et, à contrecœur, le levier fiscal. C’est ainsi que notre budget sera à l’équilibre, c’est ainsi que nous pourrons continuer de construire ensemble la ville que nous souhaitons tous pour notre avenir. Une ville qui entretient et rénove son patrimoine. Une ville qui ouvre de nouveaux espaces publics comme celui de la future Promenade des Jardins qui sera livrée en fin d’année. Une ville qui continue de s’engager dans la réduction de sa consommation d’énergies (-19,3% déjà atteints depuis 2013 et -40% visés début 2027). Une ville enfin qui s’engage pour faire muter son centre-ville défiguré au mitan des années 60, à l’époque du « tout-bagnole ». Forts du mandat que vous nous avez largement donné, nous y créerons de nouveaux espaces à vivre en même temps qu’un espace public apaisé où se déploieront de nouveaux îlots de fraîcheur. À l’heure du changement climatique, ce projet de transition urbaine s’impose. Il vous sera présenté à l’été, ainsi que son calendrier. Il sera financé par les recettes exceptionnelles que nous avons dégagées en 2018 et que l’opposition d’alors a renoncé à encaisser. Il est plaisant de la voir en revendiquer son usage en conseil aujourd’hui !
Ensemble, quelle que soit la difficulté de la tâche, nous portons l’ambition de transformer notre ville. Avec vous, nous y réussirons et nous en serons tous fiers.
L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)
Tribunes de l’opposition
Groupe Sèvres en transition
Tout augmente, même vos impôts à Sèvres
La majorité municipale a décidé de procéder à une augmentation du taux de la taxe foncière de plus de 4,7 points, qui viendra s’ajouter à une revalorisation des bases de 7,1%. Rappelons-nous avec émotion l’engagement du maire lors de sa campagne électorale en mars 2020 : «aucune hausse de la fiscalité locale des résidences principales ne sera votée à périmètre institutionnel constant». Promesse non tenue donc et avec brio ! S’agit-il de faire face à l’inflation des prix, notamment ceux de l’énergie ? Certes, notre commune est soumise à un surenchérissement de l’électricité et du gaz : +1,25 millions d’euros. Mais nous avons découvert que l’augmentation des taxes est en fait destinée à régler la facture de l’éviction de la station-service du centre-ville.
Dans le dernier Sévrien, un article nous explique que l’État nous prive de 26 millions d’euros. Il serait plus juste d’écrire que ce sont les gouvernements successifs, soutenus par la majorité municipale, qui depuis des années privent les collectivités territoriales de ressources. Pour notre part, nous avons toujours critiqué ouvertement cette politique de recentralisation et dénoncé le fait que la suppression de ces ressources entraîne la diminution des services publics. Dans ce même article, on nous listait toutes les belles réalisations que la ville aurait pu financer avec ces 26 millions volés par l’ingrat État. La majorité n’en est pas à un paradoxe près : avec les 30 et quelques millions d’euros gardés en réserve pour son projet de centre-ville, nous aurions pu rénover nombre d’équipements municipaux, rénovations qui auraient fait baisser notre consommation énergétique ! L’inaction municipale coûte cher.
Le projet de centre-ville évolue, mais dans le secret ou presque. Aucune présentation aux conseillers municipaux, mais d’autres acteurs de la ville sont informés et il apparait que le marché ne sera pas déménagé dans le centre administratif, mais à la place de la station-service. Exit donc le projet de construction d’un immeuble à cet endroit qui aurait financé en partie le reste des travaux ? Tous les millions mis en réserve ne suffiront pas à boucler l’opération fantôme décidée en…2017 !
Vos impôts ne seront pas les seuls à augmenter : c’est toute la tarification des cantines, des crèches, des centres de loisirs etc qui va sans aucun doute être à la hausse. Nous sommes inquiets pour celles et ceux qui peinent déjà à boucler leur fin de mois, nous sommes toujours aussi inquiets que la ville ne passe pas à la vitesse supérieure pour lutter contre le réchauffement climatique.
Enfin, le mouvement social qui lutte contre la réforme des retraites, pour une meilleure répartition des richesses de notre pays a tout notre soutien.
Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Lucile Gasber-Aad
sevresentransition2020@gmail.com
Pour Sèvres
Avril marque la sortie du budget municipal annuel. Les orientations 2023 sont dans la continuité du passé : l’essentiel des ressources d’investissement reste gelé pour ce grand mirage qu’est le projet de centre-ville. En dehors des contraintes règlementaires, pas de plan volontariste pour réduire nos émissions de CO2 ou mieux préparer Sèvres à la menace climatique. La majorité se rassure avec les travaux en cours et blâme le pouvoir central. Soignant les effets pas la cause, elle combat l‘inflation énergétique en augmentant les impôts locaux. Manque d’anticipation et d’ambition. A lire sur poursevres.fr
Denis Moron
Franck Delcroix, nouveau directeur des services administratif est arrivé en mairie le 5 décembre dernier en remplacement de Carole Massol, repartie dans le Sud. À tout juste 30 ans, cet homme calme, décontracté et à la voix posée a déjà acquis de l’expérience dans le management et la relation avec les administrés lors de son apprentissage et de ses premières prises de poste dans différentes villes de la région parisienne.
Titulaire d’un Master 2 Management des collectivités locales en alternance de l’université de Pau, Franck Delcroix, a fait son année d’apprentissage à Issy-les-Moulineaux, puis a trouvé son premier travail d’encadrement à Saint-Germain-en-Laye où il est resté deux années, avant de revenir à Issy-les-Moulineaux puis de rejoindre la ville de Poissy et enfin d’accepter le poste à Sèvres.
Arrivé dans notre mairie, il s’est facilement adapté et travaille de concert avec ses adjointes Chris Gauguet et Anne-Sophie Gagneux-Soumaoro qui ont assuré l’intérim. « c’est vraiment du velours de travailler avec elles » précise-t-il. Il a pris ses marques et a mis en place des outils de management qu’il a déjà utilisés : immersion dans les différents pôles pour rencontrer les agents et connaître le poste, tableau de formation pour inciter les agents à se former, prise en compte des suggestions des agents pour l’amélioration des services aux administrés, coaching pour des objectifs à atteindre sans contrainte de notation…
Avec un papa gendarme, Franck Delcroix a sillonné la France au gré des affectations (et a toujours baigné dans le service public). Après son bac littéraire, il a donc fait le choix du droit public : « en arrivant à la fac de droit on avait le choix entre droit privé et droit public… J’ai toujours été investi dans les associations, le côté intérêt général m’attire, s’occuper de tout le monde sans distinction ça m’intéresse un petit peu plus que la partie privée plus commerciale, mercantile ».
Homme de contraste (il est d’origine basque et ch’ti), ouvert et curieux, Franck Delcroix s’adonne à la lecture, ne dédaigne pas assister à un ballet ou une pièce de théâtre, ou regarder un film ou une série. C’est aussi un grand sportif : il se dépense dans plusieurs sports, de préférence en collectif : rugby en club, trail en compétition. « La veille de ma prise de poste, j’avais fait un trail de 80 km, le Saint-Élyon, que je ne pouvais pas décaler » nous avoue-t-il…
Escalade, natation, vélo… Franck Delcroix est un sportif !
Enfin, comme une sympathique boutade pour rappeler ses origines du sud-ouest, il avoue avec le sourire faire partie de la Team « chocolatine », ce doux nom gourmand donné au « pain au chocolat » par les gens du Nord.