Tribune libre – Janvier 2024

Tribune libre – Janvier 2024

Tribune libre
Publié le 27 décembre 2023 Modifié le 2 février 2024

Sommaire

Tribune de la majorité

Bonne année à Sèvres !

Pour commencer cette nouvelle année, nous vous invitons à imaginer le cheminement d’un Sévrien au travers de sa ville, dans un an, en janvier 2025. Partant du pont de Sèvres, il commandera d’abord un café chez Micheline, restaurant ouvert en mai 2024 dans l’ancienne gare du Pont de Sèvres désaffectée depuis 1993. Empruntant ensuite la Promenade des Jardins ouverte en février 2024, il savourera ce nouveau cheminement piéton long de 350 mètres, bordé de 91 arbres dont 71 de haute tige et agrémenté de 3 statues et d’un miroir d’eau. Après être passé à proximité du JAD, pépinière d’artisans d’exception ouverte depuis septembre 2022 et installée dans un bâtiment abandonné depuis 1969, il rejoindra la Grande Rue et y admirera le buste du Général Leclerc, nouvellement installé au pied de l’avenue de la Division Leclerc à l’occasion du 80e anniversaire de la libération de Sèvres. Passant devant la roseraie, il y découvrira 20 nouveaux arbres plantés, près d’1/4 hectare de sols désimperméabilisés ainsi qu’un nouveau petit ruisseau urbain alimenté par l’eau de la source Saint-Germain enfouie sous le square. Il remarquera également les aires de jeux entièrement refaites, en sols souples, les nouvelles allées livrées en sol stabilisé et l’avenue Camille Sée entièrement pavée mettant à l’honneur notre ancienne manufacture de 1756. Après avoir marqué une pause à La Manufacture, restaurant ouvert en juin 2021, il ira tester les nouveaux sièges du Sel installés en mai 2024 et poursuivra son parcours en passant devant les bâtiments récemment réhabilités des
2 écoles Gambetta pour obtenir – 45% de leur consommation énergétique. Arrivant en centre-ville, il y remarquera la fermeture de la station-service BP et la dépollution en cours de son terrain pour y accueillir une nouvelle halle de marché. Poursuivant sa pérégrination, il apercevra le début de la rue de Ville d’Avray entièrement reprise, sous-bassement et tapis de chaussée. L’eau de pluie s’infiltrant dans ses trottoirs, il notera la désimperméabilisation de ce près d’1/3 d’hectare de sols. Passionné de verdure, il admirera les 6 arbres et 1560 plants nouvellement arrivés au carrefour avec la rue des Caves du roi et, plus haut, les 6 nouveaux arbres sur la place devant la gare de Sèvres-Ville d’Avray. Terminant sa marche vers Chaville, il y remarquera l’ouverture toute récente d’un centre d’imagerie médicale doté d’une IRM au rez-de-chaussée de l’hôpital et, filant vers les Bruyères, il y appréciera la finition du chantier de construction des quatre nouveaux studios de musique, dont un studio-scène pour 150 spectateurs, au 111, rue des Bruyères. En son for intérieur, il se dira que 2024 aura été une bonne année pour Sèvres et que sa ville continue de se transformer pour offrir à ses habitants un cadre de vie toujours plus beau, plus vert et plus proche de leurs attentes. Bonne année à tous !

L’équipe de la majorité
(29 élus non-inscrits ou membres de LR, du MoDem, de RE et de l’UDI)

Tribunes des oppositions

Groupe Sèvres en transition

Souriez ! vous êtes…

Le commissariat de Sèvres va se voir doter par GPSO et la commune d’un matériel lui permettant de visionner en direct les images des 26 caméras de surveillance de la ville. Il s’agit d’une vidéo surveillance et pas d’une vidéo protection. La protection impliquerait une action préventive ou au moins une intervention immédiate en cas de problème.
En fait l’utilisation des caméras n’est prévue par la police que pour un travail d’élucidation après les faits. Au niveau national, des études établissent que les caméras ne contribuent qu’à 0,5% des élucidations. Les services de sécurité de l’État n’ont pas les moyens humains, ni la capacité de se mobiliser sur un champ de la tranquillité publique qu’ils désinvestissent depuis plusieurs années.
L’État lie souvent l’implantation de caméras par les villes à l’augmentation des effectifs de police nationale.
Puteaux va arriver bientôt à passer à 1 caméra pour 80 habitants sans que la délinquance soit vraiment éradiquée. Comme ça ne marche pas trop, pour se servir utilement des caméras, cette ville passe à la vidéo-verbalisation. Il ne faut pas croire que les caméras dans l’espace public ne concernent que la « sécurité » strictement comprise.
Il doit être rappelé utilement que 50% des plaintes pour violences proviennent du cercle familial. Si on raisonnait par l’absurde, ce serait au domicile personnel qu’il pourrait être le plus utile de poser des caméras.
Le commissariat, prudemment, précise qu’il n’est engagé en rien dans la convention signée avec GPSO et la ville quant au suivi des affaires. Ce qui veut dire qu’on ne sait pas si quelqu’un visionne les images 24/24 et surtout s’il y a un moyen dédié d’intervention sur place. C’est déjà différent des services de vidéo privés qui envoient un agent de sécurité.
Tous ces équipements ont un coût qu’on ne nous communique jamais, comme s’il s’agissait d’un secret défense.
Ceux qui croient à la baisse de la délinquance ou à un bon taux d’élucidation grâce à des caméras sont ceux qui pensent que la peine de mort est dissuasive et que le port de l’uniforme permet d’apprendre à lire plus facilement.
Si la population constate que le fait de commettre une infraction sous l’œil des caméras ne donne lieu à aucune réaction concrète, Il risque d’y avoir une grande désillusion.
Le seul besoin c’est une véritable police nationale et municipale de proximité, proche des habitants avec un rôle éminent de prévention. C’est aussi de soutenir les associations qui œuvrent dans ce domaine, ce que la ville de Sèvres ne fait pas.
En ce début d’année, nous vous souhaitons beaucoup de bonheurs pour vous et vos proches.

Catherine Candelier, Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle Moulaï, Luai Jaff, Frédéric Puzin
sevresentransition2020@gmail.com

Pour Sèvres

En 2024, nous formons le vœu que la municipalité de Sèvres prenne mieux en compte les besoins de sa population. Les temps sont difficiles, Il faut accroitre sensiblement les subventions aux associations à visée sociale, éducative qui contribuent à la cohésion sociale. Développer l’usage des transports en commun s’impose pour lutter contre le réchauffement climatique mais dans le projet actuel de la RD 910 pas de couloir de bus ! Rien non plus pour faciliter l’accès aux gares. Le couteux projet de centre-ville est très contesté, en particulier sur la suppression du pont du 8 mai 45. Bonne année à tous. Lire poursevres.fr

Denis Moron