Rencontre avec Thomas Jean, photographe animalier
Sommaire
Le Sévrien : quand êtes-vous tombé amoureux de la photo ?
Jean Thomas : J’ai reçu mon premier appareil photo à 14 ans, c’était un argentique. J’ai commencé à réaliser des photographies autour de chez moi. Je me baladais tout le temps dans la nature, j’observais les animaux. Quand je n’étais pas dehors, j’étais plongé dans mes livres sur les mammifères, les oiseaux, etc.
Le Sévrien : Vous avez fait de votre passion, votre métier… Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la biodiversité ?
Jean Thomas : J’essaye au travers mes photos, de sensibiliser, d’alerter le public, les dirigeants sur l’état de la vie sauvage aujourd’hui. Donner du sens à mon travail, ne pas se positionner uniquement sur l’émerveillement est mon objectif. La vie sauvage en pleine ville est complexe. J’interviens beaucoup auprès des administrations environnementales de Bruxelles, ville dans laquelle je vis, pour les aider à trouver des solutions bénéficiant à la fois à la population et aux animaux. Il faut considérer l’animal sous l’œil de sa capacité d’adaptation, changer sa perception sur la faune sauvage et sur la ville, sensibiliser la population.
Le Sévrien :vous allez animer une conférence à Sèvres. Qu’allez-vous expliquer ?
Jean Thomas : Je souhaite sensibiliser à la fragile cohabitation entre l’homme et la nature dans les espaces urbains. Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre en milieu urbain. Les politiques commencent à intégrer doucement la présence des animaux en ville, mais nous sommes très en retard. Le confinement que nous avons tous vécu, a permis un retour plus visible des espèces qui nous entourent, et peut-être, une prise de conscience pour certains.
Renseignements :
Conférence « Co-habiter avec la faune sauvage »
avec le photographe Thomas Jean
Samedi 16 septembre à 16h à la médiathèque de Sèvres- Entrée libre