Ouverture du JAD, Jardin des métiers d’Art et du Design
Sommaire
Voisins de l’emblématique Manufacture de Sèvres et du Domaine national de Saint-Cloud, les deux bâtiments mitoyens classés Monuments Historiques construits par les architectes Roux-Spitz (1932) et Brunau (1954) ouvriront leurs portes le samedi 10 septembre après-midi à l’occasion de l’inauguration du Jardin des métiers d’Art et du Design.
Véritable renaissance pour ces bâtiments inoccupés depuis des dizaines d’années, ce lieu sera le cadre d’un creuset propice à l’expérimentation, à la recherche et à la transmission des savoir-faire.
Avec une surface de 2 600m², répartie sur trois niveaux, le JAD abrite une vingtaine d’ateliers individuels ou à partager (entre 30 et 110 m²) lumineux, dotés d’une grande hauteur sous plafond à loyers modérés et baux éventuellement renouvelables. Le JAD accueille aussi des équipements communs ouverts à tous les occupants : un makerlab, des ateliers partagés aménagés, des salles de réunions et de réception, une grande salle d’exposition de 167m², un espace de convivialité, une structure d’incubation.
Le JAD affirme sa volonté de faciliter l’implantation des professionnels des métiers d’art et du design sur le territoire.
Ces espaces collectifs en rez-de-chaussée accueilleront aussi une programmation culturelle à l’attention des publics concernés, de la communauté apprenante et des partenaires professionnels associés. Ils permettront de développer des activités plurielles d’animation du site : transmettre, exposer, partager, diffuser, former, pratiquer, se détendre…
En proposant des lieux économiquement accessibles, un environnement stimulant et un accompagnement adapté à leurs besoins, le JAD affirme sa volonté de faciliter l’implantation des professionnels des métiers d’art et du design sur le territoire.
Ce nouveau lieu fixe un rendez-vous entre ces deux disciplines, favorise les synergies entre professionnels et la rencontre avec les publics. L’animation du JAD, assurée par une équipe d’experts, permettra d’orchestrer recherche, innovation et formation, au service des dialogues entre les occupants des lieux.
Les ambitions du JAD
- Soutenir l’ancrage des professionnels des métiers d’art et du design sur le territoire
En proposant des lieux économiquement accessibles, un environnement stimulant et un accompagnement adapté à leurs besoins, le projet JAD affirme sa volonté de faciliter l’implantation et le développement de l’activité des professionnels à la pointe de savoir-faire d’excellence.
Ces professionnels issus d’un appel à candidatures international constitueront un groupe riche d’expériences et de cultures différentes dont les complémentarités nourriront les travaux. - Favoriser les collaborations entre professionnels des métiers d’Art et du Design
Inscrit dans un cadre territorial inspirant et doté de vastes espaces équipés communs, le projet JAD vise à provoquer les rencontres entre les deux disciplines et à encourager la transmission entre professionnels et vers les publics. L’animation du site, assurée par une équipe d’experts, permettra d’orchestrer recherche, innovation et formation, au service des dialogues fertiles entre les professionnels occupants des lieux. - Assurer la permanence, la transmission et la valorisation de savoir-faire d’exigence et de passion
Laboratoire d’expériences et lieu fédérateur, le projet JAD prend en compte les enjeux liés à la transition écologique et numérique et la nécessaire adaptation de métiers devenus rares. Il vise à contribuer à la valorisation et à la transmission de savoir-faire qui sont une part importante matérielle et immatérielle de notre patrimoine culturel. - Offrir un lieu de découverte des collaborations entre métiers du Design et de l’Artisanat et des créations qui en sont issues
Au service d’un projet collectif, JAD se veut un lieu ouvert qui témoigne de croisements féconds entre les métiers, les publics et les institutions d’art et de culture du territoire. Il participe d’une politique d’attractivité de la culture pour tous en offrant un espace de découvertes, d’inspirations et de partage pour le grand public, au cœur de la Vallée de la Culture.
Carte d’identité du JAD
- Coût des travaux : 13 millions d’euros
- 2600 m2 répartis sur 3 niveaux
- une vingtaine d’ateliers de 30 à 130m² individuel ou partagé
- 11 premiers artisans et designers ont pris possession des lieux en août
- un incubateur
- un «makerlab»
- une salle d’exposition
Renseignements :
JAD – Jardin des métiers d’Art et du Design
6, Grande Rue
92210 Sèvres
Mail : contact@le-jad.fr
Plus d’infos sur www.le-jad.fr
Les portraits
Marta Bakowski est une designer et coloriste française d’origine polonaise.
Diplômée de la Saint Martin’s School (2009) puis du Royal College of Arts (2011) à Londres, elle part rejoindre la fraîcheur créative de Berlin où elle travaille pendant deux ans en tant qu’assistante de la designer néerlandaise Hella Jongerius.
De retour à Paris, elle intègre les Ateliers de Paris et fonde en 2014 son studio dans lequel elle cultive une production hybride se détachant des règles traditionnelles de la création. Spécialisée dans le travail de la couleur et de la matière, fascinée par les arts populaires et folkloriques, elle imagine des objets graphiques et expressifs à mi-chemin entre production industrielle et artisanale, guidée le plus souvent par le travail de ses mains ou de celles des artisans qu’elle rencontre.
Depuis 2015, elle travaille avec différents éditeurs tels que La Chance, Roche Bobois, Ligne Roset, Maison Matisse, Designerbox ou encore Le Bon Marché Rive Gauche et participe à des projets internationaux qui mettent en valeur les cultures locales. Parmi ces derniers, le projet Design For Peace au Burkina Faso, en collaboration avec des artisans réfugiés Touareg Maliens et artisans Ouagalais (2016), le projet International Design Expeditions / Ceramic & Food Route dans les Pouilles italiennes (2019), et plus récemment la résidence ADIR en collaboration avec Cush Cush Gallery et l’institut Français à Bali, en Indonésie (2022).
Martin Blanchard aborde le design par le terrain suivant les projets de scénographie puis d’architecture intérieure qu’il développe après ses études d’histoire de l’art. Cette approche pragmatique se fonde sur la relation avec les artisans qui irrigue chaque projet et les principes qui en découlent : une prise en compte des procédés de fabrication dès la conception et une mise en valeur de ceux-ci dans l’objet fini. Concerné par le devenir des objets dans un monde de surproduction et d’urgence climatique, il favorise les matériaux peu transformés, facilement recyclables et quelquefois déjà recyclés et espère donner par l’épure de style et la fonctionnalité la plus grande durée de vie possible à ses créations. Cette préoccupation écologique le pousse à rechercher également des solutions dans le développement de nouvelles techniques, et en particulier les composites végétaux.
Rose Ekwé est designer textile et tisserande.
Formée aux métiers du design et du tissage à l’École Duperré à Paris, puis à la Haute école des arts du Rhin de Mulhouse, elle fonde en 2019 son Atelier de recherches et de création textile.?En 2020, elle intègre pour deux ans le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art (Ateliers de Paris) et sa résidence dédiée à l’accompagnement des jeunes créateurs et remporte la même année le premier prix de la section «Matériaux et technique» de la Handwerk und Design Fair de Munich.
Rose Ekwé participe à la redéfinition de son métier à travers l’exploration et l’innovation collaborative en dialogue avec des ingénieurs et des scientifiques. Elle cherche à réinventer des procédés de fabrication textile plus durables, plus respectueux de l’environnement et du vivant.
C’est dans ce cadre que Rose Ekwé a développé une technique inédite de filage élaboré à partir de végétaux, d’algues et de minéraux et de tissages d’exceptions au toucher surprenant, les Gélotextiles®. Entièrement bio-sourcés, leur composition est brevetée. Ils sont vertueux pour la santé et l’environnement, compostables, innovants et haut de gamme.
Dans son atelier artisanal, Rose Ekwé combine la recherche, la conception et la réalisation de tissages. Elle propose désormais des développements exclusifs de Gélotextiles®, des projets personnalisés et sur mesure à destination de la décoration intérieure, du luxe et de la haute couture. L’Atelier est également un lieu de prototypage et de R&D au service des secteurs de l’automobile, de la cosmétique, des soins thérapeutiques, et bien au delà de l’innovation textile.
Designer Olfactif fondatrice du Studio Iris & Morphée
Passionnée par la botanique et les parfums, Carole Calvez est une créatrice singulière. Des études en pharmacie avec une spécialisation en cosmétique l’amènent à découvrir le lien entre sensorialité et esthétique et à explorer le dialogue entre le corps, la mémoire et l’intime.
Un Master of Business Administration du luxe en poche lui ouvre les portes de la maison de composition Givaudan où elle met en scène les fragrances, retranscrit en mots et en images une large palette d’univers olfactifs. Son parcours dans la parfumerie s’étoffe alors, grâce à un nouveau poste en développement marketing.
Mais en 2017, par amour du parfum, Carole Calvez décide d’entreprendre une formation de parfumeur. Peu après, elle crée le Studio Iris & Morphée, spécialisé dans le design olfactif pour la scénographie et l’évènementiel.
Son processus de création se situe à la croisée de la sensibilité artistique et de l’expertise technique. Elle défend la place du parfum et des odeurs sur scène, la puissance du sens olfactif capable d’éveiller l’intime, la magie des senteurs à la fois vecteurs de sens et d’émotions. Elle explore la richesse des fragrances et leurs dimensions artistiques. Elle développe des projets autour du triptyque Art, Culture et éducation.
Carole Calvez a rejoint l’association Nez En Herbe en 2018 pour contribuer à l’éveil olfactif des enfants dès la crèche. Elle intègre le projet européen Odeuropa en 2022 et son groupe de recherche sur l’exploration sensorielle et l’étude du patrimoine olfactif.
Cedric Breisacher est designer-sculpteur, sa pratique de recherche est basée sur l’expérimentation par le Faire.
Explorer le milieu vivant est à l’origine de sa démarche. Par une approche sensible et itérative, il questionne les processus de création de formes. Ses créations sont à la croisée de l’organique et du minimalisme dans lesquels ce contraste permet de renouer une relation au chose.
Son atelier de fabrication est circulaire. Il utilise ses copeaux de bois pour façonner de nouvelles pièces et envisage le matériau de réemploi comme une nouvelle source de matérialité à explorer. C’est une métamorphose dans laquelle le rebut devient le fragment d’une mémoire, un témoignage de l’activité vivante au sein de son atelier. Il valorise une ressource en lui apportant une valeur sociale, économique et esthétique afin d’économiser l’extraction de matière première.
Il a notamment exposé à la Biennale d’architecture de Venise en 2018 et au prestigieux salon Collectible Bruxelles 2020.
Marion Gouez est une créatrice aux multiples talents.
Styliste, designer textile depuis 8 ans, elle est aussi tisserande et brodeuse formée à l’école de la fameuse Maison Lesage. Avec son bac art appliqué en poche obtenu à l’école Boulle, elle rejoint Lisaa où elle passe un diplôme de styliste, option design textile. Son parcours l’amène rapidement à travailler dans le domaine du prêt-à-porter, aussi bien dans le luxe que dans la mode grand public.
Fin 2019, à la recherche d’un nouveau souffle créatif, elle part vers de nouveaux horizons. En résidence de création dans les terres australes d’Islande et du Groenland, elle s’imprègne des cultures et des traditions artisanales par le voyage et l’apprentissage.
à son retour, la pandémie force le monde à l’arrêt et Marion Gouez met ce temps de flottement à profit pour apprendre et approfondir. Elle rajoute à sa palette de techniques la teinture, la tapisserie, le tissage ou encore la broderie.
Désireuse de nouer un dialogue plus intime entre la création et les savoir-faire, la conception et la réalisation, la forme et la technique, elle fait le choix de lier intimement sa pratique artisanale et sa démarche professionnelle. Cette décision mûrement réfléchie met un terme à son parcours de designer textile intégrée et marque la naissance de son studio de création textile !
Depuis 2016 Maxime Perrolle est tourneur d’art sur bois.
C’est la passion des arbres qui l’a mené vers ce métier, pour la sérénité qu’ils dégagent et le témoignage qu’ils incarnent. Au quotidien, il travaille au plus près de cette matière dont il aime «dérouler le copeau, découvrir les cernes, révéler les parfums, décrypter les histoires». De son propre aveu, ce contact avec le bois est un besoin essentiel, une composante fondamentale de sa vie !
Sa démarche est la fois contemporaine et respectueuse des valeurs traditionnelles du métier. Dans ces pièces, il utilise principalement des techniques manuelles, privilégie les effets de texture, révèle les courbes du bois, joue avec les teintes au feu et les pigments naturels.
En 2020, Maxime Perrolle entame une nouvelle phase dans son travail et s’oriente vers des créations de plus grandes échelles. Certaines sont fines et légères, expriment l’équilibre et la fragilité, d’autres imposantes, massives et monolithiques. La recherche, l’expérimentation, l’exploration nourrissent constamment sa réflexion et à travers elle sa compréhension et sa connaissance des arbres, ces «géants immobiles» qui l’intriguent tant !
C’est la nature singulière et changeante du bois qui le guide spontanément. Et dans sa production, chaque pièce est unique. En 2021, Baptiste à été sélectionné pour participer à l’Académie des Savoir-faire de la Fondation Hermès sur le verre et le cristal. Se posant fermement comme un constructeur de choses qui ont des usages plutôt que comme un concepteur de produits qui répondent à des besoins, les objets issus de sa démarche sont néanmoins interprétés pour s’adapter à différents contextes. Certains modes d’assemblage le conduisent à dialoguer avec des industriels du luminaire. Deux des lampes conçues pour son diplôme sont sélectionnées par le Mobilier National pour être développées au sein de l’ARC (Atelier de Recherche et Création). Certains de ses dessins se transforment en tapis ou en carré de soie pour répondre aux attentes de marques (Marlo&Isaure, Déjà Vù). D’autres recherches l’engagent à collaborer avec des galeries (A1043, Murs Blancs). Son travail a été exposé à Fotokino (Marseille), au Frac Champagne Ardenne (Reims), ou encore à la chapelle des Calvairiennes (Mayenne).
Sofia Haccoun-Zakabloukowa est sellier harnacheur et sellier garnisseur
Formée chez les Compagnons du Devoir, elle fonde l’Atelier Shazak en 2016 avec le souhait de mettre son savoir-faire au service du beau et du durable. Spécialisée dans la création sur mesure, sa pratique artisanale est globale. Selon les besoins du projet, elle manie aussi bien les techniques traditionnelles de couture main, tel le point sellier cher aux artisans du cuir, que la couture machine avec une préférence pour les matériaux naturels et nobles, mais une technique à l’épreuve des matériaux souples dans toute leur diversité. Elle porte une attention toute particulière à la qualité des montages, des matériaux, des finitions et du détail. Ameublement, objets de décoration, réalisation de prototypes pour l’architecture d’intérieur et le design, la palette de compétences de Sofia Haccoun s’exprime aujourd’hui, au-delà des frontières de la sellerie traditionnelle. À l’atelier Shazak, elle aborde tous les territoires de sa pratique avec le même niveau d’exigence et une attention toute particulière à l’écoute du besoin. Sa démarche s’inscrit enfin dans une approche éco-responsable, particulièrement attentive sur le sourcing des matériaux.
L’atelier Shazak est membre d’Ateliers d’Art de France et bénéficie du label Artisan du Tourisme des Hauts-de-Seine.
Héliograveur et imprimeur en taille-douce, Marie Levoyet collabore au quotidien avec les photographes et artistes de la scène contemporaine.
Des études en design textile l’ouvrent à la recherche de la matière, puis en 2015, elle découvre l’héliogravure auprès de Fanny Boucher. Elle crée son atelier en 2018, plaçant au centre de sa pratique le lien qui se noue avec le photographe et son image. C’est l’un des rares ateliers à se spécialiser dans l’héliogravure en couleurs.
C’est la lumière qui fait lien, Héliogravure – hélio : soleil – en grec ancien, c’est cette lumière qui va fixer et révéler l’image photographique.
L’héliogravure au grain, procédé photomécanique du XIXe siècle, s’inscrit dans le monde de la photographie et de l’estampe. C’est Niépce de Saint Victor qui posera les bases de la technique, elle sera enrichie par les recherches de Poitevin, Talbot, entre autres, et c’est Karl Klic en 1876 qui aboutira le procédé. Avec des profondeurs de noirs presque palpables, des densités subtiles dans les gris, des photographes comme Alfred Stieglitz, Paul Strand, Edward Curtis ou Walker Evans traduiront leurs images grâce à l’héliogravure.
Ce procédé est pour Marie Levoyet un savoir-faire nourri de rencontres – avec les artistes, les photographies et les histoires qu’elles portent en elles, le cuivre, l’encre, les matières, les gestes.
Dans ses projets personnels c’est l’insularité qui mène ses recherches. L’insularité géographique mais surtout émotionnelle et sensorielle. Peut-on imaginer chaque territoire, chaque groupe d’individus, chaque pratique comme un îlot à part ? En dehors du monde voisin et pourtant en échange constant avec ses frontières. Toutes ces confluences lui permettent d’être en recherche constante autour de son métier, en explorant les liens avec des artistes de pratiques et univers variés.
Baptiste Meyniel est un jeune designer qui vit et travaille à Paris.
En 2017, il est diplômé de l’ENSCI – Les Ateliers en création industrielle pour son projet En mouvement, en flux, en variation. Ce projet pose les fondements d’une pratique ancrée d’un côté dans une compréhension de ce que la matière dessinée, et de l’autre du dessin, comme acte graphique qui ouvre à l’objet, à sa matérialisation. Cette manière de faire s’impose comme une nécessité : travailler de ses mains, dans un rapport étroit au geste et au mouvement, pour conduire à l’émergence de formes et laisser affleurer des usages potentiels.
Cette pratique qui se déploie au sein de l’atelier, l’amène à répondre à l’appel à projet international lancé par le CIRVA (Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Plastiques) dont il est le lauréat en 2019. Débute alors une résidence sur deux années, à Marseille, pour mettre en œuvre cette approche de l’objet autour d’un matériau particulier : le verre. En 2021, Baptiste à été sélectionné pour participer à l’Académie des Savoir-faire de la Fondation Hermès sur le verre et le cristal.
Se posant fermement comme un constructeur de choses qui ont des usages plutôt que comme un concepteur de produits qui répondent à des besoins, les objets issus de sa démarche sont néanmoins interprétés pour s’adapter à différents contextes. Certains modes d’assemblage le conduisent à dialoguer avec des industriels du luminaire. Deux des lampes conçues pour son diplôme sont sélectionnées par le Mobilier National pour être développées au sein de l’ARC (Atelier de Recherche et Création). Certains de ses dessins se transforment en tapis ou en carré de soie pour répondre aux attentes de marques (Marlo&Isaure, Déjà Vù). D’autres recherches l’engagent à collaborer avec des galeries (A1043, Murs Blancs). Son travail a été exposé à Fotokino (Marseille), au Frac Champagne Ardenne (Reims), ou encore à la chapelle des Calvairiennes (Mayenne).
Atelier Sauvage est un atelier de création qui imagine et réalise des objets en bois massif a la croisée de la sculpture et du mobilier. Après trois années de création en duo, Atelier Sauvage est depuis juillet 2018, le nom sous lequel Albane Salmon développe ses projets personnels.
Ébéniste de formation, Albane travaille principalement le bois massif et fabrique elle-même toutes ses créations.
Son esthétique se nourrit de l’observation de la nature et de phénomènes tels que l’érosion et l’usure aléatoire des matériaux exposés au temps et aux éléments.
Ses créations privilégient des formes instinctives et organiques, tracées et modelées à main levée, imprégnées de l’irrégularité de l’œil et du geste de l’homme.
Par des jeux de couleurs et de texture, Atelier Sauvage explore les multiples possibilités du bois, créant des effets de trompe l’œil qui conduisent à s’interroger sur la nature et l’unité des matériaux utilisés.
En plus de ses créations personnelles, Atelier Sauvage imagine et réalise également des projets de mobilier, d’installation et d’aménagement en bois massif personnalisés.
La «Promenade des jardins»
En parallèle de la création du JAD, le Département des Hauts-de-Seine renforce l’attractivité de l’ensemble du site, qui s’étend du Musée de la céramique au Domaine de Saint-Cloud en entrée de ville de Sèvres, le long de la RD 910, par l’aménagement d’une promenade paysagère.
L’accès au JAD se fera par la Grande Rue de Sèvres, le long de laquelle la « Promenade des jardins » va être créée par le Département. Celle-ci offrira aux piétons et aux cyclistes un accès protégé de la circulation vers l’équipement dédié aux métiers d’art et du design, tout en bénéficiant de la visibilité sur les jardins du Domaine national de Saint-Cloud et les bâtiments de la Cité de la Céramique.
Près de 70 arbres seront plantés le long de cette promenade, aux côtés d’arbustes et vivaces de différentes espèces. Le sol sera en pavés, un éclairage public sera installé ainsi que des bancs et des espaces jardinés.