En octobre, on recherche activement « Neil, l’écureuil »
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Écureuil, renard, fouine, vers-luisant, hérisson… Et si vous participiez à un recensement participatif pour être mieux informés et sensibilisés à la biodiversité qui vous entoure ? La ville de Sèvres, engagée dans la protection de l’environnement, vient de lancer officiellement son atlas de la biodiversité à l’occasion du Village du développement durable qui s’est tenu le 23 septembre dernier. Mais, un atlas de la biodiversité, c’est quoi exactement ?
C’est tout simplement une démarche qui permet à une commune de connaître, de préserver et de valoriser son patrimoine naturel au travers d’un inventaire. La réalisation de cet outil permettra ainsi de cartographier les enjeux de la biodiversité à l’échelle de notre territoire avec un triple objectif :
- acquérir de la connaissance pour assurer la préservation de la biodiversité,
- sensibiliser et mobiliser les citoyens et les acteurs locaux,
- partager une vision stratégique des enjeux de la biodiversité sur le territoire.
Tous mobilisés pour la biodiversité !
C’est dans ce contexte que la ville de Sèvres a besoin de vous pour recenser les espèces présentes sur son territoire. À partir du 1er octobre, pendant une année complète, les habitants sont appelés à participer aux « avis de recherche ». Chaque mois, un animal ou un insecte sera présenté sur le site de la ville et les réseaux sociaux. À vous de l’identifier dans son environnement naturel, puis de reporter sur la carte interactive, le lieu où vous l’avez croisé.
À l’issue de cet inventaire, une cartographie recensera les lieux de vie et de déplacement de ces espèces animales. Alors, prêts à relever le défi ?
Renseignements :
Lancement des avis de recherche
D’octobre 2023 à août 2024
Accès vers la carte interactive
La biodiversité en Île-de-France
- L’Île-de-France compte 16 réserves naturelles : 12 réserves naturelles régionales et 4 réserves naturelles nationales.
- Le nombre d’oiseaux spécialistes des milieux agricoles s’est effondré de près de moitié (-44 %) entre 2004 et 2017.
- La consommation d’espaces agricoles et naturels a atteint 590 hectares par an entre 2012 et 2017.