Devoir de mémoire : retour sur le 11 Novembre…
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L’armistice est signé le 11 novembre 1918 dans la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne à 5h15 du matin au sein d’un wagon aménagé en bureau pour le Maréchal Foch. Quelques heures plus tard, à 11h00, le «cessez-le-feu» sonne sur tout le front mettant un terme à plus de quatre années de guerre. L’armistice permet d’arrêter les combats en attendant la signature du traité de paix mettant définitivement fin à la Première Guerre mondiale le 28 juin 1919 à Versailles.
Un premier défilé militaire commémoratif est organisé le 14 juillet 1919. Il célèbre la victoire des armées françaises sur l’ennemi. L’hommage rendu le 11 novembre 1919 est discret. Une minute de silence est organisée en l’honneur des personnes tombées pendant la Grande Guerre. L’année suivante, la cérémonie prend une dimension nationale avec la volonté d’honorer tous les soldats morts aux combats.
Par la suite, les anciens combattants insistent pour que le Parlement déclare le 11 novembre comme fête nationale. C’est l’objet de la loi du 24 octobre 1922. Le 11 Novembre devient le jour de commémoration de la Victoire et de la Paix. La loi du 28 février 2012 étend l’hommage à tous les « morts pour la France » des conflits anciens ou actuels. Tous les morts pour la France qu’ils soient civils ou militaires sont désormais honorés le 11 novembre. Ce texte permet de rendre hommage à tous ceux qui ont péri au cours d’opérations extérieures (OPEX).
La mention « mort pour la France »
La mention « Mort pour la France » a été instituée à l’été 1915 avec effet rétroactif pour le début du conflit, afin d’honorer la mémoire des combattants et des victimes de la guerre.
Après avis favorable de l’autorité ministérielle, cette mention est apposée sur les actes de décès des victimes civiles et militaires de la Première Guerre mondiale, des Théâtres des opérations extérieures de 1920 à 1930 (Maroc, Proche Orient), de la Seconde Guerre mondiale, de la Guerre d’Indochine et de Corée, de la Guerre d’Algérie, des combats en Tunisie et au Maroc et des OPEX (énumérées par arrêté ministériel).
À Sèvres, dans l’escalier d’honneur de l’Hôtel de ville, plusieurs plaques rendent hommage aux « Morts pour la France », que ce soit en 1914-1918, en 1939-1945, pendant la guerre d’Indochine ou la guerre d’Algérie. En souvenir de l’Armistice, le Conseil municipal du 21 janvier 1983 a donné le nom de place du 11 Novembre à la place aménagée en 1981 face au carrefour rue de Ville-d’Avray – Grande Rue.